Seth,Empereur Noire

Histoire:
Un enfant, c’est la plus belle chose qui puisse arriver dans la vie d’un couple. Toutefois, ce couple doit être prêt. Pour certains, c’est la pire catastrophe qui puisse arriver, souvent parce que ces futurs parents ne veulent pas que leur progéniture vive dans la misère comme eux. On n’est même pas né que l’on se soucie déjà de notre avenir.

Eduardo Jactancia marchait tranquillement dans une rue froide et sombre de Niève. Il rentrait chez lui après avoir conclue « une bonne affaire », disait-il. Arrivé à une intersection cachée, il bifurqua vers la gauche. Il longea la petite allée. Puis, il tourna encore à gauche vers une petite maison en ruine. L’homme à l’allure imposante marcha silencieusement jusqu’aux décombres. L’immeuble qui se tenait là jadis était une imposante tour, mais avec la catastrophe de Niève, il n’en restait que débris et cendres. En se cherchant désespérément un abri, Eduardo avait rassemblé quelques résidus de l’immeuble qui traînaient çà et là et s’était construit une demeure plus ou moins habitable. De toute façon, il n’avait rien de mieux pour le moment. C’était une chaumière temporaire, le temps de pouvoir trouvé mieux. Toutefois, il était extrêmement difficile de trouver mieux à Niève : tout était détruis.

L’homme qui nous intéresse marchait tranquillement vers son logis. Puis, il pressa le pas, se hâtant de retourner chez lui pour y retrouver sa femme. Eduardo s’arrêta sur le seuil de la porte, se pencha vers l’avant et souleva un petit voile noir déchiré. Le tissu dissimulait une petite cavité où se trouvait une boîte en cèdre. Dans ce petit coffret se trouvait une clé qu’Eduardo prit et mit dans la serrure de la porte en bois qui se dressait devant lui. Après avoir enlevé le verrou, notre homme remit la clé dans la boite qu’il remit à sa place. Il reposa le voile et s’assura que les autres rideaux déchirés recouvrant la façade extérieure de la maison étaient à leur place. Puis, il entra.

Le vestibule, si l’on peut nommé cela ainsi, était très petit et très sale. On n’avait à peine de la place pour une seule personne. Il n’y avait rien dans cette pièce. Pas de meuble et encore moins de lumière. D’ailleurs, la seule source de lumière était quelques chandelles ici et là pour éclairer le passage, rien de plus. Les Jactancia ne pouvaient s’offrir davantage. Leurs dépenses devaient être limitées. Cela se voyait facilement en regardant leur humble demeure.

Sans se préoccuper davantage du sombre vestibule, Eduardo enleva son manteau de voyage noir et le jeta dans un coin poussiéreux. Puis, il pénétra au cœur de la petite maisonnée.

- Bonsoir Melinda, dit-il sur un ton quelque peu suave.

- Déjà rentré? s’étonna ladite Melinda.

- Bien sûr! J’ai fini ce que j’avais à faire aujourd’hui et puis, tu me manquais.

Eduardo prit sa douce moitié entre ses bras et l’embrassa dans le cou. Melinda se mit à rire, ce qui emplit la maison de sa belle voix cristalline. Après quelques minutes de ce petit jeu, la belle femme repoussa son mari et lui dit avec son charmant sourire si caractéristique :

- Eduardo, j’ai quelque chose à t’annoncer. Je suis enceinte.

L’homme en eut le souffle coupé. Sa femme était enceinte. Melinda portait un enfant. Leur enfant. Il allait être papa, mais se sentait-il prêt à accomplir cette importante tâche?

- Oh, lâcha-t-il simplement.
- Quoi, qu’est-ce qu’il y a? s’inquiéta Melinda. Ça ne te… tu ne… tu n’as pas envie d’un enfant?

La voix de Melinda était comme enrouée, l’angoisse qui l’étreignait l’empêchant de s’exprimer clairement. Pourquoi son mari réagissait-il ainsi? Qu’avait-elle fait de mal?

- Ce n’est pas ça, chérie, tenta Eduardo dans un vaine lueur espoir. C’est juste que… Enfin…

Melinda sentit les larmes lui monter aux yeux. Son mari ne voulait pas d’enfant. Enfin, il n’en voulait pas avec elle. Elle n’était pas assez bien pour lui. Toute la joie que lui avait apporté cette nouvelle s’estompa complètement. Se rendant compte du mal qu’il avait fait en réagissant ainsi, Eduardo posa ses mains sur les épaules de sa belle. Celle-ci voulu se défaire de la prise, mais l’homme serra son épouse contre lui, manquant presque de l’étouffer dans son étreinte. Melinda éclata en pleurs et, en frappant le torse de son mari, elle essaya de se dégager.

- Lâche-moi! Je le sais, je ne suis pas assez bien pour toi, sanglota-t-elle.

- Mel, commença Eduardo.

- Lâche-moi j’ai dit! cria cette dernière.

- Mel, calme-toi.

- Lâche-moi!!!!! hurla la femme en pleurs.

- Melinda, tu vas te calmer oui?

Eduardo avait crié. Incapable de supporter cette atmosphère, il défit brusquement son emprise. Melinda tomba par terre, entraînée par son élan. La jeune femme se replia en boule dans un coin et ferma les yeux. Un torrent de larmes continuait tout de même de jaillir de sous ses paupières pour déferler sur ses joues froides. Conscient qu’il avait blessé l’être qu’il chérissait le plus au monde, Eduardo s’agenouilla aux côtés de sa femme et la prit dans ses bras. Il la berça doucement en lui murmurant des paroles de réconfort. Progressivement, Melinda arrêta de larmoyer.

- Mel, écoute-moi. Tu le sais bien, tu es ce qui m’ait le plus cher au monde. Cet enfant l’est maintenant aussi. C’est juste que je ne suis pas sûr de pouvoir lui offrir tout ce que je voudrais qu’il reçoive. Regarde autour de toi par exemple. Il n’aura jamais un bon toit. Toutefois, je peux te promettre qu’il aura tout l’amour que je pourrai lui donner. C’est un merveilleux cadeau que tu me fais en m’annonçant que nous allons devenir parents. Cet enfant sera le plus merveilleux des enfants, parce qu’il est le fruit de notre union. Il te représentera à moitié. Et parce qu’il aura la plus fantastique des mères, cet enfant sera parfait. Je resterai toujours à tes côtés pour vous soutenir, l’enfant et toi. Parce que sans vous, je ne suis plus qu’une ombre. Parce que sans vous, ma vie n’aura plus de sens. Parce que je t’aime.

Eduardo posa sa main sur le ventre de sa femme.

- Et parce que je l’aime déjà.

Émue, Melinda se retourna dans les bras de son mari et l’embrassa tendrement.

L’insouciance des jeunes enfants peut leur faire commettre des gestes non appréciés. Toutefois, leur étourderie est vite pardonnée par leurs parents lorsqu’ils voient leur magnifique visage radieux de bambin inconscient. Ah, qui n’a jamais craqué à ces mugnons visages d’enfants?

Sebastian Eduardo Tristeza Humilde Jactancia avait maintenant deux ans. Il était un beau bambin aux cheveux bruns, trait hérité d’Eduardo Jactancia. Toutefois, sa mère lui avait fait cadeau d’une magnifique paire d’yeux au regard profond. En revanche, il brillait dans le regard de Seth une insouciance propre aux enfants. Cela lui donnait un petit côté malicieux et curieux. D’ailleurs, Sebastian était un enfant qui aimait fouiner. C’est en poursuivant un écureuil qu’un jour, le gamin se retrouva dans le jardin de la voisine. C’était une très vieille femme ayant près de quatre-vingt six ans dont les cheveux étaient entièrement blancs. Son visage parcheminé et parcouru de plusieurs rides avait toutefois gardé les traits d’une jeunesse jamais quittée. Effectivement, malgré son âge avancé, cette respectable dame n’avait jamais pu se départir de son coeur d’enfant.

Sebastian, se sentant perdu malgré le fait qu’il ne soit que chez la voisine, se mit à tourner en rond. Convaincu d’être complètement ailleurs que près de chez lui, le petit se mit à pleurer. Ce sont les pleurs de l’enfant qui attirèrent la vieille à l’extérieur. En découvrant un jeune bambin dans sa cour, la vieille se précipita vers lui et le prit dans ses bras pour le consoler. Lorsque Sebastian, se sentant enfin en sécurité, arrêta de pleurer, la voisine s’autorisa de le questionner.

- Mais qui es-tu jeune homme? Et d’où viens-tu? l’interrogea-t-elle.

- Je... je… je… sanglota-t-il.

Et les larmes repartirent de plus belle. Attendrie par cet enfant, la vieille l’emmena doucement chez elle. À l’intérieur, elle l’assit sur un sofa poussiéreux ce qui fit éternuer Sebastian. La voisine lui donna un gros biscuit qui venait à peine de sortir de ce que l’on pourrait appeler un four. Le dessert était tout chaud, tout mou et délicieux. Seth mordit dedans avec joie. Cela lui fit oublier momentanément qu’il n’était plus chez lui, car sa mère en faisait des biscuits semblables. Même que ceux de la vieille étaient meilleurs. Normal, la vieille avait donné sa recette à Melinda.

Tout en se régalant l’estomac, le petit s’identifia :
-Je m’appelle Sebastian Eduardo Tristeza Humilde Jactancia et je suis long de chez moi.

La voisine ne retint que les noms ’’Eduardo’’ et ‘’Jactancia’’. Elle connaissait bien Eduardo Jactancia. Évidement, c’était son voisin, mais c’est même lui qui avait bâti sa maison avec presque rien. La vieille lui en était très reconnaissante car sans lui, elle serait dans la rue. Peut-être bien qu’elle ne serait plus de ce monde malgré sa grande vitalité. Il est impossible de survivre aux grands froids hivernaux lorsqu’on n’a pas de toit pour s’abriter.

- Hey, bonhomme, je vais te reconduire chez toi, moi! s’exclama la vieille avec un sourire amical.

Sebastian leva des yeux brillant d’espérance vers la vieille.

- C’est vrai?? demanda-t-il.

- Aussi vrai que ta mère t’appelle Seth!

- Co…

- Pas le temps de discuter, bonhomme, ta mère t’attend! Aller, viens!

Elle lui prit la main et ensemble, ils se rendirent à la maison voisine. Lorsque la vieille cogna à la porte, Melinda ouvrit à peine quelques secondes plus tard. Elle était dans tous ses états. La pauvre femme avait cherché son fils partout dans la maison, sans aucune réponse. Quel ne fut pas son soulagement lorsqu’elle vit son cher Sebastian. Elle le prit vivement dans ses bras, le sermonna un peu pour s’assurer qu’il ne lui refasse plus ce coup-là et remercia la voisine qui avait donné de son temps pour lui rendre son enfant. Puis, toujours en serrant Seth dans ses bras, elle rentra dans la maison.



(Ceci est tiré d'un ancien site.Le reste de l'histoire est ceci : Seth se fait élevé par ses parents jusqu'à l'âge de 12 ans.À cet âge précise,il se fait enlevé par un commandant d'Irianeth et se faite instruire leur coutumes.Par la suite,ses pouvoires et ses connaissance ont faite de lui l'Empereure Noire.Je ne peut pas mettre toute l'histoire car cela me prenderais 2 autres post complet...)