Rencontre imprévue PV: Akeri / Aenarionn

Après un longue et éprouvante chevauchée, Aenarionn, le chef des assassins, était revenu à Emeraude afin de guetter les éventuelles manœuvres militaires et autres plans stratégiques qui pourrait lui nuire.
Il avait laissé sa monture aux mains d'un de ses hommes qui était reparti aussitôt en direction du QG. Deux lieues plus loin, il était à un tir de flèche de la muraille de l'impressionnante forteresse. Il attendit la nuit et en profita pour manger mais malheureusement il ne put en profiter pour dormir. Il devait faire vite pour escalader le mur et cela n'était possible qu'à la relève des gardes. L'opportunité se présenta vers 23H00. Une légère brume émanait du sol et la lune était voilée. L'elfe prit son élan, parcourut une cinquantaine de mètres et s'arrêta. Aucun bruit. Il fit tournoyer son grappin dont il avait recouvert les griffe de cuir avec soin et le lança. Il tira un coup sec pour vérifier sa prise et grimpa rapidement la quinzaine de mètres qui le séparait de son but. L'elfe se dissimula entre deux créneaux et attendit que la vigie est le dos tourné et sauta silencieusement dans la cour et se dissimula dans l'ombre d'un toit.
Un chevalier sortit alors d'une tour et se dirigea vers l'escalier à côté de sa cachette. Prudemment, Aenarionn recula dans l'ombre et attendit. Cependant, la direction du chevalier alerta Aenarionn. Il n'allait pas vers l'escalier mais directement sur lui. Il en comprit la raison en voyant l'ombre d'une lance appuyé sur le mur se détacher sur le sol.

*Crétin d'écuyer!*

Toute fuite était maintenant impossible. Ce chevalier allait être égorgé, il n'y avait pas d'autre solution. Le nuage qui voilait la lune se déplaça et révéla alors le visage de sa futur victime. Le chevalier était en réalité une femme blonde, aux yeux verts perçants. En soit ça ne changeait rien sauf que cette femme, il n'arrivait pas à se résoudre à lui donner la mort. C'était impossible! En revanche elle, elle n'hésiterait pas à le tuer. Chaque seconde la faisait se rapprocher de lui. Enfin elle arriva devant la cachette et empoigna fermement la lance et se détourna, mais au lieu de repartir, elle marqua un temps d'arret. Il bondit alors dans son dos pour la saisir et l'empecher de donner l'alerte mais elle le devança en lui enfonçant le manche de l'arme dans les côtes. Il encaissa et d'un violent coup de la paume sur le front, il put la sonner et la cacher avec lui. Personne n'avait vu quoi que ce soit, heureusement mais une cuisante douleur émanait de l'impact. Une côte était brisée et il était coincé avec un soldat ennemi. Plus question de jouer les acrobates ainsi blessé.

*Une situation quelque peu problématique s'il en est une*

(Les cheveux d'Akeri son argenté, ou blanc, selon l'éclairage )

Akeri n'arrivait pas à dormir cette nuit encore. Elle avait rêver de sa famille et la peine l'avait éveiller. Quelque chose ensuite avait attiré son attention. Une présence qu'elle ne connaissait pas dans le châteaux, seulement c'était une nouvelle époque, et elle ne connaissait presque personne maintenant. Cependant, il ne servait à rien de se recoucher, elle décida donc d'aller se dépenser dans la cours. Elle récupéra son épée, puis chercha sa lance avant de se souvenir qu'elle l'avait prêter et qu'elle ne lui était pas revenue.

Elle s'habilla donc de pied en cape, armure compris et descendit vers la cours du châteaux, cherchant avec ses sens magique sa lance. Elle la sentit alors posée près de l'escalier qui menait au mur d'enceinte. Elle ressentit alors aussi la précense de l'étranger. Un elfe. Quelque chose dans son aura lui rapela son amoureux défunt. Le père de ses tripelet.

Elle ne savait trop comment agir. Si c'était un ennemie, elle devrait donné l'alerte, mais si c'était seulement quelqu'un du châteaux qu'elle ne connaissait pas, alors elle ne voulait pas éveiller les gens pour rien. Et si cette personne désirait être seule ? Elle n'avait pas non plus envie de dévoilé ses dons au premiers venue. Ainsi, donc, elle opta pour la solution de récupéré son arme et d'improviser selon comment se présenterait la sitation.

C'est au moment où elle récupéra son arme que tous s'enclancha. Elle ne put s'empêcher de jetter un coup d'oeil vers l'endroit où se tenait l'elfe, se dernier se voyant découvert passa à l'attaque. Cependant, elle était prête et elle répliqua. Elle entendit distinctement les côtes de son agresseur cassé. Elle s'en voulut instentanément. Elle était une guerrière, mais sa nature était douce et quelque chose en cette homme l'empêchait de réellement lui vouloir du mal. Et il y avait cette lueur blanche autour de lui. Jamais elle n'aurait cru revoir cette lueur un jour. Elle l'avait connu avec son amoureux d'autre fois, ce chevalier d'Irianeth. Les dieux lui donnaient-il une autre chance pour le bonheur ? Était-ce une compensation pour le changement d'époque qu'on lui avait imposé ?

Cependant, cette hésiation lui fut fatal dans le combat. Prenant parti de son indécision, son antagoniste la fit prisonière. Il la pressa alors sur lui et Akeri ressentit alors avec encore plus d'accuité la douleur de son ennemie. Elle était reconnu pour être la meilleur guérisseure de son époque, elle devait bien pouvoir l'aider.

Elle ferma alors les yeux, oubliant qu'il était un ennemie, qu'elle était sa prisonière. Elle ne se concentra que sur une seule certitude, cet elfe était son âme soeur et elle ne le laisserait pas dans la douleur. Elle concentra alors ses dons et usa de beaucoup de sa volonté pour pouvoir le guérir malgré la position dans laquel elle se trouvait et dans son impossiblité d'utiliser ses mains. Elle sentit cependant l'énergie fonctionner et la douleur refluer du corps de l'elfe. Elle en fut soulagé, mais elle en était maintenant quitte pour un bon mal de tête et une grande lassitude s'empara d'elle.

A par la douleur lancinante due à la blessure, Aenarionn n'était pas en si mauvaise posture. Sa prisonnière ne cherchait pas à se défendre et bizarrement sa présence semblait apaiser le coeur de l'assassin. Il avait l'impression d'avoir atteint un but mais lequel, il n'aurait pu le dire. Il songea à desserrer sa prise sur la guerrière mais n'en fit rien.

*Les femmes ne sont jamais inoffensives, sauf en apparence.*

Quelques minutes passèrent avec une lenteur infinie. La douleur s'estompait peu à peu puis elle revint avec plus d'intensité et l'elfe sentit ses os bouger et se ressouder. Ses jambes tremblèrent mais le traitement ne dura pas. Rapidement, il chercha à sonder la femme et celle ci n'opposa aucune résistance. Tout ce qu'elle voulait c'était son bien! Son incursion mentale lui apprit qu'elle était guérisseuse chez les chevaliers. C'est alors qu'il sentit le corps du chevalier s'affaisser. Il resserra son étreinte mais de manière beaucoup plus douce. A moitié évanouie elle n'était pas vraiment une menace. Il l'a porta dans ses bras et put enfin contempler son visage. Un peu plus âgée que lui, elle semblait être la douceur incarnée. Comment avait elle pu rejoindre les rangs d'une armée? Ses traits fins étaient légèrement crispés.

*La guérison a dut l'épuiser.*

Et maintenant? Il ne pouvait pas la laisser dans cette cour et ne pouvait également pas la ramener au château, sa tête était mise à prix. La demoiselle reprit ses esprits et l'elfe blinda son esprit. Trop de vies dépendaient de son silence pour qu'il se permette de se laisser aller mais un seul regard suffit à ce qu'il perde toute concentration. Ses yeux verts telle l'émeraude la plus pure venaient de s'emparer de lui. Il essaya de résister mais c'était peine perdue. Cette femme blottie contre lui venait de s'emparer de son âme en un seul regard. Un des gardes descendit du rempart par l'escalier proche. L'elfe de plaqua ventre au mur en veillant à ne pas blesser sa "protégée". Il sentait le parfum qui émanait de ses cheveux et entendait sa douce respiration régulière. Enfin il la voyait. Cette lueur émanant de la personne que les dieux avaient choisi pour lui brillait avec force dans l'ombre.

-Je suis désolé, murmura l'assassin. J'espère ne pas vous avoir blessée, vous ne semblez pas très bien.

Si il avait eu le pouvoir de transmettre sa force, il l'aurait fait à l'instant même mais il pouvait probablement se rendre utile autrement.

Akeri était un peu confuse. Son interlocuteur semblait parlé comme s'il représentait une menace pour Émeraude, mais elle ne connaissait absolument rien de la politique de cette nouvelle époque. Elle avait beau retourner tous ce qu'elle savait dans sa tête, elle n'arrivait à comprendre que le fait que c'était une faction qui serait qualifier de "mal" ou de hors-la-loi. Elle avait lut de la noirceur dans l'esprit de son âme soeur, mais rien de plus.

Elle se résolut à lui poser la question. Elle se doutait qu'il pourrait ne pas répondre vu la façon dont il parlait de son groupe, mais tant qu'à c'être présenter, elle misa sur le fait qu'il continuerais sur sa lancée.

"Je suis désolé de vous semblez si ignorante, mais je ne connais rien de la politique qui régis cette époque. Qu'est-ce que La lame noire ?"

Elle lui posa la question doucement, avec une certaine curiosité et aucune animosié. Tout en ce faisant, elle lui tendit sa lance et le laissa faire à sa manière. Elle était comme une étrangère encore alors il vallait mieux observer pour le moment. Et elle ne voulait en aucun cas lui causé le moindre soucis. Déjà son discourt lui semblait un sujet d'inquiétude à se faire pour lui.

Je suis désolé de vous semblez si
ignorante, mais je ne connais rien de la politique qui régis cette
époque. Qu'est-ce que La lame noire?

-De cette époque? Vous voulez dire que... enfin, la Lame Noire est une guilde d'assassins. Nous travaillons dans l'ombre pour des gens souhaitant éliminer se débarrasser de personnes gênantes ou bien encore nous faisons de l'espionnage... Je comprends mieux pourquoi vous n'avez pas réagi en me voyant. Etant le chef de l'organisation, ma tête est mise à prix dans tout les royaumes d'Enkidiev, ce qui ne m'empêche pas d'aller ou bon me semble ou presque. Maintenant dites moi, c'est quoi cette histoire de changement d'époque?

Intrigué, il attendait avec impatience la réponse de son interlocutrice en continuant sa route, et si jamais elle revenait vraiment d'une époque lointaine, il était sur de ne pas avoir eu à interférer avec des membres de son entourage de quelque manière que ce soit.

Akeri comprenait, elle aussi en était venue aux même conclusion que lui. Elle se doutait qu'il y avait une raison à son transfert dans cette nouvelle époque. Elle comprenait aussi pourquoi elle devait laissé partir l'assassin. Elle était triste de le voir la quitter aussi vite, alors qu'il venait à peine de se rencontrer, mais elle savait qu'il se reverrait. Elle allait tout faire pour cela, sauf trahir la chevalerie.

"J'attendrai votre retour avec impatience. L'aurore est mon moment favoris de la journée. Si jamais vous vous ennuyer de moi, regarder le soleil qui se lève et pendant quelque instant nous seront unis par ce geste, car je le fais tout les matins. C'est le soleil qui me donne l'espoir. Alors quand je le regarderai, je penserai aussi à vous."

C'était bien peu, mais c'est tout ce qu'elle avait à offrir pour le moment. Elle n'osait pas le prendre dans ses bras, pas encore. Il restait malgré tout deux étranger que le destin voulait réunir, mais ce serait pour plus tard, probablement pour beaucoup plus tard.

"Y a-t-il un moyen par lequel je pourrais vous contacter ? J'ai espoir de vous revoir, mais je ne connait rien de ce monde et de ses façon, je ne voudrais en aucun cas vous porter préjudice par mon ignorance."