Discution entre chefs [PV Aen']

[Désolée j'ai rien trouvé de mieux pour le titre, donc si tu as une meilleure idée... xP]



Après une petite minute de marche, Aëlis entra dans la petite pièce qui lui servait de chambre. Les seuls meubles étaient un lit simple, une petite table de chevet sur laquelle reposait une chandelle, une chaise (en bois) et une table (en bois xD). Une bonne dizaine de vieux grimoires, celui du dessus étant poussièreux comme pas possible, étaient empilés sur la fameuse table. La Prêtresse souffla dessus, puis alla prendre place sur son lit. Une fois en position assise, elle leva la tête vers l'assassin et lui désigna la chaise. A moins bien sûr qu'il ne préfère rester debout, s'asseoir par terre ou encore siéger à coté d'elle... Un petit soupir s'échappa de la bouche de la fille, qui se releva finalement pour faire les cents pas. Elle en profita pour, au passage, fermer à clé la porte de sa chambre. De ce fait, aucun curieux ne pourrait entendre ce qui se disait à l'intérieur. La chandelle s'alluma la seconde suivante, éclairant suffisament la pièce. Elle se trouvait désormais à un petit mètre de l'assassin, dos à lui.

"Bien. Comme tu le sais, j'ai deux ou trois petites choses dont je dois discuter avec toi. Je vais faire le plus vite possible."

Elle se retourna brusquement.

"Il serait préférable que tu envoies quelques-un de tes sbires... je ne sais pas... par exemple, attaquer un village à proximité, pour que le nombre de Chevaliers présents au château soit réduit le plus possible. Nous lançerons ensuite le reste des troupes à l'assaut du dit château, pour que leurs pertes soient maximales. Il est évident que notre camp subira également des dégats, mais ce n'est pas bien grave. Bien sûr, ce n'est pas encore un choix définitif, mais c'est ce que je compte faire si aucun meilleur plan ne m'est présenté. Il me semble que quelqu'un avait proposé cela à la réunion, mais j'étais distraite."

Elle marque là une courte pause, avant de reprendre au quart de tour.

"As-tu des suggestions ?"

En rentrant dans la chambre de la prêtresse, Aenarionn détailla la pièce. Plutôt sommaire, elle offrait néanmoins un confort plus qu'acceptable surtout pour un homme qui dormait souvent à la belle étoile lors de ses missions. Il s'assit sur la chaise que lui indiqua Aëlis et l'observa. Il entendit le bruit caractéristique d'une clé tournant dans une serrure et posa machinalement une main sur le manche d'une de ses dagues sans pour autant se montrer menaçant.

"Bien. Comme tu le sais, j'ai deux ou trois petites choses dont je dois discuter avec toi. Je vais faire le plus vite possible.Il
serait préférable que tu envoies quelques-un de tes sbires... je ne
sais pas... par exemple, attaquer un village à proximité, pour que le
nombre de Chevaliers présents au château soit réduit le plus possible.
Nous lançerons ensuite le reste des troupes à l'assaut du dit château,
pour que leurs pertes soient maximales. Il est évident que notre camp
subira également des dégats, mais ce n'est pas bien grave. Bien sûr, ce
n'est pas encore un choix définitif, mais c'est ce que je compte faire
si aucun meilleur plan ne m'est présenté. Il me semble que quelqu'un
avait proposé cela à la réunion, mais j'étais distraite. As-tu des suggestions ?

L'assassin attendit quelques secondes avant de répondre.

-J'en ai trois. Il se trouve que j'ai suffisamment d'hommes pour mettre à feu et à sang trois villages en vingt minutes si tout se passe bien et je te propose donc d'en profiter. Ensuite, tu sais que mes services ne sont pas gratuits. Je ne te demande aucun paiement mais je veux un tiers du butin final afin de financer la campagne et tu sais que tu ne trouveras personne d'aussi efficace que nous pour accomplir ces tâches. Troisièmement, pourquoi a tu fermé cette porte à clé alors que tu sais aussi bien que moi que personne ne nous a suivi et que ce souterrain qui sert de repaire est désert.

-J'en ai trois. Il se trouve que j'ai suffisamment d'hommes pour mettre à feu et à sang trois villages en vingt minutes si tout se passe bien et je te propose donc d'en profiter. Ensuite, tu sais que mes services ne sont pas gratuits. Je ne te demande aucun paiement mais je veux un tiers du butin final afin de financer la campagne et tu sais que tu ne trouveras personne d'aussi efficace que nous pour accomplir ces tâches. Troisièmement, pourquoi a tu fermé cette porte à clé alors que tu sais aussi bien que moi que personne ne nous a suivi et que ce souterrain qui sert de repaire est désert.

Un large sourire s'afficha sur les lèvres d'Aëlis, qui retourna s'asseoir sur son lit.

"J'acceptes ton aide, merci. Et tu auras ta part du butin, bien entendu. Et si j'ai fermé la porte, c'est car quelques fois, des prisonniers arrivent à échapper à la vigileance des geôliers, et cherchent à tout prix à trouver la sortie. Comme les cachots ne sont pas loin, je préfère prendre des précautions. Bien sûr, je pourrais le 'contrôler' en peu de temps, mais on ne sais jamais. De plus, quelques adeptes passent parfois dans le couloir et je n'ai pas entièrement confiance en certains. Je suis prête à parier que ceux-ci sont prêts à me trahir n'importe quand, soit en essayant d'attenter à ma vie par un moyen X ou Y, soit en allant livrer quelques informations à nos ennemis. Byleth, par exemple, à déja tenté de faire ceci par le passé, mais heureusement je suis arrivée à temps. Bien qu'il ai été un ami de mon père, il ne peux pas me voir. Je ne sais pas pourquoi. Mais je m'en fiche. Que ce soit lui ou un autre, je le sacrifierai moi-même si je découvre une nouvelle tentative de trahison. De plus, je pense que Nephtys serait contente de reçevoir un tel présent."

La Prêtresse sourit de plus belle, puis s'allongea carrément sur le lit, la tête bien calée dans l'oreiller. Les jambes croisées, elle regardait le plafond de pierre.

J'acceptes ton aide, merci. Et tu auras ta
part du butin, bien entendu. Et si j'ai fermé la porte, c'est car
quelques fois, des prisonniers arrivent à échapper à la vigileance des
geôliers, et cherchent à tout prix à trouver la sortie. Comme les
cachots ne sont pas loin, je préfère prendre des précautions. Bien sûr,
je pourrais le 'contrôler' en peu de temps, mais on ne sais jamais. De
plus, quelques adeptes passent parfois dans le couloir et je n'ai pas
entièrement confiance en certains. Je suis prête à parier que ceux-ci
sont prêts à me trahir n'importe quand, soit en essayant d'attenter à
ma vie par un moyen X ou Y, soit en allant livrer quelques informations
à nos ennemis. Byleth, par exemple, à déja tenté de faire ceci par le
passé, mais heureusement je suis arrivée à temps. Bien qu'il ai été un
ami de mon père, il ne peux pas me voir. Je ne sais pas pourquoi. Mais
je m'en fiche. Que ce soit lui ou un autre, je le sacrifierai moi-même
si je découvre une nouvelle tentative de trahison. De plus, je pense
que Nephtys serait contente de reçevoir un tel présent.

-Si tu le veux je peux te placer sous la protection de l'un de mes agents. Il te suivra partout où tu iras ou presque, il deviendra ta deuxième ombre. Il sera si discret que tu ne le remarquera plus. Il ne te demandera jamais aucune information sur ce que tu fais et ne cherchera jamais à interférer dans tes actions qu'elles quelles soient. Et dans le cas où quelqu'un essaierait de lever la main sur toi, tu ne t'en rendrais probablement pas compte car il serait déjà dans l'au-delà. Si je te fait cette proposition c'est parce que je ne tiens absolument pas à ce que Byleth prenne ta place ou un quelconque poste de pouvoir.
Tu te demande pourquoi il t'en veut? Je vais te dire en partie la raison de sa haine, l'autre je ne la connait pas. Il y a quelques temps, il était chef d'un clan important de...lézards... enfin des bestioles dans son genre. Il a fait appel à mes services pour que je face disparaitre personnellement un chef rival voisin. En temps qu'elfe je l'ai sondé mais ses pensées s'expriment généralement dans sa langue et je ne la comprends pas. Une fois arrivé à destination, lorsque j'ai voulu assassiner le chef, j'ai vu qu'il était déjà mort et que je venais de tomber dans une embuscade. Je me suis échappé et me suis fais passé pour mort en échangeant mes vêtements avec ceux d'un cadavres. Je me suis tiré avec une blessure aux côtes pas trop graves. Un moi plus tard, je suis réapparu et j'ai crevé les yeux de Byleth. De cette manière, je le faisait sauter de son poste et je lui faisait payer sa trahison. Aujourd'hui, tu prends le commandement de l'organisation de ton père, poste qu'il convoitait, et tu t'allies avec moi, un de ses pires ennemis. Je crois que ces deux raisons sont suffisantes pour qu'il te déteste non?

En finissant sa phrase, il sourit légèrement à Aëlis. Lorsque celle ci s'allongea, Aenarionn ne put s'empêcher de contempler ses longues jambes fines revêtues de bas. Continuellement sur les routes, il n'avait pas eu souvent l'occasion de contempler d'aussi jolies femmes et encore moins de profiter de leurs charmes. Mais c'était la vie qu'il avait décidé de faire. La vision de cette jeune femme allongée prêt de lui le troubla un peu mais son visage resta de marbre. Son estafilade le brula légèrement mais il n'y fit pas attention. De toute façon, tout son corps le faisait souffrir depuis sa dernière mission. Avec cinq de ses homes, ils avaient du tuer un dragon dans les montagnes enneigées et ce n'avait pas été une partie de plaisir mais la récompense en valait la peine.

-Il faut que ce soit toi qui dirige ces vaut riens. Tu es la seule à pouvoir les emmener à la victoire. Je t'aiderais. Je sais reconnaitre les opportunités quand elles se présentent à moi. Et puis, je dois reconnaitre que ce n'est pas désagréable de travailler avec toi, loin de là...