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Le retour d'un sorcier
par Invité Mer 30 Avr 2008 - 17:16
Kyllian apparut dans un nuage de fumées noires. Le sorcier n'était pas revenu sur Irianeth depuis des lustres. Roi de Béryl avant tout, il voulait s'assurer de la prospérité de son royaume. Quand il avait été sûr que tout allait bien, il était disparut pour réapparaîte sur les plages du continent noir. Un frisson lui glaça l'échine. Il n'avait jamais aimé cet endroit, mais le roi n'était pas connu pour être un trouillard. Même que quand il n'avait pas le choix d'obéir à son maître, il tuait avec un sang froid épeurant. Le sorcier pardusses elfique regardait partout autour de lui. Malgré l'apparence maléfique de l'endroit, Irianeth était un endroit assez charmant. Peut-être parce que Kyllian s'y était habitué au fil des années.
Le conseiller de l'Empereur s'arrêter au niveau de la place au dragon. évidemment, il devait pas trop s'aventurer sans faire attention, car les dragons ne reconnaîtraient peut-être pas son odeur. Il se tourna vers l'océan et regarda les vagues noirs déchiqueté les récifs. Il s'assit finalement sur une pierre, désespéré. Comment allié devoirs et familles dans une vie d'homme sorcier qui essaie de défendre Enkidiev en même temps qu'il essaie de le détruire? Il ne pouvait pas rester double jusqu'à la fin de sa vie. Il devra certainement choisir entre le bien et le mal...mais avec tout ce qu'il y avait en jeu...et de plus, il n'avait plus le même dégoût qu'autrefois pour le meurtre.
Le roi de Béryl se figea soudainement. Le premier Empereur, Kharn, avait-il réussit quelque chose que Kyllian essayait de combattre. Le pardusse devenait-il chaque jour qui passait un peu plus sorcier, un peu plus maléfique? Kyllian regarda la mère. Il pensa à ses mauvais agissements, revoyant les scènes de ses massacres. La révélation fut pire qu'un coup de fouet...il n'éprouvait plus aucun remords...était-ce même de la satisfaction qu'il ressentait? Il déglutit, conscient que plus il restait sur cette île ou au service d'Irianeth, plus son âme descendant vers les ténèbres...
Il eu une faible pensé pour le Chevalier Illia, douce demoiselle aveugle, mais si sage qui avait ravi le peu de lumière qui lui restait. Cette femme le hantait plus que l'avait hanté sa propre femme. Le baiser. pourtant éphémère, qu'elle lui avait donné avait brûlé ses lèvres pour n'en faire que cendres. Il baissa le regard sur ses pieds. Jamais on n'avait pu voir Kyllian de Béryl aussi abbatu et en désespoir.
Le conseiller de l'Empereur s'arrêter au niveau de la place au dragon. évidemment, il devait pas trop s'aventurer sans faire attention, car les dragons ne reconnaîtraient peut-être pas son odeur. Il se tourna vers l'océan et regarda les vagues noirs déchiqueté les récifs. Il s'assit finalement sur une pierre, désespéré. Comment allié devoirs et familles dans une vie d'homme sorcier qui essaie de défendre Enkidiev en même temps qu'il essaie de le détruire? Il ne pouvait pas rester double jusqu'à la fin de sa vie. Il devra certainement choisir entre le bien et le mal...mais avec tout ce qu'il y avait en jeu...et de plus, il n'avait plus le même dégoût qu'autrefois pour le meurtre.
Le roi de Béryl se figea soudainement. Le premier Empereur, Kharn, avait-il réussit quelque chose que Kyllian essayait de combattre. Le pardusse devenait-il chaque jour qui passait un peu plus sorcier, un peu plus maléfique? Kyllian regarda la mère. Il pensa à ses mauvais agissements, revoyant les scènes de ses massacres. La révélation fut pire qu'un coup de fouet...il n'éprouvait plus aucun remords...était-ce même de la satisfaction qu'il ressentait? Il déglutit, conscient que plus il restait sur cette île ou au service d'Irianeth, plus son âme descendant vers les ténèbres...
Il eu une faible pensé pour le Chevalier Illia, douce demoiselle aveugle, mais si sage qui avait ravi le peu de lumière qui lui restait. Cette femme le hantait plus que l'avait hanté sa propre femme. Le baiser. pourtant éphémère, qu'elle lui avait donné avait brûlé ses lèvres pour n'en faire que cendres. Il baissa le regard sur ses pieds. Jamais on n'avait pu voir Kyllian de Béryl aussi abbatu et en désespoir.
Invité- Invité
Re: Le retour d'un sorcier
par Invité Mer 30 Avr 2008 - 17:49
La matinée avait été douce et paisible. Deux mots en parfaite contradiction avec le continent du contexte. Comment un endroit aussi sombre, morbide et pestillantiel pouvait-il générer un peu de bonheur, voir de vies heureuses. N'importe qui se serait poser, en toute logique, cette question simple et à la fois compliquée. Tant de meurtres étaient attribués à cet enfer de douleur de manigances. Tant de plans diaboliques avaient été élaborés dans cet antre maléfique. Et pourtant... pourtant la vie et ses composantes avait réussi à faire son petit bout de chemin. Semant çà et là des graines de futiles bonheurs. Car ceux qui éprouvaient ce sentiment en de contrées si nébuleuses n'avaient d'autres choix que de vivre leur émotions à la va-vite, de peur qu'on les surprenne à être un tantinet humain.
Cependant, cette vérité s'appliquait-elle vraiment à toute parcelle de vie d'Irianeth? Non, bien sûr que non. Il y avait de l'amour. Oui oui, de l'amour. De la compassion et de la générosité. Maria, fillette d'à peine six ans, y croyait dur comme fer. Vraisemblablement, un petit bout de gentillesse aussi pure n'appartenait pas à ce continent de cruauté. Et qu'en était-il de sa mère? Son père? Et ses frères et soeurs? Étaient-ils différents comme elle l'était? Sa mère était tiraillée, la tristesse de ses traits en témoignait. Son père était juste, mais sous l'emprise d'une entité plus puissante. Et ses frères et soeurs... ils étaient tous si loin d'elle. Il s'émerveillaient sur le maniement d'une arme plutôt que sur le miracle de la vie, comme l'enfant l'avait fait avec Blackie, ce petit papillon noir qu'elle avait rencontré. Non, tout sur ces terres maudites n'étaient pas que poussières et désespoirs.
Alors il n'y avait pas vraiment de contradiction à émettre la phrase: "La matinée avait été douce et paisible." Car c'était ce qu'elle avait été. Maria s'était réveillée sur son lit de paille avec le chaleureux sourire de sa mère. Elle avait eu droit à un déjeuner chaud, chose assez rare considérant que les insects avaient peur du feu. Et puis la fillette était partie se promener. Elle passait souvent son temps en solitaire, se désintéressant des autres enfants ou insects qui étaient pour la plus-part cruels, surtout dans la ruche. Aujourd'hui, elle avait décidé d'approcher un peu plus la mer.
Cet étendue d'eau attirait beaucoup son innocence juvénile. Elle avait pu l'admirer de loin, mais sa mère lui avait toujours interdit de l'approcher. Apparemment, il y avait une horde de dragons qui la couvait. Toutefois, ce matin là, Maria ne voyait aucune bête sur les berges. Du même fait, elle n'y vit aucun inconvénient à aller y faire un tour. C'était sans risques, non?
Non. Il y avait environ une demi-heure qu'elle marchait sur les berges, évitant avec adresse les galats les plus tranchants. Tout cela était bien après le nuage noir qui s'était formé, laissant au passage un sorcier mutilé par les dilemmes de son coeur. L'enfant marchait, innocement, sans prendre garde au danger qui l'a guettait du haut d'une colline. Une femelle. Affamée. Elle s'était mit à chantonner doucement, jusqu'à ce qu'un immense coup de vent la projette au sol. Sans avertissement, elle heurta de son genoux une pierre dure et coupante. Maria poussa un petit cri de douleur, sentant le sang chaud lui couler sur le mollet. Ce petit cri fut innintelligible puisque qu'il fut couvert par un autre. Beaucoup plus rauque et fort, il déchira les tympans de la fillette. Comprenant en un éclair ce qui se dressait derrière elle, elle ne prit même pas le temps de regarder et prit les jambes à son cou.
Heureusement pour elle, elle apperçut au loin cette homme désespérer. Sans perdre une seconde, elle accéléra la vitesse de sa course, en dépit de sa blessure fulgurante de douleur. Derrière elle, la dragonne s'amenait à une folle vitesse, ne laissant pas grand espace entre son repas et elle. Le sol tremblait sous ses pas titanesques. Maria haletait, crachotait, mais tenait bon. Plus elle courait, plus elle sentait ses forces l'abandonner. Pourtant, un flot d'adrénaline l'a tenait sur pied. Finalement, elle arriva devant l'homme. Sur le coup, l'enfant ne fut pas convaincue qu'il puisse la protéger, mais le crit perçant du dragon la décida. Affolée, elle se cramponna à l'homme, lui sautant d'abord dans les bras tout en criant:
-SAUVEZ-MOOOOOOI!!!!!
(hihihihih!!! J'avais de l'inspi dis-donc!! ^^)
Cependant, cette vérité s'appliquait-elle vraiment à toute parcelle de vie d'Irianeth? Non, bien sûr que non. Il y avait de l'amour. Oui oui, de l'amour. De la compassion et de la générosité. Maria, fillette d'à peine six ans, y croyait dur comme fer. Vraisemblablement, un petit bout de gentillesse aussi pure n'appartenait pas à ce continent de cruauté. Et qu'en était-il de sa mère? Son père? Et ses frères et soeurs? Étaient-ils différents comme elle l'était? Sa mère était tiraillée, la tristesse de ses traits en témoignait. Son père était juste, mais sous l'emprise d'une entité plus puissante. Et ses frères et soeurs... ils étaient tous si loin d'elle. Il s'émerveillaient sur le maniement d'une arme plutôt que sur le miracle de la vie, comme l'enfant l'avait fait avec Blackie, ce petit papillon noir qu'elle avait rencontré. Non, tout sur ces terres maudites n'étaient pas que poussières et désespoirs.
Alors il n'y avait pas vraiment de contradiction à émettre la phrase: "La matinée avait été douce et paisible." Car c'était ce qu'elle avait été. Maria s'était réveillée sur son lit de paille avec le chaleureux sourire de sa mère. Elle avait eu droit à un déjeuner chaud, chose assez rare considérant que les insects avaient peur du feu. Et puis la fillette était partie se promener. Elle passait souvent son temps en solitaire, se désintéressant des autres enfants ou insects qui étaient pour la plus-part cruels, surtout dans la ruche. Aujourd'hui, elle avait décidé d'approcher un peu plus la mer.
Cet étendue d'eau attirait beaucoup son innocence juvénile. Elle avait pu l'admirer de loin, mais sa mère lui avait toujours interdit de l'approcher. Apparemment, il y avait une horde de dragons qui la couvait. Toutefois, ce matin là, Maria ne voyait aucune bête sur les berges. Du même fait, elle n'y vit aucun inconvénient à aller y faire un tour. C'était sans risques, non?
Non. Il y avait environ une demi-heure qu'elle marchait sur les berges, évitant avec adresse les galats les plus tranchants. Tout cela était bien après le nuage noir qui s'était formé, laissant au passage un sorcier mutilé par les dilemmes de son coeur. L'enfant marchait, innocement, sans prendre garde au danger qui l'a guettait du haut d'une colline. Une femelle. Affamée. Elle s'était mit à chantonner doucement, jusqu'à ce qu'un immense coup de vent la projette au sol. Sans avertissement, elle heurta de son genoux une pierre dure et coupante. Maria poussa un petit cri de douleur, sentant le sang chaud lui couler sur le mollet. Ce petit cri fut innintelligible puisque qu'il fut couvert par un autre. Beaucoup plus rauque et fort, il déchira les tympans de la fillette. Comprenant en un éclair ce qui se dressait derrière elle, elle ne prit même pas le temps de regarder et prit les jambes à son cou.
Heureusement pour elle, elle apperçut au loin cette homme désespérer. Sans perdre une seconde, elle accéléra la vitesse de sa course, en dépit de sa blessure fulgurante de douleur. Derrière elle, la dragonne s'amenait à une folle vitesse, ne laissant pas grand espace entre son repas et elle. Le sol tremblait sous ses pas titanesques. Maria haletait, crachotait, mais tenait bon. Plus elle courait, plus elle sentait ses forces l'abandonner. Pourtant, un flot d'adrénaline l'a tenait sur pied. Finalement, elle arriva devant l'homme. Sur le coup, l'enfant ne fut pas convaincue qu'il puisse la protéger, mais le crit perçant du dragon la décida. Affolée, elle se cramponna à l'homme, lui sautant d'abord dans les bras tout en criant:
-SAUVEZ-MOOOOOOI!!!!!
(hihihihih!!! J'avais de l'inspi dis-donc!! ^^)
Invité- Invité
Re: Le retour d'un sorcier
par Invité Mer 30 Avr 2008 - 18:08
Kyllian entendit le cri du dragon assez rapidement. Le sorcier tourna sur lui-même et n'eu aucun mal à apercevoir la femelle dragonne. Évidemment, il ne savait pas si elle le reconnatrait. Il chercha dans sa mémoire pour retrouver le nom de cette bête. Sekrina. Voila, ça lui revenait. Il avait tant tenté de tout oublié de cet île, mais Kyllian adorait les dragons. ça lui avait pris des décennies avant de se faire accepter par ces créatures. Il les nourissait quand il le pouvait. Qui le remplaçait lorsqu'il n'était pas là? Sûrement personne, puisque peu de monde aimait ces bêtes. Le roi de Béryl les adorait. C'était la seule chose de positive qu'il voyait sur ces terres désertiques, désolés et inhospitalières.
Il avait bien vu Sekrina, mais il venait tout juste de voir la jeune enfant qui fuyait la femelle affamée. Bientôt, la petite Maria se retrouva dans ses bras. Par réflexe paternel, il la serra contre lui, puis regarda la femme qui s'arrêta devant eux, curieuse de savoir qui était ce repas qui osait se mettre en travers de sa route. Sans crainte, mais avec un petit doute, il s'approcha de la femelle.
"Sekrina..."
Son nom semblait la faire réagir. Elle pencha sa tête trangulaire vers le côté, comme si elle essayait de savoir pour l'humain l'appelait par son nom. Kyllian se concentra et fit apparaître une carcasse de gros animal en lévitation devant lui. Il le lança plus loin et la dragonne se jeta sur le buffet. Certes, elle pouvait revenir les agacer plus tard, mais pour le moment, c'était le mieux qu'il puisse faire. Il amena la petit Maria plus loin, tout proche de l'eau. Il la déposa sur le sol. Il eu un mince sourire. Il adorait aussi les enfants. Les siens étaient tous assez vieux. Il aurait bien aimé en avoir d'autres, mais sa femme était morte.
"Qui es-tu petite?"
Demanda d'une voix douce le sorcier éploré.
"Tu ne viens certainement pas de ce monde. Tu es une petite étoile dans ces ténèbres..."
Ajouta d'une voix morne le roi en essayant de retrouver un peu de sourire. Il s'était très démoralisé avant l'arrivé de Maria, il fallait maintenant se remettre un peu de moral pour ne pas ôter celui de la jene fillette.
Il avait bien vu Sekrina, mais il venait tout juste de voir la jeune enfant qui fuyait la femelle affamée. Bientôt, la petite Maria se retrouva dans ses bras. Par réflexe paternel, il la serra contre lui, puis regarda la femme qui s'arrêta devant eux, curieuse de savoir qui était ce repas qui osait se mettre en travers de sa route. Sans crainte, mais avec un petit doute, il s'approcha de la femelle.
"Sekrina..."
Son nom semblait la faire réagir. Elle pencha sa tête trangulaire vers le côté, comme si elle essayait de savoir pour l'humain l'appelait par son nom. Kyllian se concentra et fit apparaître une carcasse de gros animal en lévitation devant lui. Il le lança plus loin et la dragonne se jeta sur le buffet. Certes, elle pouvait revenir les agacer plus tard, mais pour le moment, c'était le mieux qu'il puisse faire. Il amena la petit Maria plus loin, tout proche de l'eau. Il la déposa sur le sol. Il eu un mince sourire. Il adorait aussi les enfants. Les siens étaient tous assez vieux. Il aurait bien aimé en avoir d'autres, mais sa femme était morte.
"Qui es-tu petite?"
Demanda d'une voix douce le sorcier éploré.
"Tu ne viens certainement pas de ce monde. Tu es une petite étoile dans ces ténèbres..."
Ajouta d'une voix morne le roi en essayant de retrouver un peu de sourire. Il s'était très démoralisé avant l'arrivé de Maria, il fallait maintenant se remettre un peu de moral pour ne pas ôter celui de la jene fillette.
Invité- Invité
Re: Le retour d'un sorcier
par Invité Lun 5 Mai 2008 - 16:55
Sécurité, ce fut le sentiment qui l'envahit lorsque l'inconnu au-quel elle se cramponnait serra son étreinte autour de son petit corps. C'était une impulsion paternelle, à l'image de celle que sa mère avait. Un instinct qui en ce moment réconfortait grandement la fillette effrayée. Jamais son inconscience ne lui aurait permit de prévoir que des dragons se promenaient sur cette plage qui semblait désertique. Et passer à un doigt de la mort était suffisant pour ébranler l'âme la plus forte de cette terre. Maria s'était mise à tremblée, assurée que sa fin était proche. Ne voulant pas contempler les détails de la tête triangulaire du dragon, elle enfouie sa tête au creux de l'épaule du roi. Alors que tout était sembler arriver; la chute glaciale dans son dos, la respiration bloquée dans ses poumons, les ténèbres voilant ses pupilles, il ne se passa rien...
En fait, les pas titanesques de la bête avaient cessé. Le sol ne s'ébrouait plus autant. Qu'un simple son. Doucereux, un peu dur sur le coup. Un son profond et sifflant. Interloquée, l'enfant releva la tête, juste à temps pour voir un spectacle saisissant. Devant ses yeux s'élevait une carcasse immense, composée des os d'une créature inconnue. Éberluée, les pupilles de Maria s'écarquillèrent à l'extrême en une seconde. Ce qui la frappait le plus dans tout ça, était la réalité de la carcasse. Bien plus que le fait qu'elle se tenait seule dans les airs, comme il lui arrivait parfois à faire léviter des petits cailloux, ou bien le fait qu'elle soit apparue de nul part. Et puis, sans avertissement, la carcasse s'envola à l'autre bout de la plage, là ou la dragonne s'empressa de se rendre pour goûter à ce festin.
Alors qu'elle essayait toujours de comprendre ce qui venait se dérouler devant ses yeux, les pieds de la fillette retrouvèrent bientôt le sol rocailleux des berges de la plage, en même temps que sa conscience reprenait contact avec la réalité. Quelques mots vague se rendirent à son cerveau, mais elle les ignora. Pour l'instant, elle fixait avec incertitude l'étranger qui se tenait devant elle. Peu à peu, elle fesait le lien entre lui et la carcasse volante. Était-il réellement la source de cette apparition soudaine? Son papa aussi faisait des tours de magie, mais jamais des aussi impressionants! Rapidement, une admiration profonde s'empara de l'enfant. Elle venait de trouver son héros...
Tranquillement, son expression de surprise se changea en une douce sympathie. Incarnant l'innocence même, Maria ne se posait pas plus de questions au sujet de l'homme. Le même qui souleva d'abord des interrogations dans son esprits. Pourquoi disait-il qu'elle ne venait pas de ce monde? Pourtant, elle habitait ici depuis toujours. Ou plutôt jusqu'à ou ses souvenirs remontaient... Mais le second commentaire fit oublier le premier à la bambine. Instantanément, elle rougit. Ses parents la complimentait souvent, mais jamais d'une si belle façon. Se sentant priviligiée et encore plus impressionée par ce mystérieux inconnu, elle grava dans sa mémoire cette phrase: "Tu es une petite étoile dans ces ténèbres"
Bien vite, un sourire chaleureux naquit sur ses petites lèvres vermailles. Comme à son habitude, elle ne répondit pas à sa question, ne proféra aucun mot. Elle gardait le silence mais reluquait presque effrontément le roi. Si elle avait su que c'était un sorcier d'Irianeth, elle aurait peut-être porter un peu plus de respect. D'un autre côté, Maria n'avait jamais vraiment fait preuve d'une grande politesse, posant toujours mille et une questions, souvent déplacées, ne répondant pas à celles qu'on lui posait. Pouvait-on réellement en vouloir, cependant, à une si jeune fillette? Elle fixait donc l'inconnu. Son intérêt fut encore plus déculpé lorsqu'elle remarqua ses oreilles. À nouveaux, ses yeux s'écarquillèrent tout grand. Trop intriguée par ces deux bouts de fourure, elle ne put empêcher son envie de les voir de plus près.
Par chance, juste derrière le roi il y avait une grosse. L'enfant trotina jusqu'à celle-ci et y grimpa avec finesse. Elle était maintenant presque aussi grande que l'homme. En se mettant sur la pointe des pieds, elle put atteindre l'une des oreilles du roi. Avec délicatesse, elle la serra dans sa petite main. Elle laissa échappée une expression de surprise. C'était si doux et duveteux!! Voulant établir une comparaison, Maria frota sa propre oreille. La sienne était de chère, alors que celle de l'inconnu était poilue. Cette différence l'émerveilla grandement. Il fallait qu'elle en sache plus!
-Qu'est-ce que c'est?? demanda-t-elle innocemment tout en continuant à caresser l'oreille.
En fait, les pas titanesques de la bête avaient cessé. Le sol ne s'ébrouait plus autant. Qu'un simple son. Doucereux, un peu dur sur le coup. Un son profond et sifflant. Interloquée, l'enfant releva la tête, juste à temps pour voir un spectacle saisissant. Devant ses yeux s'élevait une carcasse immense, composée des os d'une créature inconnue. Éberluée, les pupilles de Maria s'écarquillèrent à l'extrême en une seconde. Ce qui la frappait le plus dans tout ça, était la réalité de la carcasse. Bien plus que le fait qu'elle se tenait seule dans les airs, comme il lui arrivait parfois à faire léviter des petits cailloux, ou bien le fait qu'elle soit apparue de nul part. Et puis, sans avertissement, la carcasse s'envola à l'autre bout de la plage, là ou la dragonne s'empressa de se rendre pour goûter à ce festin.
Alors qu'elle essayait toujours de comprendre ce qui venait se dérouler devant ses yeux, les pieds de la fillette retrouvèrent bientôt le sol rocailleux des berges de la plage, en même temps que sa conscience reprenait contact avec la réalité. Quelques mots vague se rendirent à son cerveau, mais elle les ignora. Pour l'instant, elle fixait avec incertitude l'étranger qui se tenait devant elle. Peu à peu, elle fesait le lien entre lui et la carcasse volante. Était-il réellement la source de cette apparition soudaine? Son papa aussi faisait des tours de magie, mais jamais des aussi impressionants! Rapidement, une admiration profonde s'empara de l'enfant. Elle venait de trouver son héros...
Tranquillement, son expression de surprise se changea en une douce sympathie. Incarnant l'innocence même, Maria ne se posait pas plus de questions au sujet de l'homme. Le même qui souleva d'abord des interrogations dans son esprits. Pourquoi disait-il qu'elle ne venait pas de ce monde? Pourtant, elle habitait ici depuis toujours. Ou plutôt jusqu'à ou ses souvenirs remontaient... Mais le second commentaire fit oublier le premier à la bambine. Instantanément, elle rougit. Ses parents la complimentait souvent, mais jamais d'une si belle façon. Se sentant priviligiée et encore plus impressionée par ce mystérieux inconnu, elle grava dans sa mémoire cette phrase: "Tu es une petite étoile dans ces ténèbres"
Bien vite, un sourire chaleureux naquit sur ses petites lèvres vermailles. Comme à son habitude, elle ne répondit pas à sa question, ne proféra aucun mot. Elle gardait le silence mais reluquait presque effrontément le roi. Si elle avait su que c'était un sorcier d'Irianeth, elle aurait peut-être porter un peu plus de respect. D'un autre côté, Maria n'avait jamais vraiment fait preuve d'une grande politesse, posant toujours mille et une questions, souvent déplacées, ne répondant pas à celles qu'on lui posait. Pouvait-on réellement en vouloir, cependant, à une si jeune fillette? Elle fixait donc l'inconnu. Son intérêt fut encore plus déculpé lorsqu'elle remarqua ses oreilles. À nouveaux, ses yeux s'écarquillèrent tout grand. Trop intriguée par ces deux bouts de fourure, elle ne put empêcher son envie de les voir de plus près.
Par chance, juste derrière le roi il y avait une grosse. L'enfant trotina jusqu'à celle-ci et y grimpa avec finesse. Elle était maintenant presque aussi grande que l'homme. En se mettant sur la pointe des pieds, elle put atteindre l'une des oreilles du roi. Avec délicatesse, elle la serra dans sa petite main. Elle laissa échappée une expression de surprise. C'était si doux et duveteux!! Voulant établir une comparaison, Maria frota sa propre oreille. La sienne était de chère, alors que celle de l'inconnu était poilue. Cette différence l'émerveilla grandement. Il fallait qu'elle en sache plus!
-Qu'est-ce que c'est?? demanda-t-elle innocemment tout en continuant à caresser l'oreille.
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