Quand deux Rois se rencontrent [PV Elend] [Fini]

par Invité Lun 2 Jan 2012 - 9:36

Noriont s'était levé tôt le matin pour rencontrer Elend, le Roi d'Opale... Il avait chevauché toute la journée pour atteindre la rivière Sérida à la nuit tombée, il avait laissé son cheval s'abreuver de l'eau pure et manger puis pris lui même son repas.
- Je n'aime pas ce genre de voyage..., avait-il dit à son cheval, mais c'est bien nécessaire quand on veut rencontrer un roi sans missive...
Il s'endormit sur sa couverture pour faire une courte nuit. A son réveil, son cheval le renifla et Noriont ne put s'empêcher de lui caresser sa robe brune. Il prit son repas et mit la selle sur le cheval. Il grimpa et tapa ses bottes sur ses flancs, ce qui eut effet de le faire avancer.

Il galopa toute la journée pour finalement arriver à la frontière de Rubis et d'Opale. Il observa la Montagne de Cristal qui, depuis quelques années, semblait perdre quelques millimètres par an. En descendant de son cheval, il vit approcher un page dont les couleurs lui disaient qu'il provenait de Rubis.
Le page s'arrêta près de lui et se plia en deux, essoufflé. Noriont se servit alors de son énergie pour amener sa gourde dans sa main et la tendit au page, qui but son contenu d'un trait...

- Qu'y a-t-il ? le pressa Noriont.
- Le Prince Willhem de Rubis souhaite vous voir, répondit le page en gardant la tête baissée.
- A quel sujet ? lui demanda Noriont, assez impatient.
- Le Prince n'a rien dit.
- Dit lui que je ne peut le rejoindre, je pars déjà rencontrer le Roi Elend d'Opale, répondit-il en pliant la tête pour le prier de partir.

Noriont regarda partir le page. < Que me voulait-il ? se demanda-t-il >. Il s'occupa de son cheval puis s'endormit.

A l'aube il se remit à galoper et arriva devant les murailles de la forteresse. Des sentinelles l'ont vu arriver et lui demandèrent de s'identifier. Se rappelant que leur Roi, Elend, envoyait des missives au Roi Noriont de Jade, il leur ouvrit les portes immédiatement.
Un palefrenier pris le cheval de Noriont pour s'en occuper. Les sentinelles le menèrent devant la porte du palais...

par **Elend** Mer 11 Jan 2012 - 8:04

« - Sire ! Le roi de Jade est venu vous rendre visite, déclara un soldat en se prosternant.

- Merci Rickon ! Tu peux disposer. »

Le dénommé Rickon sorti de la salle à reculons en demi prosternation, comme il le faisait habituellement. Il sortait tout le temps de la salle de cette manière lorsque le roi y était présent. Elend connaissait tous ses soldats personnellement, chacun avait sa manière de montrer sa soumission, Rickon avait la plus voyante, et la plus ennuyeuse, mais rien n’avait fait changer cette habitude, donc le roi le laissait faire. Par contre, cette nouvelle l’embêtait beaucoup plus que la façon de sortir de son soldat. Pourquoi venir ici ? Et sans l’en avertir ? Il n’avait pas le temps se changer, il n’aimait pas que ses homologues arrivent à l’improviste, il fallait juste espérer que cela ne créer pas d’incident diplomatique. Le jadois entra encadré de gardes d’Opale. Apparemment, il n’avait pas d’escorte, que pouvait bien signifier tout ceci ? Partir sans hommes, était sans nul plus discret, mais un groupe un groupe de trois, quatre personnes, est aussi discret qu’un homme seul. L’inquiétude commença à le ronger.

« - Sortez tous ! Ordonna le seigneur des lieux, tout le monde, sans exception. »

La salle se vida petit à petit, son fils fut le dernier à partir, non sans lancer un dernier regard à l’étranger et à son père, regard rempli d’interrogation également.

« - Pourquoi être venu ici sans escorte ? Quelle peut dont être cette affaire qui oblige un roi à venir en catimini voir son confrère ? »

Elend se caressa doucement la moustache, il le faisait toujours quand il était contrarié, mais sa voix n’en demeurait pas moins calme, du moins, pour le moment.

par Invité Mer 11 Jan 2012 - 10:03

Après être rentré dans le palais et voir les soldats quitter la pièce, Noriont posa finalement son regard sur Elend.

- Pourquoi être venu ici sans escorte ?
Quelle peut dont être cette affaire qui oblige un roi à venir en
catimini voir son confrère ?

Il vit ensuite Elend mettre sa main sur sa barbe. Noriont réfléchissait déjà à la réponse. Il parla finalement avec des mots et un ton calme :
- Je ne viens pas pour cause diplomatique, je suis seulement venu pour vous rencontrer, Elend, dit-il pour désamorcer l'inquiétude du Roi d'Opale, et aussi pour discuter de ce que mon peuple voulait que je vous informe.

Noriont invita le roi à aller dehors avec lui et poursuivit :

- Je n'ai pas encore d'escorte, et je ne veut pas gêner ma garde, qui s'inquiètent de ce qui se passe à Émeraude. Et qui plus est, ils ne sont pas très nombreux.

Il attendit qu'Elend réponde et qu'il accepte son invitation à sortir de son palais. Pour patienter, il regarda les meubles du palais, ne ressemblant à rien des siens. Ses yeux se remettent finalement sur Elend, toujours songeur...

par **Elend** Mer 11 Jan 2012 - 12:37

Pas pour diplomatie ? Première nouvelle. Et le roi qui se déplace en personne pour parler des problèmes de son peuple, quel dévotion. Mais lui ? Il n’était rien ! C’était le rôle du roi, en l’occurrence de la reine, d’Émeraude de gérer ce genre de problème, que pouvait-il bien faire ? Il remarqua l’invitation ne le tentait guère et resta sur son trône, il n’y avait pas meilleur endroit pour parler tranquillement, tout le château avait des oreilles, hormis dans les catacombes. Comment ça pas d’escorte ? Sa garde sert à quoi si elle n’escorte pas son roi ? Il avait l’impression d’avoir un enfant en face de lui, il était certes, parmi ses pairs, un de ceux qui ont régné le plus longtemps, mais quand même. Par contre, à la mention du royaume souverain, le roi d’Opale se mura dans le silence.

Il y avait bien quelque chose à Émeraude, il avait bien fait de prendre des mesures. Elles n’étaient certes pas encore en place, ni au point. Mais, il avait pris les devants, contrairement à son confrère qui restait passif. Et pourquoi venir le voir lui ? Parmi tous les rois présents, il n’était pas le plus cordiale, et ses messages servaient juste à conserver la paix entre les royaumes. Enfin, sauf pour Émeraude, la monté au pouvoir de Lucca, le mettait sur ses gardes et mal à l’aise. Surtout depuis l’adoption de l’orphelin, pourquoi nommer prince un gamin sortit de nulle part ? Il fallait peut-être qu’il sorte de ses pensées, mais cela dura qu’un instant.

« - Pourquoi votre garde a-t-elle les yeux rivés sur Émeraude ? Vous comptez leur déclarer la guerre ? Si, c’est le cas, ne comptez pas sur moi pour vous soutenir. Je ne peux laisser mon peuple souffrir dans un conflit d’intérêt qui ne le concerne nullement. »

Le regard d’Elend était froid, il était trop tôt pour utiliser la force, beaucoup trop tôt, mais si son confrère décidait de prendre les armes, cela ne le gênerait nullement, au contraire.

par Invité Dim 15 Jan 2012 - 8:11

Prendre les armes ? Attaquer les royaumes qui, pour la plupart, offre des vivres ou des matériaux ? Le Roi d'Opale semble mal avoir compris. Et son regard froid ne lui disait rien de bon, mais il devait tout de même donner le message de son peuple. Noriont s'avança vers le trône. Il tendit finalement un parchemin de toile au roi. Il anticipa sa question en pesant ses mots pour éviter d'aggraver le situation.

- Ne pensez pas que ce mot n'est pas si simple que cela. Si je vous le donne moi-même, c'est parce que je ne me permet pas de le donner à un coursier en tant que missive, dit-il en conservant un calme étrange. Et je ne souhaite pas ouvrir un conflit car ce qui se passe ici-même pourrait amener aux héritiers de nos royaumes à être déçus et humiliés, poursuivit-il. Ce parchemin contient un des secrets de mon peuple au sujet de ses inquiétudes, lisez-le, car ça pourrait vous être utile dans la guerre civile que vous menez...

Noriont tourna les talons et sortit du palais pour visiter le Royaume d'Opale, qui éveillait sa curiosité. Il s'arrêta devant les écuries pour récupérer son cheval, Thirint, ne souhaitant pas marcher à pied dans le grande étendue...

par **Elend** Jeu 16 Fév 2012 - 16:43

Elend le regarda partir. Bah ! Il était un peu plus réfléchit qu’il ne le pensait, puisqu’il n’allait pas entrer en guerre ouverte, mais peu lui importait. Il était crédule en tout cas. Nombre de rumeurs circulaient chez le peuple, mais justement, ce n’était des rumeurs. Le petit peuple était friand de ces choses-là, et plus le bouche à bouche se propageait, plus la version était embelli de fait grotesque. D’un geste, le roi d’Opale déchira la lettre, il n’y avait aucune raison de lire de pareilles inepties, son collègue devrait être plus consciencieux sur le tri des informations et pas les prendre au pied de la lettre. Mais une chose, le chagrina… QUELLE GUERRE CIVILE ? Si son matage de hors-la-loi, guerre civile, soit, mais il y avait également des jadois, des gens de Fal, enfin, de tous les peuples, mais c’était sur son peuple à lui que ça retombait, mais il allait gagner, surtout que plus le temps avançait, moins il y avait de razzias et de bandits vadrouillant à leurs aises sur ses terres. Il se leva de son trône pour sortir de la salle, il venait de perdre son temps.

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