Qui a parlé de nouer des liens? ... [ Elend & Bronn ]

par Invité Dim 19 Fév 2012 - 11:00

Au loin, on pouvait apercevoir, du haut des grands plateaux de Béryl, le château des autres royaumes. Ceux-ci surplombaient le ciel, laissant tranquillement passer les premiers rayons de soleil. On pourrait même dire que, de ces majestueux plateaux dégarni d'arbres, la vue qui s'offrait à celui qui osai lever les yeux, était unique. Au nord, le majestueux château d'Émeraude, surplombant ceux qui l'entouraient, et même, la mer.

Ménès avait pris l'habitude, depuis maintenant longtemps, de se lever avant l'aube et d'aller se poster sur les plateaux de Béryl. Il n'était plus capable de dire depuis combien de temps il siégeait là, chaque matin, attendant les premiers rayons de soleil. Des heures, peut être même seulement quelques minutes, mais cela l'importait peu, car il n'avait rien à craindre. Que pouvait-il y avoir de dangereux à se lever tôt pour regarder le lever du soleil, répétait-il à son garde du corps à chaque fois que Ménès se faisait surprendre. Il ne s'en préocupait guère, le soleil l'attendait, comme à chaque matin, avant de se montrer le bout du nez.

Une journée magnifique s'annonçait, aucun nuages aux apparances malveillantes n'étaient présent dans le ciel. Un magnifique ciel bleu, avec un point d'une teinte orangée, qui fournissait une chaleur si agréable.

Ménès retourna dès lors, dans ses quartiers, le plus vite possible pour éviter de se faire prendre au fait, encore une fois. Non pas que ça lui posais problème, mais à chaque fois, il devais s'expliquer avec son garde, et ça l'agaçait au plus haut point. De plus, Ménès avait reçu une lettre quelques jours auparavant. Elle y était muni du sceau royal d'Opale. Cette lettre disait en gros que, le roi et le prince d'Opale, serait en visite chez nous d'ici peu. Eux, avaient eu la présence d'esprit de prévenir à l'avance, s'était-il dit en lisant la lettre.

C'était la deuxième fois que quelqu'un s'intéréssait au royaume de Béryl. Par la passé, ce fut l'ancien monarque d'Argent qui était venu chez lui, pour nouer des liens avait-il dit. La rencontre c'était passé normalement, malgré le fait que par la suite, Béryl n'avait plus reçu de nouvelles du royaume d'Argent.

Ménès arriva sans se faire prendre, une bonne chose de surcoît. Il se dirigea vers ses bains afin de se purifier. Une fois cette tâche terminée, des servantes firent leur apparition à sa porte afin de l'aide à se préparer pour ce grand jour, selon la bouche des citoyens. Il était prêt, une deuxième fois, à tenter de nouer des liens avec l'extérieurs.

Le roi alla se poster sur son balcon, tentant de repérer au loin, que cherchait-il en fin de compte? Une escorte royale? Une régiment tout entier accompagnant le Roi et le Prince? Il n'en savait rien. Il remarqua cependant, un petit point noir à l'horizon, venant de la même direction du royaume d'Opale. C'est sûrement eux, se dit-il...

- « Ouvrez les portes et préparez-vous à recevoir notre visite! » s'écria-t-il aux gardes.

« J'espère que cette rencontre se passera sans emcombre », pria intérieurement Ménès.

par **Elend** Dim 19 Fév 2012 - 13:03

Quatrième jour… La chevauchée avait été affreuse, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas chevauché aussi longtemps. Où était donc passé sa force de jeunesse où il pouvait traverser tout le continent sans se plaindre ? L’âge ne l’épargnait guère et le fait de rester maintenant cloitré dans le château ne l’aidait pas. Il était peut-être temps pour lui de se retirer pour laisser la place à son fils et profiter du reste de sa vie avec sa femme, mais tant qu’il n’aurait pas trouvé une princesse pour son héritier, cette idée ne pouvait être émise à voix haute. Une épouse allait surement lui mettre du plomb dans la tête, comme ça avait été le cas pour lui. Elend se voyait dans son fils, au même âge, sans les secrets. Enfin, il ne semblait pas avoir de secret, pas comme lui.

Cela ne faisait qu’une heure qu’il était debout. La petite troupe composée de six personnes, lui, son fils et quatre gardes chevronnés de sa génération. Il avait dû accepter les gardes pour faire plaisir à son épouse, et puis, il avait pris les soldats qu’il connaissait le mieux, de cette façon, le voyage ne fut pas trop long. La troupe était suffisamment peu nombreuse pour ne pas être ralenti par le nombre, et cela lui plaisait. Ils auraient même pu arriver au château dans la nuit, mais il n’aurait pas été séant d’arriver aussi tard dans la nuit et se faire préparer des lits à la hâte. Pauvres serviteurs et pauvre confrère qui, obligé de se lever en pleine pour accueillir ses visiteurs. De plus, c’était lui qui avait voulu venir, il n’avait pas été convoqué, donc, la moindre des politesses étaient d’arrivés quand le jour était levé.

Ils avaient traversé les royaumes de Rubis et de Jade, c’était le chemin le plus court, et jamais ils ne sont arrêtés chez un des monarques. Ils auraient dormis dans des lits, mais il aurait fallu tenir compagnie à table aux rois, partir tard le matin, parce qu’il aurait fallu prendre le petit-déjeuner en compagnie royal, et subir tout le protocole. Toutes ces procédures de bienséance avaient tendance à l’irrité alors il préférait dormir dans la campagne ou dans un village. Ils avaient dormis dans une auberge à Rubis la première nuit, le lit n’était pas trop rempli de bestiole, la nourriture était bonne et abondante, c’était une bonne auberge. La deuxième nuit, ils dormirent à même le sol dans une forêt de Jade avec un feu de camp. C’était une sensation qu’il avait longtemps oublié de dormir à même dans la nature. Son fils en faisait la connaissance, enfin il le pensait, mais l’Opalien avait trop longtemps enfermé son héritier dans ce château. La connaissance du monde était la meilleure expérience, une fois la théorie du monde assimilé. La troisième nuit, un paysan de Béryl leur avait fourni son écurie pour se reposer, ce n’est que sous les insistances d’Elend qu’il leur donna l’écurie, il voulait donner sa propre couche au départ.

Béryl était comme dans ses souvenirs, rocailleux, ce qui offrait un parfait contraste à Opale qui n’était que plaine et forêt, bon surtout des forêts et les quelques plaines à la culture. Mais, Béryl était complètement différent, la végétation était rare dans cette région. La dureté de la région et du travail aurait dû rendre les gens pareils, mais ce fut le contraire, les gens de ses terres sont plus généreux que la moyenne, chose bizarre. C’était peut-être le fait qu’ils connaissaient la dureté de la vie qu’ils étaient aussi généreux. Elend s’était toujours posé cette question depuis la première fois qu’il était venu quand il était tout jeune.

Cela faisait une heure que le soleil était levé lorsqu’ils aperçurent le royaume. Une grande bâtisse carré tout en pierre, pas aussi joli que les châteaux des plaines, mais elle allait parfaitement dans le décor. Il fallut une autre heure pour arriver à la porte principale, beaucoup plus grande qu’elle ne paraissait. Un petit monde les attendait.

par Invité Lun 20 Fév 2012 - 22:50

Le soleil était maintenant à son zénith. Haut dans le ciel, il nous transmettait sa bienfaisante chaleur, qui malgré le fait qu'a la longue, ça puisse devenir insuportable, est très agréable. Après tout, comment se passer de cette bonne vieille boule de chaleur dans le ciel? Une autre question existentielle qui faisait partie intégrante de ce cerveau de roi.

Au loin, on pouvait maintenant aperçevoir les visiteurs, venu d'Opale. Ils étaient désormais assez près pour pouvoir distinguer leur nombre, ils étaients six. Si on retirait le Roi et le Prince, les quatre autres personnes devaient être des gardes, probablement.

Ménès vit alors la petite troupe arriver enfin devant la porte principale. Celle-ci était ouverte, depuis l'aube en fait. Ménès commençait à être nerveux, non pas qu'il détestait les rencontres, mais tant qu'il n'avait pas devant lui ceux avec qui il avait rendez-vous, il était nerveux. S'en était presque ridicule, une simple rencontre, et voila notre chèr Ménès qui part en folie dans sa tête! Il devait trouver un moyen de combattre cette nervosité, ça pourrait lui être profitable dans le futur, cela l'aiderait peut être à trouver une femme, songea-t-il, pendant que la troupe Opalienne faisait son entrée dans la cour.

Le roi descendit de son balcon, pour acceuillir ses visiteurs.

- « Bienvenue au royaume de Béryl! Je suis le roi Ménès, et je vous souhaite la bienvenue chez nous. Un palfrénier viendra s'occuper de vos chevaux, n'ayez craintes, quant à vous, le voyage doit vous avoir épuisé. J'ai mis à votre disposition des chambres, un serviteur vous y conduira. Par la suite, j'aimerais m'entretenir avec vous, si vous n'êtes pas trop épuisé. »

par **Bronn** Jeu 23 Fév 2012 - 8:51

Déjà...On était déjà a la fin de voyage. Je sais qu'il y aura le retour, mais cela ne m’enchante guère de rencontrer le roi de Béryl. On allais parler de politique, et j'ai horreur de ça... Cela faisait déjà quatre jours qu'on était parti: mon père , quelques gardes et moi. Quatre nuits qu'on dormait dans des auberges ou à la belle étoile. J'étais heureux d'avoir enfin pu sortir du château et voyager. On était passé d'un paysage verdoyant à un paysage rocailleux et quelques cultures par-ci par là.

Je n'ais pas parler du voyage. J'était trop occupé pour ça. Observer les quelques animaux qui passait. Les différents paysages que nous offraient les différents pays. En effet pour aller le plus vite, on était passer par Rubis et par Jade. Deux pays que j'aimerais bien visiter plus longtemps dans le future.

Une heure après le lever du soleil, nous vîmes enfin le château de Béryl. Encore une heure et on était arrivé. Je savourais les quelques moments de liberté qui me restait avant de devoir me plier aux règles de la cour qui commençait légèrement à me taper sur le système...

Le soleil était aux Zénith lorsque notre petite troupe arriva. Le roi descendit de son balcon et nous salua:

"Bienvenue au royaume de Béryl! Je suis le roi Ménès, et je vous souhaite la bienvenue chez nous. Un palefrenier viendra s'occuper de vos chevaux, n'ayez craintes, quant à vous, le voyage doit vous avoir épuisé. J'ai mis à votre disposition des chambres, un serviteur vous y conduira. Par la suite, j'aimerais m'entretenir avec vous, si vous n'êtes pas trop épuisé. "

Je laissais mon père répondre. Ce n'était pas a moi de faire les présentations. Tant mieux ! Je n'aimais pas ça...

par **Elend** Lun 12 Mar 2012 - 11:08

L’homme qui apparut devant lui devait être le roi. Il avait beaucoup changé depuis sa dernière visite, enfin, après il ne devait avoir que dans 6 ou 7 ans, donc heureusement que le roi avait changé. Mais bon, c’était la première fois qu’ils se rencontraient depuis. Elend se demandait ce qui était devenu de ses ainés, dont le plus âgé avait l’âge de son épouse. S’ils étaient toujours présents dans le royaume, il aimerait bien les revoir. Mais chaque chose en son temps, il n’était pas question de ça pour le moment. L’important était de faire rencontrer les autres monarques à son fils, surtout que certains avait à peu près le même âge que lui, quoique légèrement plus vieux.

« - Merci de votre accueil. Je suis suffisamment en forme pour m’entretenir avec vous de suite, même si je n’ai plus la même forme que lors de ma dernière visite. Voici mon fils ainé et mon héritier, Bronn. »

Elend désigna son fils d’un geste de la main. Il était fatigué mais il avait suffisamment d’expérience pour ne pas le montrer, et surtout pas de potin, l’abus pourrait le rendre accro. Le roi tendit son cheval à un serviteur avant de se tourner vers ses gardes.

« - Vous avez quartier libre, mais nous resteront ici deux jours, tachez d’être prêt à partir à l’aube. »

par Invité Mer 14 Mar 2012 - 20:45

Il y était probablement été un peu trop vite. Ménès était si nerveux par cette visite qu'il avait parler avant même de laisser ses invités se présenter. Il partait décidement du mauvais pied. C'était sûrement dû au fait que Béryl avait été coupé en quelque sorte, de tout liens avec l'extérieur. Bref, rien n'était perdu, Ménès pouvait toujours se reprendre.

Le premier a parler fut le dénommé Bronn, qui s'adonna à être le prince d'Opale. À première vu, il parraissait sympathique, mais on pouvais voir une sorte de découragement en vue à cette visite. Ménès pouvait le comprendre, ça ne devait pas intéréssé tout les princes de visiter des vieux Rois rabougris.

Vint ensuite le tour du fameux roi, Elend d'Opale. C'était lui qui avait proposé à Ménès cette visite. En regardant les deux hommes, on pouvait clairement voir une ressemblance paternelle, s'en était presque hypnotique lorsqu'on les regardait attentivement.

- « Alors il en sera ainsi. Vous n'avez qu'a suivre ces serviteurs, ils vous conduiront au lieu de notre rencontre. Vous aurez la possibilité de vous raffraichir et de vous purifier, si le besoin s'en fait sentir. »

Ménès sentit un poids de moins sur ses épaules, il avait l'impression qu'il se reprennait, tranquillement, mais sûrement.

par **Elend** Dim 25 Mar 2012 - 8:50

Elend s’agaça légèrement devant l’accueil, trop procédurier à son goût. Enfin, il faut dire qu’il devait surement être coupé du monde, Béryl n’était pas un royaume très accueillant après tout. Elend ravala légèrement son agacement.

« - Nous venons à peine d’arriver. Avez-vous si hâte de vous débarrassez de nous ? »

Une petite question qui lui passait par l’esprit. Ils avaient fait certes, un long voyage, mais ils avaient eu le temps de se laver correctement. Son excentricité reprenait le dessus sur ses bonnes manières. Et son rêveur de fils qui ne bougeait pas et se contentait de regarder les alentours, les yeux ronds. Le roi d’Opale mit sa main sur l’épaule de son rejeton et exerça une légère pression, signe de son mécontentement.

par **Bronn** Ven 20 Avr 2012 - 15:40

Je n’appréciais certes pas les protocoles et les règles de la cour mais j’étais assurément moins agacé que mon père pouvait l’être.

« Nous venons à peine d’arriver. Avez-vous si hâte de vous débarrassez de nous ? »

Et c’est là que tout mes espoirs de prendre un vrai bain chaud. Je laissais alors mon père se débrouiller avec le roi de Béryl. Je ne savais pas trop ce que je pouvais, alors je regardais alors la salle ou on se trouvait. Je commençais à partir dans mes pensées lorsque je sentis une main sur mon épaule ainsi qu’une légère pression. Je compris aussitôt que c’était mon père et que je devais sortir de ma rêverie assez rapidement pour suivre la conversation bien qu'elle n'était pas très intéressante pour le moment. J’espérais que cette situation allait finir rapidement et que ce que mon père et le roi de Béryl allait se dire serait rapide. Nous pourrions alors reprendre la route et aller voire un autre monarque..

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