Quand il faut y aller!!!

par Invité Jeu 11 Fév 2010 - 22:15

Lupine s'était levée de bonne heure et avait entreprit de nettoyer les écuries le plus rapidement possible. Elle aimait voir les Chevaliers et leur écuyers venir chercher leurs montures fraichement étrier et prête à servir. Pour elle s'était devenu un point d'honneur de leurs offrir les meilleurs chevaux, les meilleures selles et brides. Elle n'avait pas peur de travailler jour et nuit sur une selle ou une bride afin qu'elles ne blesse pas le cheval et qu'elles soient au goût du cavalier. Elle regardait fièrement ses écuries propres et décida de se donner un peu de répit.

Répit était un bien grand mot puisque "débourrer" un poulain n'avait rien de tout repos mais les caracoles du jeunôt lui donnait toujours l'impression d'être vivante. Fouet dans une main, bride dans l'autre, elle avait avancé doucement mais de manière confiante vers le poulain.

- Doucement mon joli, je ne te veux aucun mal. dit la jeune femme dans la langue du cheval.

Mais celui-ci était plutôt rebel et n'avait pas l'intention de se laisser monter de sitôt! Malgré ses belles paroles, Lupine semblait ne faire qu'augmenter la fureur du poulain qui se mit à ruer de plus en plus férocement sur les clôtures jusqu'à ce qu'elles se brisent. Sans demander son reste, le jeune cheval se cambra avant que Lupine n'eut le temps de faire le moindre mouvement pour le rattraper et se dirigea vers le village. Lupine à ses trousses tentait de le rattraper mais en vain, le poulain la devançait rapidement et traversa même les portes gardées du château. Lupine maudit les gardes qui regardèrent le jeune cheval quitter l'enceinte du château sans faire le moindre mouvement pour le retenir.

Arrivée au portail, elle ralentit le pas et vit que le poulain faisait de même. Depuis son arrivée à Émeraude, elle n'avait jamais quitté l'enceinte et une angoisse terrible lui monta dans la gorge. Le poulain semblait la narguer en sautant gaiement dans la plaine.

- Maudit sois-tu petite peste je vais te montrer à qui tu as affaire!!!

Lupine prit une grande inspiration et se dirigea vers le jeune effronté mais voilà que celui-ci se dirigeait vers la forêt et jeune femme quoique courageuse n'avait aucune envie de retourner dans la forêt. Elle tenta de mettre de côté sa peur et marcha vers la forêt...cette même forêt où quelques années plus tôt, son père avait périt, tué par le chien de...

Elle secoua la tête. Ce n'était ni le moment, ni le temps de penser à son père mais s'était plus fort qu'elle...Furieuse contre elle, contre le poulain et pourquoi pas contre la terre entière, elle laissa libre court à ses larmes. Lupine prit place sur une souche et pleura longuement.

par Akeri Lun 15 Fév 2010 - 19:52

Une autre jeune femme, une elfe-fée pour être plus précis connaissait très bien cette endroit, dans une autre époque. Cette femme aimait encore aujourd'hui retrouver la sérénité de la forêt, s'y promener. En cette saison, la forêt était si pleine de vie, si belle. Akeri adorait venir s'y promener, cela mettait un baume sur sa solitude.

C'était d'ailleurs ce qu'elle était venue y faire, seulement ses sens aiguisé et son empathie naturelle l'avait alerter que quelqu'un était triste à proximiter d'elle. Elle ne reconnaissait pas non plus la signature de l'esprit de la personne. Ce n'était donc pas un de ses nouveau "frères" ou "Soeur" de l'Ordre. Cependant, cela ne changeait rien pour la belle Chevalier. Elle s'aprocha furtivement, comme seuls les elfes ou les fées savait le faire dans une forêt.

Sans bruit, elle fit lentement et subtilement percevoir sa présence à la jeune femme qui pleurait sur une souche. Cela faisait quelque minute qu'elle était là quand finalement, elle s'aprocha, comme le plus naturellement du monde. Elle avait prit son temps pour faire connaitre petit à petit sa présence pour ne pas effrayer la palfrenière. D'ailleurs, c'était en la voyant qu'Akeri l'avait reconnu. Il était rare qu'elle ne se souviennent pas de quelqu'un.

Elle s'avança doucement, et c'était comme si elle faisait parti de la forêt. Finalement, rendu toute proche, elle enlaça, sans un mot, la jeune femme et la laissa pleurer sur son épaule. Attendant qu'elle épanche tous son chagrin avant de lui envoyer une vague d'apaisement.

par Invité Lun 15 Fév 2010 - 20:45

Surprise par la présence qui s'était annoncée à elle, Lupine s'était d'abord sentie furieuse contre elle de s'être laissé ainsi surprendre puis une douce vague d'apaisement s'était fait sentir. Elle connaissait la magie des chevaliers aussi ne fut elle pas surprise.

Remise enfin de ses émotions, Lupine essuya ses larmes avec sa manche puis s'éloigna un peu de l'elfe. Elle n'arrivait pas à mettre un âge sur son visage mais reconnaissait qu'elle était un elfe.

- Je suis désolée, je n'ai pas l'habitude de geindre ainsi! Je ...j'imagine que vous avez mieux à faire que de servir d'accoudoir à une madeleine comme moi! Mon père...mon père est mort ici, dans cette forêt...j'avais juré de ne plus y venir mais...mais mon devoir envers les écuries d'émeraudes est plus important. Je suis Lupine...Lupine Hurlelune, vous êtes Akeri...je vous vois de temps en temps dans les écuries. J'imagine que vous avez bien d'autres chats à fouetter mais si vous pouviez me donner un peu d'aide pour rattraper cette bourique je vous en serais gré!

Lupine était déjà sur ses jambes et prête à retourner à la recherche du Poulain. Bien qu'elle ne craignait pas la forêt, elle apprécierait beaucoup d'avoir un peu de compagnie.

par Luther Mar 16 Fév 2010 - 23:08

Luther continuait indéfiniment sa route à l’ouest des montagnes séparant le continent d’Enkidiev en deux parties plus ou moins égales. En fait, il y avait plus de superficie du côté de la République de Rhodium ce qui, en fait se trouvait appréciable pour tout agrandissement du pays. Pour le moment, le Chef de Chevaliers de Rhodium en avait quelque peu sur le dos de cette balade à cheval. Il ne dormit pas la nuit passée donc ce fut dans un état plutôt exténué que l’hybride mauve arriva sur le territoire du royaume d’Émeraude. Malgré que traversant une forêt, Luther arrêta son cheval à la robe noire et prit quelques grandes respirations méritées.

- Alors. C’est ici que tout a commencé. La guerre des insectes, l’Ordre d’Émeraude. Tss…

Luther hocha lentement et négativement de la tête soupirant désespérément. Il croyait arrogants les Émériens grâce à ce glorieux passé d’où la raison probable pour se borner à ne pas changer leur technologie. Complètement stupide! En plus, ces gens faisaient alors penser qu’ils avaient besoin de cette architecture pour se souvenir. Peu importe, cela frustrait le Chevalier de Rhodium si colérique. Peut-être était-il aussi un peu jaloux qu’Émeraude ait tant de notoriété dont son Ordre à comparé du sien. Bon, ce dernier était jeune. Cependant, Luther n’avait jamais été un jeune homme très patient. Malheureusement, l’on pourrait dire.

Soudainement, l’hybride mauve vêtu complètement de noir – un jeans, une chemise noire et une cape cachant en partie le reste et des bottes – se redressa sur sa selle. Ses longues oreilles bougèrent ce qui signifiait qu’un bruit se trouvait non loin. En tout cas, tout de même assez en ce qui concernait un simple humain. Fronçant les sourcils, Luther se rendit compte que c’était le galot d’un cheval. Un cavalier approchait? Un Chevalier d’Émeraude?

Soudainement, son propre destrier se cabra et Luther du resserrer les reines pour réussir finalement à le calmer au bout de trente secondes. Une main douce – avec des griffes, mais l'Hybride pouvait être doux parfois – sur le cou du cheval noir, il vit alors passer à vive allure un poulain. Surpris par cette scène dont il ne s’était jamais attendu, le Chevalier rebroussa son chemin de suite, voir sur le coup de l’adrénaline, et par télépathie demanda à son cheval de rattraper le plus jeune.

Les branches aux sols et dans les airs n’aidaient en rien pour se frayer un chemin à travers la forêt. L’hybride faillit par deux, trois fois de se faire jeter au sol. Seulement, les jambes de son destrier était plus entraînées que celles du poulain. En peu de temps, Luther fut à sa hauteur touchant de sa main droite – à quatre doigts – et siffla quelques mots doux pour calmer la bête. Sur un ton affectueux qui ne lui ressemblait manifestement pas, il dit:

- À qui tu appartiens toi? En tout cas, tu as du lui donner une de ces frousses.

Souriant dans une mélange de satisfaction, de rire et d’entrain, Luther laissa passer le poulain sur ses devants. À l’aide de son pouvoir de lévitation, le Chevalier réussit assez rapidement à faire comprendre à l’animal d’aller dans la direction du Château d’Émeraude et non l’inverse. Pendant le trajet, Luther songeait d’où pouvait sortir le poulain.

*Le Château ou un paysan probablement.*

Haussant les épaules, il lui fut difficile de croire qu’il viendrait de ce premier lieu. En fait, l’Hybride mauve avait encore une bonne route à faire avant de s’y rendre. Bon, il ne fallait pas s’énerver. Le Chevalier passerait par les villages pour en apprendre plus. Optimiste comme toujours, il respira allègrement comme si ce ne serait qu’une mince affaire. Subitement, arrivé près de l’orée de la forêt, il lui vint des pleurs étouffés.

Puis, ce que ses oreilles démontrèrent, sa vue le perçut bien assez tôt. Deux jeune femmes assises sur une souche, l’une – à la belle chevelure blanche comme Shinylla - semblait consoler l’autre. Cette dernière se leva subitement d'un bon. Faisant signe au poulain d’arrêter de marcher près des deux personnes, Luther s’approcha à son tour et du haut de son cheval dit:

- Bonjour! Heu, veuillez m’excuser, mais est-il possible que vous avez vu ce poulain passer? Il était passablement énervé et j’aimerais bien retrouver son maître. Sauriez-vous d'où il serait partie en premier lieu?

Pointant le petit cheval d’un de ses doigts griffus, Luther songea de suite qu’il serait fort impolie de sonder les deux femmes surtout si ce qu’il y trouvait soit de la tristesse. L’hybride n’aimait pas vraiment voir des gens déprimés, cela lui faisait quelque chose. Descendant un peu son regard, il se mordit la lèvre inférieure – pas trop fort vu l’aspect de ses dents – nerveusement. Bon, il espérait ne pas avoir trop dérangé ici; il pouvait être sensible parfois, non?

par Invité Mer 17 Fév 2010 - 20:50

Lupine fut surprise de l'apparition de l'être mauve mais ne s'en offusqua pas. "Décidément c'est mon jour de rencontre" fit la palefrenière en passant une main dans ses cheveux d'un geste nerveux. Elle reconnu immédiatement son poulain.

- Oui, je vous remercie Chevalier, ce petit gredin s'est sauvé de mes écuries...enfin des écuries d'Émeraude.

Lupine marcha doucement jusqu'au poulain, parlant dans sa langue et détacha sa ceinture lentement afin de lui faire un licou. Le poulain se laissa faire, sa folle course l'avait fatiguée et il était maintenant prêt à retourner à la maison. Se retournant vers ses deux compagnons...

- Je vous remercie de votre aide ( Lupine hésita un moment avant de continuer, elle n'avait pas l'habitude d'autant parler...ni même de chercher à avoir de la compagnie mais aujourd'hui, elle avait dépassé bien des limites qu'elle s'était fixée. Se dirigeant vers le Chevalier) Je suis Lupine, je m'occupe des écuries d'Émeraude. ( en regardant Akeri et l'inconnu) Si le coeur vous en dit, je vous invite chez moi. L'endroit n'a rien à voir avec le château mais c'est confortable et plus calme qu'au palais.

Lupine était surprise de voir qu'elle en avait dit autant en une seule fois!

par Invité Sam 27 Fév 2010 - 10:56

La veille au matin, à l’aube, j’étais parti en direction d’Émeraude. Puisque je vivais près de la frontière d’Émeraude, le voyage fut plutôt court, mais extrêmement difficile. Ayant peu dormit la nuit précédente (j’avais, en effet, passé presque toute la nuit à tenter de me sortir d’un labyrinthe sous-terrain) , j’ai sommeillé en marchant tout le long du voyage. Heureusement pour moi, nous fûmes arrivés en fin d’après-midi, bien avant le crépuscule, et lorsque je signalai ma présence, on m’amena à ma chambre. Celle-ci ne comportait trois lits, dont aucun n’était occupé. Je pris celui de droite, et sans prendre la peine de me dévêtir ni de vider mon bagage, je m’endormis.
Je me réveillai aux premières lueurs de l’aube, surpris, car je n’avais pas l’habitude de dormir autant (mais bon je suis pardonné par la nuit presque blanche que j’avais passée!). Je me dépêchai de changer de vêtement et sortis en toute hâte pour allez déjeuner, Igora sur les talons. Voyant comme tout le monde semblait calme, j’allai voir un écuyer et celui-ci m’informa, amusé, qu’aujourd’hui était jour de congé pour les élèves. Je le remerciai et pris mon déjeuner calmement, puis je décidai de sortir du palais afin de visiter moi-même les alentours.
Je finis par quittai l’enceinte du château, attiré comme un aimant par la forêt. J’avais toujours aimé les bois, et celui près de chez moi, à Saphir, avait été mon sanctuaire secret depuis toujours. J’avançai donc d’un pas déterminé en direction des bois, jusqu’à ce qu’Igora intervienne :

-Tu n’as pas encore saisis ta leçon d’avant-hier? Tu as vraiment envie de te perdre dans ses bois?

Je soupirai et me tournai vers mon élémental, toujours sous sa forme renard.

-Igora, comment veux-tu que je me perde dans une forêt en plein jour? J’ai bien trop l’habitude des marches dans les bois! L’autre soir c’était différent, il n’y avait aucuns points de repères.

Je lui tournai le dos et continuai mon chemin vers cette magnifique forêt inconnue. Arrivé à l’orée de la forêt, je décidai de me diriger vers le sud. Je marchai un bon moment, conscient d’Igora qui ne me perdait pas de vue un seul instant, et des autres animaux qui nous observaient. Je cherchais une clairière qui pourrait me rappeler mon chez moi. Ne voulant pas trop m’égarer vers le sud, je changeai de direction au bout de quelques minutes. Je continuai ainsi un moment, puis j’entendis des voix. Conscient que si je pouvais les entendre, ils m’avaient sans doutes déjà entendus, je m’approchai d’eux sans faire attention aux bruits que je causais.
Ils étaient trois, beaucoup plus âgé que moi, ce qui me fit hésiter un moment. Je ne voulais pas interrompre une «discussion d’adultes», surtout que l’une des deux femmes semblait être un chevalier d’Émeraude. La seconde femme semblait palefrenier, puisqu’elle s’occupait d’un poulain, et l’homme avait la peau mauve. J’avais déjà entendu parler de ses hybrides, et celui-ci semblant plutôt sympathique, je ne le craignis pas. Je décidai finalement que me montrer serait plus sage, ne voulant pas qu’ils croient que je les espionnais. Je m’approchai afin d’être à la vu de tous, mais intimidé, je ne dis pas un mot.

par Invité Sam 27 Fév 2010 - 15:06

Lupine avait attendue une réponse de ses nouveaux compagnons mais elle comprit que leur lourd silence signifiait un refus de leur part et ne voulant pas se couvrir de ridicule, elle partit le coeur gros avec son poulain.

Elle avait à peine fait quelques pas lorsqu'elle remarqua un enfant suivit d'un renard, ou dumoins, de quelque chose qui avait la forme d'un renard puisqu'elle sentait que cet être n'était pas ce qu'il paraissait. Peu rassurée de sa première expérience avec le chevalier et l'homme à la peau mauve, Lupine ne savait que faire.

- Qu'est ce que tu fais ici gamin, fit elle un peu plus sèchement qu'elle ne l'aurait voulu. ( se baissant à sa hauteur et parlant un peu plus doucement) Tu ne devrais pas traîner ici, la forêt n'est pas un lieu pour toi. Je te raccompagne au château avant que quelqu'un ne te cherche.

Lupine ne savait pas si l'enfant la suivrait mais elle ne voulait pas l'effrayer non plus. Elle lui tourna donc le dos tenant le poulain par son licou improvisé.

par Invité Sam 27 Fév 2010 - 16:13

La palefrenier avait abandonné le chevalier et l'homme mauve et c'était approché de moi. Je rougit d'indignation lorsqu'elle se mit à me gronder, d'un ton que je n'appréciais pas dutout! Qui était-elle pour me parler ainsi, surment pas ma mère! Je pensai avec amertume que justement, ma mère, ne faisait pas assez attention à ce que je faisais, croyant à tord que je n'avais pas besoin d'elle. La femme s'éloigna en dirrection du château (etouais, après tout ça je savais encore où était le château!) et je décidai de la suivre, sans jeter un regard à cette homme mauve que j'aurais voulu connaître. Je décidai de paler à la femme blonde, puisque celle-ci s'était tut: Je n'aimais pas voyager silencieusement.

-Pour votre information Madame, je n'étais pas égaré. Je nerisque rien dans les forêts elles sont mes amies.

Puis après un moment d'hésitation, je décidai de lui poser la question qui me brûlait les lèvres.

-Mais qui êtes-vous?

Je me mis à rougir, depuis quand oubliais-je les bonnes manières? Je m'empressai de me présenter, car père disait toujours que si on souhaite connaître le nom d'une personne, il faut toujours donner le sien avant.

-Moi je suis Dannyko-Schwartzkopf de Saphir, élève d'Émeraude...

par Invité Sam 27 Fév 2010 - 18:07

Lupine sourit à l'enfant, ils étaient à présent éloigné des deux chevaliers et elle était soulagée. Désormais, elle s'était fait une promesse de ne plus adresser la parole à un chevalier, cela valait mieux pour elle. Cet enfant était différent par contre.

- Je suis Lupine, je m'occupe des écuries d'Émeraude. Je comprends que tu n'étais pas perdu mais tu dois savoir que cette forêt est dangereuse...non pas la forêt mais ceux qui la fréquente. Je m'en voudrait beaucoup si je te laissais te balader ainsi et qu'il t'arrivait quelque chose de mal. ( voulant changer de sujet) Ainsi, tu veux devenir Chevalier??? Y a t-il une raison profonde à ce choix?

par Invité Sam 27 Fév 2010 - 19:48

Une... raison? Enfaite, je ne m'étais jamais vraiment posé cette question, cela avait toujours été une évidence pour moi. Depuis toujours on m'entraînait pour m'envoyer à Émeraude pour y devenir chevalier, et je n'avais jamais songé à ne pas le faire. D'ailleur, cette idée me paraissait étrange.

-He bien non, j'ai toujours voulu être chevalier. Mon papa était magicien il m'a apprit à me servir de la magie pour que je vienne étudier ici. Ça à toujours été ce que je désir, de faire le bien. Je veux être chevalier parce que je suis capable de l'être.

Je souris, tout fier de ma réponse. Après tout, pourquoi chercher des poux là où il n'y en a pas?

-C'est un peu comme si je te demandais pourquoi tu es devenue palefrenier, tu comprend? As-tu jamais songé à changer de voie? Moi non. Mon avenir est avec Igora, dans un bel uniforme vert!

par Invité Sam 27 Fév 2010 - 20:21

Lupine sourit tristement, la naïveté de l'innocence l'avait toujours surprise. Oui, elle avait jadis désirée être autre chose, en fait, pendant longtemps elle avait été autre chose, elle avait été saltimbanque, elle avait été danseuse, elle avait été applaudie, admirée et même aimée, mais cela lui paraissait des siècles en arrière.

- Tu as bien raison jeune homme, mieux vaut parfois ne pas trop se poser de question. Seulement, il arrive parfois que nous devions faire des choix qui mène à autre chose...je suis bien heureuse pour toi que tu ais trouvé ta voie!

Lupine se referma soudainement, furieuse d'en avoir déjà trop dit. Il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas parlé à quelqu'un..."Cette maudite forêt est en train de me faire perdre la tête!!!" jura t-elle intérieurement.

par Invité Sam 27 Fév 2010 - 22:28

Je fis semblant dene pas avoir remarquer que Lupine avait délibérément éviter ma question, et je me tus, respectant le silence dans lequel la palefrenier s'était plongé. la route se fit donc un peu plus longue car silencieuse, même Igora ne dit pas unmot, ce qui n'était pas dans ses habitudes.
Lorsque nous arrivâmes aux portes du Château d'Émeraude, je suivis simplement Lupine, en dirrection de l'écurie. Je ne savais pas si elle désirait ma présence, et j'étais fortement embêté de devoir briser le silence le premier.

-Hum, tu préfère sans doutes que je te laisses tranquil maintenant

Mais je n'avais vraiment pas envie de m'en allez. La journée serait longue, et même avec Igora, je me sentais seul. La présence humaine me manquait terriblement, et même si ma mère était distante avec moi, elle était toujours là pour remplir le vide de la mort de papa.
Enfin, avant de venir ici elle l'était...

par Invité Dim 28 Fév 2010 - 0:10

(Je suis venue vous rejoindre dans la cour du château)

par Invité Dim 28 Fév 2010 - 9:44

Lupine, l'enfant, le renard et le poulain était à présent près de la cours aux portes d'Émeraude. Elle jeta un coup d'oeil au gamin. Le pauvre avait l'air tout triste.

- Tu viens avec moi??? J'ai besoin d'aide avec cette petite tête de mule ( désignant le poulain du menton) puis je dois manger... j'imagine que tu as besoin de manger aussi non???

Lupine continua sa route ( DIRECTION COUR DU CHÂTEAU)

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