Les Chevaliers d'Emeraude
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Message par Myria Lun 14 Sep 2009 - 20:07

[Lisez bien le tout.]

L'Institut de Recherche Scientifique de Rhodium était probablement un des endroits les plus évolués de tout Enkidiev et les plus réputés en matière de nouvelles technologies. Ils avaient mis au point les choses les plus folles, les plus impossibles au temps des premiers Ordres de Chevalerie, créant l'inconcevable. Rhodium, au tout début, n'était bien sûr pas plus évolué qu'Émeraude l'ait désormais. Les premiers pas vers la technologie dataient de plusieurs dizaines d'années, peut-être même cent ans et plus: il y avait longtemps que les gens avaient arrêté de compter le temps que les séparait du passé. C'est donc au bout des ces plusieurs et longues années, au fil des essais et des erreurs, que Rhodium devint ce qu'il était, s'étendant à d'autres Royaumes avec leurs technologies, alors que d'autres s'obstinaient à tourner le dos à tout ça, vivant plutôt du même style de vie que le dernier des Ordres des Chevaliers d'Émeraude, celui où une certaine Illia avait été chef, et où la mystérieuse femme Chevalier d'Émeraude Akeri venait.

Étant donné la grande avancée technologique que Rhodium était venu à posséder, il était évident que l'Institut de Recherche bénificiait de grandes possibilités quant au développement de toutes ces machines qui facilitaient la vie(et la ruinaient, mais ça, c'est vite étouffé par les dirigeants). Ils inventèrent presque tout, allant de l'électricité aux téléporteurs. Ces derniers, par ailleurs, étaient parfois le seul symbole technologique de certaines contrées. Ils vinrent finalement à créer plusieurs moyens de transports, dont un moyen très spécial et jugé dangereux parmi les hauts placés au sein de l'Institut: le projet ALF-177.

Le projet ALF-177 avait été initialisé par un couple de chercheurs, Samuel et Mary-Izadora Shanwe. Ils avaient présentés le projet il y avait de cela maintenant 12 ans(ce genre d'informations récentes étaient gardées dans une base de données), annonçant à l'Institut la possibilité de conquérir le ciel. Aussitôt charmés, il ne fallut que quelques semaines pour que les deux chercheurs reçoivent la permission de procéder et monter leur équipe qui participerait à l'élaboration. Tous les scientifiques, ouvriers, monteurs et électroniciens de l'Institut étaient profondément intéressés et intrigués sur comment ils allaient réussir leur coup, tous enthousiastes à l'idée de commencer à travailler sur ce qu'ils croyaient pouvoir être un des plus grands achèvements depuis plusieurs années.

Le projet allait bon train, les scientifiques étaient absorbés par leurs écrans d'ordinateur, les ouvriers, à monter le premier modèle de test, et les électroniciens, à créer les puces électroniques, disques durs et autres composantes de l'engin. Les deux superviseurs du projet veillaient à ce que tout aille sans problème, et veillaient à former des gens qui piloteraient ces grands engins. Vint enfin alors le moment décisif. Le projet ALF-177 approchait à sa fin, après presqu'une année entière de préparations et de construction.

Le premier test fut un véritable succès. L'engin décolla et se posa sans aucun problème, tout marchait comme sur des roulettes. Mais il ne fallait pas crier victoire trop vite: il fallait encore une autre série de tests pour qualifier l'engin de prêt à être répliquer pour en faire profiter la population. Un deuxième test fut sédulé pour deux semaines plus tard, puis un troisième, encore 2 semaines plus tard. Le jour du 4e essai, cependant, quelque chose sembla aller un peu croche. Le pilote, dès qu'il fut sorti de l'engin qu'il venait de faire atterir avec visiblement beaucoup de difficulté, fut interrogé immédiatement. Une petite défectuosité quant au volant, apparemment. Un 5e essai allait devoir être marqué à l'horaire, puis un 6e, l'erreur continuant de se répèter.

Au 10e essai de vol, vaisseau test numéro 3, presque 2 ans après l'acceptation du projet par le Conseil de l'Institut de Recherche, le vaisseau était prêt. Samuel et sa femme étaient montés à bord, pour faire une conclusion à leur projet, pour le juger apte ou inapte encore à être utilisé à grande échelle. Tous deux étaient assis de chaque côté du pilote et co-pilote, cahier de notes et sylo en main. À l'extérieur, on s'éloigna de la piste de décollage. Les moteurs s'enclenchèrent avec quelques touches au clavier du tableau de bord. Lentement, les moteurs firent avancer l'engin gigantesque. Après quelques instants, le pilote fit une première tentative pour le décollage, réussie. Tout semblait aller bon train, quand, quelques minutes plus tard, après que les freins d'atterissage furent remonter, quelque chose secoua le vaisseau. Tous dans la cabine de pilotage figèrent.

- Que se passe-t-il?

- Je ne sais pas!

À peine ces mots furent-ils fini d'être échangés, que le vaisseau retombait durement au sol, explosant dans le vaste espace vide de test, secouant le sol et horrifiant tous les gens qui étaient restés au sol. Celui en charge des communications répèta avec insistance plusieurs fois les noms des pilotes et des scientifiques, alors que la sécurité des incendies s'occupaient d'éteindre le feu qui ravageait le vaisseau. La mort de tout son équipage fut déclarée quelques heures plus tard; c'était la fin du projet ALF-177.

---------------

Le dossier fut jeté sur la table vitrée, juste devant le garçon aux cheveux blonds, debout, vêtu de la caractéristique blouse des chercheurs de l'Institut. Le logo de cette dernière était apposé sur l'épaule et la poche sur la poitrine, signifiant l'appartenance du jeune homme à l'Institut. Derrière lui, une jeune femme jouait nerveusement avec ses mains, l'air inquiet et quelque peu abattu. Les yeux dorés du garçon se posèrent sur le dossier, quelques papiers dépassant ici et là à cause de l'impact sur la table. À l'autre bout de cette table, un conseil de 6 personnes, normalement 7 puisque lui-même en faisait parti, le regardait, mal à l'aise. Le président du conseil se leva, les deux mains posées sur la table, l'air sérieux.

- Je suis désolé, mais je me dois de vous refuser l'autorisation, fit-il. Lorsque l'on choisit de bannir un projet, il est très rare que nous revenions sur notre décision. C'est pour la sécurité de tous les citoyens de Rhodium, et de tout le reste de la population des autres Royaumes. Vous comprenez?

Le scientifique releva les yeux lentement vers le Conseil. Il eut un mince sourire, des yeux compréhensifs.

- Bien sûr. Je suis vraiment désolé de vous avoir fait perdre ainsi votre temps, dans ce cas, messieurs.

Après avoir saisit le dossier, il tourna les talons, se dirigeant vers la sortie, flanqué de la jeune femme qui dut jogger pour garder son rythme. Le jeune homme marchait vite, le poing serré à ses côtés, alors que sa main chiffonnait presque le dossier portant épais qu'il tenait dans l'autre.

- Aster! l'appella-t-elle. Aster!

Il finit par ralentir, lui permettant de le rattrapper, puis s'arrêta complètement. Elle vint se planter devant lui, l'air sérieux.

- Qu'est-ce qu'il y a, Charlotte?

- Qu'est-ce que tu comptes faire, maintenant?

Aster la regarda un instant, dans ses grands yeux verts, avant de détourner le regard, le visage dur.

- Je passe à l'autre option. C'est aussi simple que cela, Charlotte.

- Tu es fou? Si tu te fais attrapper...

- Dois-je comprendre que tu ne me soutiens plus? cracha-t-il, ramenant des yeux froids sur elle.

Charlotte ne broncha pas, bien qu'elle eut envie de reculer. Il pouvait être si intimidant. Elle soutint plutôt son regard.

- Je n'ai jamais dis cela... Mais pense aux conséquences.

Aster lui lança un autre regard noir et froid, avant de faire un pas vers l'arrière, la contourner et la dépasser pour recommence à marcher. Charlotte resta figée un moment, alors qu'elle écoutait le bruit de ses pas résonner dans l'immense couloir. Elle se mordilla la lèvre. Elle allait probablement le regretter. Elle se retourna vers lui, pour voir qu'il s'était arrêté et la regardait.

- Je sais que les autres vont te suivre.

Aster roula des yeux, avant de les remettre sur la jeune femme devant lui.

- Et toi?

Un moment de silence. Puis...

- Oui. Je vais... avertir les autres.

Sur ces mots, elle se retourna et partit à la course. Elle tenait à tout prix que le projet soit ressuciter de ses cendres. Ça lui tenait à coeur. Et ça tenait à coeur aussi à Aster. Elle accéléra, voulant atteindre le local où toute l'équipe qui avait voulu le projet réinitialisé était, voulant les avertir au plus vite du changement de plan. Un plan radical, et qui pouvait s'avérer dangereux et dans le domaine de l'impossible. C'était la spécialité de Rhodium: créer et braver l'impossible. Ils réussiraient. Elle en était sûr.

Il la regarde partir, planté là. Dès qu'elle fut hors de vue, un sourire presque machiavélique se dessina sur les traits du jeune homme, alors qu'il laissait tomber le dossier sur le sol, éparpillant son contenu dans le couloir. Il n'aurait plus besoin de tout ça, désormais. Tout en continuant de sourire, il tourna les talons, les mains dans son sarreau, pour aller lancer et organiser les premières phases de son plan.

Manipulateur, trompeur et fou: c'était à peu près ce qui décrivait le mieux Aster Shanwe.

[Petites précisions: Le bout avec Aster se passe dans le présent. Celui avec les parents d'Aster, dans le passé, il y a 12 ans. Le projet inital et la résurrection du projet se font à Rhodium tous les deux, dans l'Institut.]
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