Une promenade sympathique [PV Misao] [Terminé]

Le temps passait vite, trop vite... Noriont avait une épouse qu'il aimait, Misao... Ce soir, il voulait qu'ils préparent ensembles les changements du royaume, et se discuter sur les instants à venir...
Chaque instants sont si savoureux. Dehors, dans la cour, seule et dans la pénombre du soir, Misao marchait près des remparts de pierres.

Il était temps de l'inviter à faire une promenade dans la prairie, protégée des dangereux animaux nocturnes par de la magie dont personne ne connaissait la provenance. Impatient, Noriont se vêtit d'une tunique très faiblement décorée, mais faite avec les tissus doux et soyeux de Jade, et se mit à descendre les escaliers de bois pour rejoindre sa belle marchant toujours gracieusement dans la cour.

Noriont arriva derrière Misao et posa sa main sur son épaule, comme à son habitude... Il lui adressa gentiment la parole en tournant Misao pour qu'elle le regarde :

- Misao, je souhaiterai te demander si tu veux te promener dans la prairie magique. Depuis le temps que je t'en parle...

La fraîcheur et la pénombre du crépuscule m'avait toujours attirée. Je m'y sentais bien et en sécurité. Depuis un petit moment déjà, je me promenais près des remparts, seule. Je n'avais dit à personne que je voulais être seule, mais la plupart des gens du château savaient que j'aimais mes moment de tranquillité solitaire, à écouter les bruits ici et là.

Je savais que j'avait une démarche gracieuse. En tout cas, à l'avis de mon mari. Je me demandais souvent encore comment avais-je fait pour qu'un prince tombe amoureux de moi, et que ce soit réciproque, bien entendu. J'avais longuement prié la déesse de Jade pour m'avoir donner un mari comme Noriont.

Le silence... C'était assez inhabituel, même pour une soirée qui n'était pas très chaude. J'entendis quelqu'un marcher, mais, pour avoir assez entendu ces pas, je ne me mis pas en garde. On mit la main sur mon épaule et me retourna.

- Misao, je souhaiterai te demander si tu veux te promener dans la prairie magique. Depuis le temps que je t'en parle...

Oh oui, sa prairie magique. Je devrait peut-être lui dire oui, pour une fois. Et qui sait, peut-être que c'est vrai qu'elle l'ait. J'avais souvent refuser, ayant des choses meilleurs à faire. Mais quant à marcher dans la cour du château, pourquoi ne pas aller à sa clairière?

-Pour une fois, je vais te dire oui, Noriont. Quoi de mieux a faire par ce beau temps de soirée ?

-Pour une fois, je vais te dire oui, Noriont. Quoi de mieux a faire par ce beau temps de soirée ?

Il était vrai que sa femme disait souvent non à ses invitations mais Noriont ne se préoccupe jamais de ce détail tellement son amour envers Misao est grand. Un large sourire se dessina sur les lèvres du Jadois. Il prit doucement la main de sa femme et l'emmena dans les écuries pour qu'elle prenne son cheval favori pendant que Noriont sanglait son cheval. Tout était si rose quand Misao venait avec lui.

Quand Misao se présenta devant les portes du château, Noriont talonna son cheval et s'assura que Misao le suivait en tournant de temps en temps la tête. Quand ils arrivèrent dans la plaine magique, ils intimèrent à leurs chevaux et avancèrent jusqu'à un cercle de pierre.

- Ce royaume est le plus joyeux de tous... commença Noriont. As-tu des choses à me dire ?

Un sourire s'afficha sur mes lèvres quand je vit mon mari heureux. Je l'aimais beaucoup mais je ne savais pas tout à fait comment me comporter avec lui. J'essayais d'être une reine et une femme examplaire mais c'était assez dur d'être les deux à la fois dans certain moment.

Je le suivit en serrant doucement sa main jusqu'a l'écurie. Je me dirigeai presque machinalement vers la stalle de mon cheval favori. Il était tout blanc avec une seule étoile noire sur le front. Ce n'était pas un cheval qui était déjà la à mon arrivée. En fait, c'était le croisement de la jument avec laquelle j'était venue au château et de l'étalon de Noriont. Je lui mit la selle et tout le reste puis mit le pied à l'étrier.

Je sortit de l'écurie sur le dos d'Imperial et m'avançai vers Noriont. Je m'arrêtai quelque instant avant de devoir talonner mon cheval de nouveau. J'essayai de le suivre en restant à ses côtés tout le long du trajet. Je fit assez confiance à mon cheval pour regarder fréquement mon mari. Arrivé dans sa prairie, je fit arrêter mon cheval et descendit lentement. Je marchai jusqu'au cromlech après avoir demandé à mon cheval de m'attendre là.

-Ce royaume est le plus joyeux de tous... commença Noriont. As-tu des choses à me dire ?

Je me tournai vers lui et le regardai.

-Je ne puis vraiment te dire si c'est le plus joyeux, car je n'en ai pas visité d'autres... Mais je puis dire que c'est un royaume assez plein de rebondissements.

Je fis mine de réfléchir et passai distraitement la main sur mon ventre.

-En fait, oui... J'aurais quelque chose à te dire... Je suis enceinte.

-En fait, oui... J'aurais quelque chose à te dire... Je suis enceinte.

Aucune nouvelle n'aurait bouleversé à ce point l'esprit du monarque de Jade. Des larmes de joie se mirent à rouler sur ses joues. Noriont ne parvenait même plus à prendre son souffle.
Quelques instants plus tard il se ressaisit et décida d'essayer de sentir l'énergie du bébé dans le ventre de sa femme. Il sentit le nourrisson donner des faibles coups de pieds. Cet être minuscule avait pris place dans le ventre de Misao.

- Je lui donnerai 4 mois de vie dans ton ventre, Misao... commença Noriont, encore un peu bouleversé. Encore quelques mois et tu subiras des petites douleurs et les cris de la vie que tu fais naître... ajouta-t-il avec une pointe de rigolade.

Peu de moments plus tard, sentait une grande énergie dégager du ventre où le nourrisson est placé. Il fit mine de s’inquiéter car c'est sa meilleure façon pour s'assurer que Misao ne tentait pas de faire une farce. Sa femme changea légèrement d'expression mais Noriont sentait toujours l'énergie. Il conclut :

- Et tu es entrain d'abriter un enfant magique dans ton ventre !

- Je lui donnerai 4 mois de vie dans ton ventre, Misao... commença Noriont, encore un peu bouleversé. Encore quelques mois et tu subiras des petites douleurs et les cris de la vie que tu fais naître... ajouta-t-il avec une pointe de rigolade.

De petites gouttes d'eau salée s'échappèrent de mes yeux tandis qu'une grand sourire déformait mes traits. Quelle belle sensation que de se sentir si heureuse que nous pleurons autant que si un malheur nous aurait tomber dessus. J'avais déjà pris en compte que j'allais avoir un enfant, mais en voyant l'expression du roi de Jade, tout s'éclaircie encore plus dans mon esprit. Je sentis quelque chose se passer dans mon ventre et, d'instant, j'y portai ma main.

- Et tu es entrain d'abriter un enfant magique dans ton ventre !

J'allais avoir un enfant... Qui plus est, allais être magique. Même si cela ne se pouvait presque pas, je sentis mon sourire s'agrandir. Je n'aurais jamais cru porter un petit en moi si tôt. Tout allais si vite mais j'en était contente car je donnerais bientôt la vie. Un privilège que j'admirais depuis ma tendre enfance.

-Je ne sais même pas quoi te dire, Noriont... C'est, je peut le dire, magique. Moi qui était déjà contente de n'avoir qu'un enfant... Tu peut savoir si ce sera une fille ou un petit garçon ou c'est trop tôt ?

-Je ne sais même pas quoi te dire,
Noriont... C'est, je peut le dire, magique. Moi qui était déjà contente
de n'avoir qu'un enfant... Tu peut savoir si ce sera une fille ou un
petit garçon ou c'est trop tôt ?

Noriont hésita... Il n'est pas facile de définir le sexe d'un bébé... Et de toutes façons, il préfère la surprise.

- Ce n'est pas facile de définir de quel sexe est un nourrisson... Et ne préfères-tu pas garder la surprise ?

Quoi
qu'il en soit, il ne reste que 5 semaines de grossesses... Le petit
sommeillant dans le ventre de sa femme semblait plein d'énergie. Il
remerciait silencieusement la déesse de Jade... Cet instant est un pur
plaisir.

- Veux-tu retourner au château ou poursuivre ce plaisir ici ? dit-il avec un ton doux mêlé à la joie.

Je vis Noriont hésiter.

- Ce n'est pas facile de définir de quel sexe est un nourrisson... Et ne préfères-tu pas garder la surprise ?

Oui, c'est vrai... La surprise allait être meilleure, même si j'étais très impatiente de le savoir.

-Oui, je préfère garder la surprise.

Je pensai soudain à l'instant où j'avais deviné que j'était enceinte. Depuis un petit moment, j'avais des nausées et tout autres symptômes, mais ce fut réellement que lorsque je ressentit une poussée dans mon ventre que je compris que les dieux m'avaient donné une chance de donner la vie. J'avait de plus en plus prié la déesse de Jade, mais aussi Parandar.

- Veux-tu retourner au château ou poursuivre ce plaisir ici ? dit-il avec un ton doux mêlé à la joie.

Je regardai lentement autour de moi. Quelle choix... J'aimais bien cet endroit et nous étions tranquille. Je m'assurai qu'Imperial était toujours là puis reposai mon regard sur mon mari.

-Je veut bien rester ici, si tu le veut aussi, dis-je avec un sourire. J'aime bien cet endroit, finalement. C'est très calme et presque inspirant.

-Je veut bien rester ici, si tu le veut aussi, dis-je avec un sourire. J'aime bien cet endroit, finalement. C'est très calme et presque inspirant.

Noriont posa un regard doux dans les yeux de Misao. Lui aussi veut rester ici, dans cette prairie magique... Autant en profiter, de la magie de cette endroit ! pensa-t-il.

- Misao, cet endroit à une légende qu'on m'a beaucoup raconté quand j'étais enfant.

Quand il s'aperçut que sa femme était intriguée par ses paroles.

Soudainement, une intense lumière blanche entoura la pierre au centre du cromlech. Surpris, Noriont tira la main de Misao vers les chevaux.
Quand la lumière perdit en intensité, le couple royal s'approcha de la pierre centrale et sa femme remarqua la première qu'un pendentif est apparu.

- Attends ! dit-il en voyant Misao tenter de récupérer l'objet magique. Tu es sûre que c'est pas un piège ? Je vais le prendre et on rentre au château. Je préfère être prudent...

Je regardais Noriont avec une infinie douceur jusqu'a ce qu'il me dise que l'endroit avait une légende. Une légende ? Mais pourtant, je n'en avais jamais entendu parler. Beaucoup d'histoire se racontaient dans la famille du côté de ma mère, mais je n'avais jamais rien entendu sur cette prairie magique. Je penchai la tête sur le côté, signalant que je voulais en savoir un peu plus.

Tout à coup, une intense lumière blanche jallit du centre du cercle de pierres. Je m'étais retournée pour voir ce que c'était mais Noriont me tirait en m'éloignant de l'endroit. J'essayai de résister le plus possible et lorsque la lumière fut presque entièrement disparu, je tirai Noriont vers la pierre centrale. Il y trônait un pendentif, qui n'était pas là, avant. J'avançai ma main pour le prendre.

- Attends ! Tu es sûre que c'est pas un piège ? Je vais le prendre et on rentre au château. Je préfère être prudent...

Je regardai Noriont puis le collier, haussai les épaules et essayai d'utiliser un peu de magie, tentant de savoir s'il était de nature magique. Ne décelant rien de maléfique, je pris le pendentif entre mes doigts.

-Pourquoi serais-ce un piège, Noriont ? Personne ne savait que nous venions ici et pourquoi quelqu'un voudrait-il nous tendre un piège ?

Je continuai de scruter le pendentif, le trouvant vraiment joli.

-Pourquoi serais-ce un piège, Noriont ?
Personne ne savait que nous venions ici et pourquoi quelqu'un
voudrait-il nous tendre un piège ?

Ah Misao, elle trouve toujours les mots pour m'apaiser... De plus près, ce pendentif semblait inoffensif... D'une grande douceur, Noriont fit une série de bisous sur la main de Misao.

- Tu veux rentrer ? Ce pendentif serait plus beau dans la chambre qu'ici ! Ah, et oui, Il se fait tard et je vois que nos chevaux commencent à somnoler... plaisanta-t-il.

Sa femme semblait donner son accord. Tous les deux, ils allèrent à leurs chevaux et les réveillèrent en douceur. Ils montèrent tout deux en selle et rejoignirent le château.

Une fois arrivés ils mirent pieds à terre et mirent leurs chevaux à l'écurie. Il méritaient tous un sommeil d'une longue durée. Dans leur lit, Noriont dit une dernière phrase à Misao :

- Quelle promenade sympathique !

Noriont me donne plein de petit baiser sur la main qui tenait le pendentif.

- Tu veux rentrer ? Ce pendentif serait plus beau dans la chambre qu'ici ! Ah, et oui, Il se fait tard et je vois que nos chevaux commencent à somnoler... plaisanta-t-il.

J’acquiesçai de la tête et nous partîmes voir les chevaux. Noriont avait raison, les chevaux s'étaient endormis donc nous les réveillèrent en douceur. Nous montâmes en selle et rejoignit le château à cheval.

Arrivé près des écuries, nous descendîmes et allâmes porter nos chevaux dans leur stalle. Je laissai le soin aux palefrenier de s'occuper d'eux. Nous nous rendîmes dans notre chambre et nous nous couchâmes. Nous le méritions bien. Sans vraiment m'en rendre compte, je passai ma main sur mon ventre un peu arrondi.

- Quelle promenade sympathique !

Je me tournai vers lui et sourit.

-Je suis tout à fait d'accord.

Dans ma tête, je me promis de lui demander d'attacher le pendentif que j'avais laissé sur la table basse autour de mon cou, le lendemain. J'embrassai doucement Noriont puis je m'endormis en pensant à ce que mon enfant pourrais ressembler.