De passage [Terminé]

La princesse de Turquoise se promenait tranquillement avec son cheval ce matin là. La température était chaude et agréable. Les rayons de soleil faisaient briller les cheveux sombres de la jeune fille. Salika vit la silhouette d'un homme sur son cheval. Elle n'osait pas trop s'approcher, surtout qu'elle n'était pas accompagnée de gardes de sécurité. Elle l'observait et le guettait en cachette. Il n'avait pas l'air dangereux, donc la princesse curieusse fit accélérer son étalon vers l'homme. Lorsqu'elle arriva vers lui elle lui dit :

-Que faites vous ici aussi tôt ?

Balco sentit l'approche de la princesse, une énergie royale et une posture très noble entourait la jeune Salika. Lorsqu'elle arrêta son cheval près du guerrier, Balco posa un genoux par terre (et oui j'ai pas de cheval!) et baissa la tête.

-Je me nomme Balco De shola, je suis voyageur vers nul part.

L'homme se remit debout et posa ses yeux bleus sur la jeune princesse. Il lui fit un sourire charmant et commença sur un ton doux.

-Comment vous nommez-vous?

Balco semblait très élégant. La princesse débarqua de son cheval et lui dit fièrement mais très modestement:

-Je suis la princesse Salika de Turquoise, fille de Olivai de Turquoise.

Salika se demandait si cet homme voyageait toujours seul. Elle trouvait que c'était un peu indiscret comme question. Elle se mit à marcher avec l'inconnu, mais sa curiosité la hantait toujours. Elle finit par céder et lui demander :

-Êtes vous toujours seul ?

Un sourire se dessina sur les lèvres de l'homme, une jeune femme très polie et très curieuse était cette jeune princesse. Il resta un moment en silence pour voir la réaction de la jeune femme et lorsqu'il la sentit vraiment curieuse il continua sur le même ton de voix doux et amical:

-Je voyage en effet seul, mais la nature et le vent me tiennent compagnie. Être libre n'est pas si déplaisant que cela, c'est certain que quelque fois la solitude devient déprimante mais il y a toujours du bon en tout!

Salika adorait être seule aussi, même si ses moments de solitude n'étaient pas nombreux. Elle comprenait l'homme, mais à quelque part, elle se demandait comment il faisait pour être heureux. Envisageait-il d'avoir une femme ou des enfants? Que ferait-il? Mais si c'était son destin.. Plein de questions hantaient l'esprit de la princesse. Sa curiosité habituelle se tût et sa gêne peu apparente prit surface. Elle ignorait quoi dire, elle ne voulait pas être impolie. Elle faisait tout simplement signe de la tête afin d'aprouver le jeune homme. Elle finit par ajouter :

-Moi je suis constamment entourée de gens au château,ou bien de gardes. C'est très rare que ma mère me laisse seule...

Balco sourit à nouveau, cette princesse était définitivement plus courageuse que la plupart des nobles de ce continent. Le voyageur ne savait que trop pensé, il arrivait à déchiffrer les émotions de la jeune fille mais il ne savait aps comment on se sentait sans cesse entouré de gens.

-En ce moment vous n'êtes pas entouré de plusieurs gens, être seul est en fait une liberté morale et psychologique totale, aucun compte à rendre, aucune pression et je prends le temps qu'il me faut pour aller la ou je veux aller.

Salika aimait bien la façon de penser de cet homme. Elle était diférente de celle des autres. La princesse se sentait tranquille en ce moment. Elle pouvait réfléhir, en sachant que sa mère ou les gardes ne seraient pas inquiets de son comportement.

-Mais c'est difficile de se sentir seul au monde lorsque tu es entourée d'une dizaine de personnes qui te parlent tous en même temps et qui veulent tous une opinion...

La princesse vit dans sa tête des images au château. Sa mère, le petit Nodas et les servantes du château. C'était difficile parfois, mais Salika aimait bien être entourée. Maintenant, elle goûtait à la tranquilité avec un pur étranger. Elle ignorait si elle en avait le droit, mais elle resta à ses côtés quand même.

Olivai avait prit la décison d'aller se promener dans les villages avec Nodas .Elle arriva pas très longtemps après sa fille mais elle ne le savait pas .Les paysans dormait presque tous .Quand elle vu un femme et un homme se promener .Elle reconnu le cheval de sa fille .Elle leva un sourcil en passant que sa fille se cachait avec un homme mais peut-être .Elle lit les penser de sa fille et eu un sourire .Elle patie au galop et dit dans sa tête pour Nodas :

**Donne lui deux coup pour qu'il par au galop**

Elle arriva et descendit de son cheval et dit à Balco:

-Bienvenue à Turquoise messir .

Elle regarda sa fille et ensuite elle demanda à l'homme :

-Puis-je savoir votre nom s'il vous plait.

Balco vut venir les deux chevaux du faubourg du village, une énergie royale se dégageait de la première personne qui était une femme et le petit garçon avait une aura ressemblant étrangement à celle de Balco. Il sourit en voyant la reine du royaume s'approcher aux trots.

-Vous n'êtes pas seule bien longtemps fit le jeune homme en direction de Salika.

Le voyageur baissa sa tête en signe de soumission à la noblesse et releva ses yeux azures sur la très jolie reine.

-Je suis Balco de Shola votre majesté, votre royaume est très beau et je passe simplement ma route. Je ne voulais pas de mal à votre fille, je suis désolé si vous l'avez crut.

Salika était plutôt embarassée par la situation. Elle se pleignait de jamais être seule, et pendant un des seuls moments où elle était tranquille, sa mère arriva avec son petit frère adoptif. Elle fit une révérence à sa mère et lui parla sur un ton plutôt sec :

-Que faites-vous ici, Mère ?

La princesse regarda Balco. Il semblait trouver la situation plutôt amusante. Salika n'y trouvait rien de drôle. Un éclair de colère bouillonnait en elle, elle était fâchée. Ele garda ses remarques assez désobligeantes pour elle même. Olivai regarda sa fille très froidement, mais ne lui dit rien à propos de son arrogance.

Olivai regarda sa fille et dit à Balco:

-Enchanté messir je suis Olivai de Turquoise et comme vous l'avez devinez je suis la mère de cette enfant et je sais que vous ne lui voulez pas de mal.

Olivai n'aimez pas beaucoup l'arrogance de sa fille mais lui répondit volontier:

-Pour répondre à ta quastion ma fille je montre le royaume à Nodas .Je lui avait promit .

Elle se tourna et regarda Nodas .

Salika était plutôt fâchée. Elle dit à sa mère sur un ton plus gentil, afin qu'elle la pardonne :

-Excusez-moi, Mère. Je tâcherai d'être polie avec vous.

Elle regarda le petit Nodas, l'air perplexe. Il était déçue de la réaction de sa grande soeur. Salika dit à sa mère :

-Mère, je crois que cet homme est bon. Vous pouvez partir, s'il y a quelque chose chose j'appellerai un des gardes en criant, ou bien je m'enfuirai avec mon cheval, Kayla.

Elle espérait tellement que sa mère parte et qu'elle puisse continuer de parler avec Balco. Elle ignorait pourquoi, mais cet homme l'intrigait plus que tout au monde.

Olivai prit son temps et alla vers son cheval et fit signe à Nodas de se préparer .Elle regarda Balco et dit:

-Messir Baco je vous invite dans mon château si vous voulez rester un peu plus longtemps que prévu dans mon royaume.

Elle regarda sa fille en attendant la reponse du jeune homme.

Balco regarda la reine avec des yeux doux, une douceur et une féminité s'émanait de cette femme ravissante. Il regarda le petit homme derrière la reine et lui sourit il posa ensuite son regard sur la princesse et lui fit un clin d'oeil. Un petit repos ne lui ferait pas de tort. Il posa son regard azur sur la reine et baissa la tête.

-Il me fera plaisir d'accepter votre hospitalité, nous ne sommes qu'à quelques minutes de marche de votre château, prenez les devants j'accompagnerais votre fille jusqu'à là.

Il fit un clin d'oeil à la reine et par la pensé lui envoya un message (mp) Balco commença à marcher en direction du château.

Salika était d'accord à l'idée d'accompagner Balco jusqu'au château.Sa mère se fit plus hospitalière qu'à l'habitude, ce qui étonna la princesse. Elle dit à sa mère :

-C'est très gentil de votre part.

Balco semblait apprécier la reine Olivai. Cela se comprenait très bien, puisqu'elle était si gentille. Elle avait su bien élever sa fille en même temps de s'occuper de son royaume. Salika admirait sa mère plus que tout au monde et elle espérait être aussi bonne qu'elle plus tard. Elle continua de marcher avec Balco qui se faisait toujours aussi discret. Ignorant quoi lui dire, elle attendit qu'il dise quelque chose.

Balco laissa les chevaux royaux prendrent de l'avance, il regarda ensuite la jeune princesse. Il ne connaissait pas beaucoup les gens de turquoises et à vrais dire, il ne parlait pas souvent à qui que se soit.

-Votre pays est très jolie, vous pouvez en être fière. Je ne suis pas habitué à la présence de quelqu'un pardonnez moi mon manque de... de discussion si je peux me le permettre.

Salika se mit à rire à cette remarque. Elle avait l'habitude de faire d'énormes discours, elle parlait beaucoup et elle était très entourée. Mais en ce moment, elle ignorait quoi dire. Alors elle se mit à l'interroger sur lui, afin d'en savoir plus. Cela les ferait au moins un peu discuter.

-Balco, si cela n'est pas trop indiscret, vous avez quel âge?

Elle était polie, mais elle ignorait complètement l'âge de cet homme. Même en le regardant pendant plusieurs heures, elle ne saurait pas lui donner d'âge en particulier.

Balco se surprit de penser que son âge ne serait pas représentatif de son aspect. Il réfléchit et décida d'expliquer son histoire à cette jeune princesse.

-Mon âge est de bientôt 22 ans, mais mon visage représente celui d'un homme de 30 ans. Ma longévité est celle des fées dut au sang de ma mère, mais mes traits son ceux des humains. Mon apparence d'homme mur renferme un coeur jeune mais sage. Selon mes parents je viverais jusqu'à 130 ans humains et j'aurais alors l'aspect d'un homme de 50 ans. Mes années juvéniles ont été rapide mais mon âge adulte persistera. Je ne sais si vous comprenez ce que je veux dire. Bon assé parlé de moi et vous quel âge avez vous?

Plus Balco parlait, plus il impressionnait Salika. Il devait avoir été très instruit. Salika était plutôt mal à l'aise de parler de ses origines, mais cet homme la mettait en confiance. Elle lui dit donc :

-Hey bien, j'ai 17 ans, mais j'en aurai bientôt 18. Vous connaissez déjà brièvement ma mère la reine Olivai et mon petit frère adoptif Nodas, que vous avez vu rapidement aussi. Vous devez vous demander qui est mon père... Mais je l'ignore. Je suis née d'un viol, mais je n'ai jamais voulu savoir qui était mon père, même si ma mère le sait.

Elle était plutôt embarassée. Disons que de naître d'un viol n'était pas forcément la meilleure chose au monde, surtout pour une princesse.

Balco envoya une petite vague d'apaisement comme sa mère lui envoyait lorsqu'il se sentait tendu. Balco n'était pas bien placer pour juger qui était digne de noblesse ou qui ne l'était pas, il était le fruit d'une union mal vue par les deux peuples et un sang mêllé.

-Nous ne choisisons pas nos origine mais vous avez votre destin en main, oubliez les blessures du passé et concentrez vous sur ce que vous allez apporter aux vôtres.

Les paroles de Balco rassurèrent Salika. La presqu'adulte avait plein d'interrogations à son sujet, alors, aussi polie qu'à l'habitude, elle lui demanda :

-Balco, vous n'avez pas de demeure fixe? Vous n'êtes pas marié et vous n'envisagez point d'avoir des enfants un jour?

Étant donné que l'homme voyageait presque toujours, il ne devait pas avoir une maison ou bien une ferme à un endroit précis. Il devait loger chez des amis... Ou bien il s'installait à ses moyens. Mais tout ce qu'elle savait, c'était que cette nuit, il allait passer une nuit au maginifique château de Turquoise.

Balco ne savait aps si il devait s'aventurer sur le territoire de son existence quotidienne. Pas toujours fier de ses actes mais les assumants, il n'était certainement pas le modèle pour des enfants.

-J'ai déjà été fixe dans un endroit mais j'ai décidé de vivre ma vie pleinement après la garde d'élité d'Opale, j'ai décidé de rendre justice à ma façon. Et pour répondre à votre question je ne me plains pas de mon existence même si des fois la joie n'a pas sa place dans celle-ci.

Balco pensa que la vie d'une princesse devait être une vie bien remplit de politesse et de courtoisie et beaucoup de bonheur accompagnant celle-ci.

-Vous devez bien vivre dans ce magnifique royaume?

Salika hésita un peu avant de répondre à la question. Certes, elle avait toujours été heureuse et elle n'avait jamais rien manqué. Mais la vie au château n'était pas toujours rose.

-La vie royale n'a pas l'air de ce que l'on croit. Les gens pensent en général que nous avons beaucoup d'argent, nous avons aucun problèmes. Mais c'est faux. Il faut apprendre la politesse. J'ai été impolie une fois avec mon grand-père, et je n'ai jamais recommencé, ma mère était si furieuse... Il faut toujours se tenir droit, et être le plus féminine possible... Ce n'est pas toujours amusant.

Salika se rappellait de comment elle avait été sermonée le jour où elle avait 13 ans et qu'elle avait été très impolie avec le père de la reine Olivai. Elle se changea les idées, en pensant à autre chose, ce n'était qu'un mauvais souvenir.