Prise de conscience sous la Lune [PV Shinylla](Terminé)

Pour une mystérieuse raison je m’étais mis en tête de ne pas sortir ce soir. Pourtant la soirée s’annonçais douce, comme je les aimais. C’est peut être pour cela que quelque minutes à peine m’être purifier j’étais retourné dans la chambre. Sauf que tout le long du chemin j’avais du subir l’intolérable beauté du ciel qui me narguais depuis l’autre coté des fenêtre… C’est sans doute pour sa que à peine m’étais-je changer que je me rechanger aussi sec. Finalement j’irais me balader ! un petit tour en forêt et peut être même un camping improvisé comme celui d’il y a quelque jours si je trouvais un lieu accueillant.

L’idée de restais plus longtemps enfermé m’était intolérable, aussi au lieu de prendre le chemin le plus long et de faire comme tout le monde en sortant par la porte, j’optais pour la fenêtre, plus rapide et plus efficace. Après avoir vérifier que j’avais au moyen une bouteille de lait sur moi, j’ouvris la fenêtre et commençais à descendre. Étant très agile et précis, descendre un mur pareille était quelque chose de facile pour moi, j’avais fait bien pire étant gamin. Mais au prix de quelque grosse frayeur tout de même… Une fois de retour sur la terre ferme, je me mis tranquillement en route vers la forêt.

Mais comme depuis la fin du camping, marchais le soir ne m’apaisait plus autant qu’avant… Sans trop savoir pourquoi, mon esprit continué de médité sur quelque chose dont je ne comprenais pas toute la teneur. C’était assez énervant ; Pour profiter pleinement de la Lune il fallait être en mesure de ne pensais à rien, de marchais sans but, au hasard des chemins. Or Depuis peu je n’arrivais plus à atteindre un tel niveau de détachement, et cela m’irrité un peu. Enfin au moins, le lait arrivé tout de même à me calmer, je pris l’une des trois bouteilles de lait que j’avais emporté, et commençais à la boire doucement.

Bientôt j’atteint la forêt, la belle et grande forêt. Je m’y enfonçais alors, complètement en accord avec elle. Ces derniers temps je passais plus de temps à la visité qu’au château. Je commençais donc bien à la connaître, enfin encore mieux qu’avant, ce qui n’était pas peu dire… Et si je conservais le rythme actuel, dans quelque jours, je serai en mesure d’en faire un plan très détaillé… Enfin, pour l’instant cela m’était bien utile, j’avais déjà commencé à me rendre vers l’un de mes lieus favoris, avant même de savoir ou je voulais allé. Mais à mi-chemin je changeais d’avis pour un autre.

Finalement je fini par me percher simplement sur la branche la plus haute d’un arbre avec une expression accueillante sur l’écorce. J’étais donc là, profitant simplement de la Lune et des étoiles. Cela me suffisais. Enfin habituellement. Mais cette fois-ci, je n’arrivais pas à rediscuter avec la Lune. Je n’entendais plus sa voix. Certe, je ne l’entendais jamais réellement, mais je pensais décrypter ce qu’elle voulait me dire… Or depuis la dernière annonce faite, c’était le silence total. Certe sa dernière phrase était une bonne nouvelle ouverte sur l’avenir, mais j’aurai aimé pouvoir discuté de tout et de rien comme avant…

Finalement déçu de ne pas pouvoir entendre la Lune je me remis à déambuler sans but dans la forêt. C’était agréable, mais j’aurai bien aimé discuté avec la Lune, toutefois, si elle n’était pas disponible, il ne me resté plus qu’à aller rendre visite à une autre de mes amis habitant cette forêt : Un magnifique Chat noir. C’était une femelle qui n’était plus en grande forme, mais qui restais suffisamment active pour vivre seul dans la forêt. A peine étais-je rentré sur son territoire qu’elle arrivait déjà. Elle me connaissait bien, nous partagions le même amour de la liberté et du lait. D’ailleurs, en parlant de lait, je lui offris le reste de la bouteille que j’avais commencé avant d’entrer dans la forêt. J’aimais passé du temps avec elle, ensemble nous regardions les étoiles ou organisions des siestes communes. Alors que je m’allongeais dans l’herbe pour admirer les étoiles, elle alla se percher au dans l’arbre à coté du quel je me tenais. Et notre admiration silencieuse du ciel infini et de la liberté illimité qu’il proposait commença.

Depuis quelques jours, rien n’avait changé. Même depuis l’apparition du chevalier Thrain dans le Marché et qu’il m’avait étrangement aidé dans mes tâches dans l’écurie après. Il ne s’était plus pointé. Il fallait bien que je m’y attende. Il était sûrement trop occupé à dormir quelque part ou à s’en aller dans la forêt. Oui, je jetais un regard où il allait quand il partait même durant la nuit. À chaque nuit je veillais jusqu’à temps qu’il partait toujours dans la même foutue direction et c’était toujours la forêt.

Ça m’avait réellement touché quand il était venu m’aider dans mes travaux. J’étais très surprise oui, même animer un sentiment que je n’avais jamais ressenti auparavant comme de l’amitié. Comme s’il avait une connexion, mais depuis je le voyais plus. Alors, je me demandais de ce qui se passait dans sa vie et il allait toujours dans la forêt. Il allait retrouver sa douce? Il allait retrouver ses maitresses? Quelqu’un comme son maitre? Qui? Quoi surtout? Est-ce qu’il fraternise avec l’ennemi? Est-ce que je suis devenue folle au point d’être paranoïaque et de poser des questions sur une personne que je ne connaissais pas? Sans doute, sans doute.

Alors, j’avais cessé cet espionnage malgré que ça m’intéressait d’aller dans la forêt. Mes temps libres étant la nuit que j’essayais d’avoir des sommeils réparateurs, mais cette fois, j’en avais assez de mal dormir et de tourner dans mon lit inconfortable. Il fallait que cours, il fallait que je bouge, danser, surtout. J’aimais bien danser et surtout voir de nouvelle chose que je ne connaissais pas. Avoir une aventure que moi, seule, était la maitresse. Oui, oui!

Je me redressais dans mon lit et j’allais mettre quelque chose dans mes pieds prenant une couverture sachant qu’il ne faisait pas chaud comme durant les journées surtout le soleil en zénith. Je regardais par la fenêtre et je voyais le Chevalier partir tranquillement sans même savoir que j’allais le poursuivre. Je marchais doucement pour me parcourir dans les corridors, allant à l’extérieur faisant attention aux gardes de nuit. Traverser le pont levis à la pointe des pieds. Puis courir et courir vers la forêt, vers l’inconnu. Je pouvais dire que je me sentais libre, je me sentais heureuse de cette air qui me disait que j’étais libre. Je rigolais avec plaisir laissant mes cheveux longs volés dans le vent. Laissant voler le restant de ma couverture dans le vent comme si je volais, certes, je pourrais paraitre folle. Une gamine qui courait en robe de nuit avec une couverture vers la forêt qui pourrait être dangereuse.

Pourquoi je le suivais? C’était ma liberté, c’était ma jalousie. Il était tout ce que je voulais être. Il avait de l’éducation et de plus, il m’avait dit, il m’avait donné sa parole que j’allais avoir plus de congé et qu’il allait travailler avec moi pour m’aider pour obtenir ces congés. Comment, hein? Je n’avais reçu que des baffes depuis cette aide qu’il m’avait donné. Il allait regretter, j’allais lui parler sérieusement que ce n’était qu’un menteur qui manquait ses dires. Qui donnait des faux espoirs à une fille pathétique comme moi. En fin de compte, il était un monstre qui se moquait de moi et je déteste quand on se moquait de moi.

Je m’arrêtais un instant. J’allais réellement le voir pour aller l’engueuler comme du poisson pourri? J’étais à ce point pathétique que je regardais la lune en rigolant.

« Tellement pathétique à cette belle nuit, je dois dire...»

Je recommençais à courir encore et encore, en allant rentrer dans la forêt. C’était si... Il faisait si... C’était noir dans le fond. C’était obscur et je ne voyais rien. Je marchais doucement en tentant de voir quoi que ce soit. Cependant, les branches des arbres me tiraient complètement les cheveux que je criais de surprise pensant que c’était un monstre. Je continuais de marcher titubant presque de chaque côté à cause des racines. J’avais même perdu ma couverture et je commençais terriblement avoir froid. Est-ce que c’était une mauvaise idée de finalement l’engueuler dans un endroit pareil? Je crois que si et je regrettais presque mon lit inconfortable.

Je soupirais et je marchais sans même où me rendre quand soudain. J’avais senti en dessous de mon pied que j’allais justement mettre tout mon poids pour lever l’autre et continuer de marcher. Il avait un trou... J’avais peut-être des égratignures, mais là, j’allais réellement me casser la figure. Je criais de surprise et de peur de me faire horriblement mal. J’étais réellement une fillette qui devait poursuivre un chevalier pour ainsi s’apercevoir qu’on était quand même bien dans le château malgré les gifles et les corvées qui ne cessaient d’augmenter.

Une fois encore, l’harmonie du moment n’arrivais pas à m’atteindre, mais en plus, je sentais que quelque chose allait se passer cette nuit... Ce serai peut-être quelque chose de bon, ou pas dans tout les cas, quelque chose allait se passer. Sa c’était sûr, je le sentais. Toutefois, le coté rationnel de mon esprit avec quand même quelque doute : Comment une tel chose pourrait-elle arrivé en pleine en forêt ? Sans compter que la nuit était déjà bien avancé, et qu’en conséquence, la lumière n’était plus au rendez-vous. Mais j’avais entièrement confiance en mon instinct. S’il disait que quelque chose allait se passer… Et bien quelque chose se passerait tout simplement !

Quelque minutes après m’être installer, j’eu un besoin subit de repartir en balade. Besoin qui à ma plus grande surprise fut appuyer par la Lune. « Vite ». C’était court, mais simple. Et cela me fit bien plaisir de l’entendre à nouveau. Mais son message était assez surprenant ; elle souhaitais que je me dépêche ? Mais pourquoi ? Enfin, elle était la Lune, elle devait bien savoir ce qu’il me fallait faire, aussi je me mis en route dans la seconde. Ma détermination était de nouveau complète. Je devais me balader. Et cela m’allait parfaitement.

Pour une fois, ma mystérieuse amie, décida de me suivre, c’était pourtant rare qu’elle quitte son repère, mais je n’avais pas fait trois pas, qu’elle avait quitté son arbre et s’était lancé à ma poursuite puis se stabilisais à mon niveau. La balade se ferai donc à deux. Elle pris la forme d’un simple retour en arrière, je ne savais pas trop pourquoi, mais il m’était apparu que revenir sur mes pas serai sans doute une bonne chose. Pourquoi ? Je n’en avais aucune idée. Surtout que j’évitais de refaire des balades prédéfini, préférant marcher au hasard que suivre un chemin déjà emprunté. J’étais en train de me demander si changer de trajet serai une bonne chose quand quelque chose m’en dissuada définitivement :

Un cri, il y avait eu un cri de surprise. De surprise certes, mais un cri quand même. Et surtout, j’avais reconnu la voix de celle qui l’avait poussé. Shinylla ! Mais que pouvait-elle bien faire dans une forêt à cette heure ? Sans me poser davantage de question, je me mis à courir. Dans cette obscurité, sans connaître la forêt, elle risquait fort de se blesser. Les questions devrait attendre. Je courais le plus vite possible vers cette jeune inconsciente. Vu son cris elle n’avait pas l’habitude de la forêt, mais un rien pourrait également la blesser… Si ce n’était déjà fait…

Je fini par la trouvé, elle semblait allait bien, mais j’étais encore loin et je ne la voyais pas encore très bien. Toutefois, elle ne semblait pas blessé gravement. Je faillis ralentir, mais je connaissais trop la forêt pour ne pas savoir ce qui l’attendais si elle faisait ne serai-ce que trois pas supplémentaire. Et là elle se blesserai sans doute. Au lieu de ralentir, j’accéléré donc encore un peu. Je sentis une branche sournoise me barrer la joue d’une estafilade qui se mis à saigner doucement. Mais cela ne fis pas ralentir pour autant. Je devais arrivé avant qu’elle ne tombe à tout pris. J’aurai pu essayer de la prévenir, mais cela ne me traversa même pas l’esprit, et de toute façon, je n’aurai sans doute réussie qu’à lui faire peur et la faire fuir en sens inverse ou la même chose risqué de lui arrivait… La seul solution était d’arrivé à temps.

Sauf, qu’il allait me manqué un mètre. Un stupide mètre qui risqué de la blessé. Je la fis tombé et crié peur et surprise. Je fis donc la seul chose que je pouvais encore tenter : Sauter. Faire bond en avant et prié la Lune. Je tendis mes bras et l’attrapais délicatement, malgré mon élan. Par contre si je réussi à oublié l’élan pour la réception,pour l’arrêt ce ne fus pas suffisant de faire attention ; Mais une magnifique glissade me permis de l’atténuer et finalement de l’annuler.. Il en fallait bien plus pour réussir à me faire perdre mon équilibre… Je me redressais donc, et la regardais doucement. Elle ne semblait pas blessé gravement, mais avait quand même quelque estafilade, et ses cheveux était en désordres. De plus elle fermais les yeux, sans doute en attente de la chute. Je souris. Elle était sauve. Je pouvais reprendre mon souffle.

-Un problème jeune dame ?

C’était court, mais étant assez essoufflé de ma course, c’était déjà pas mal... En plus j'avais réussi à le dire d'une voix calme et douce, je ne pouvais pas vraiment en demandé plus... Il n’empêche que j’aurai aimé savoir ce qu’elle faisait ici à une heure aussi avancé. Peut être aimait-elle aussi la liberté ? Mais j’avais quand même un doute…

Ma douce amie de parure noire ne semblait pas avoir réussie à me suivre… Sans doute à cause de son état, ces derniers temps, elle n’était pas en forme… Enfin, elle arrivera si elle le souhaite, sinon cela voudra dire qu’elle aura choisie de retourner dans sa tanière…

Je me sentais tomber, tomber dans le noir total depuis que j’avais fermé les yeux. J’avais crié car je tombais dans un endroit, dans un trou que je ne connaissais pas. J’étais horrifiée surtout quand j’entendais des bruits de buissons qui bougeaient non loin de moi. Des branches qui se brisaient plus loin. Ça me terrorisait. Je regrettais amèrement le fait que je sois venu ici sans même avoir personne qui m’accompagnait. J’étais venue ici comme une grande. Non, il ne fallait pas.

Je tombais quand soudain, je me fracassais sur quelque chose qui me faisait reculer. J’étais dans les bras de quelqu’un et on glissait jusqu’à temps qu’on s’arrête. J’avais fermé les yeux car des branches me fouettaient le visage et partout à travers le corps. Je m’enfonçais dans les bras de cette personne jusqu’à temps que c’était l’arrêt complet. J’ouvrais doucement mes yeux. Je sentais légèrement des picotements partout où que j’avais des égratignures. Je n’aurais peut-être pas dû venir qui sait? Il le fallait, malheureusement que je vienne dans cette forêt.

- Un problème jeune dame ?

Je me raidis soudainement car deux secondes auparavant je me sentais bien, en sécurité dans ces bras. Il avait une bonne odeur cette personne. J’étais confortable, à l’aise. Cependant quand j’ai entendu la voix de la personne ci-dessous - en dessous de moi on s’entend - je me décollais de lui tout en restant près de lui. J’étais rouge de honte concernant cette accident, cette manie maladroite qu’on avait tendance à faire quand on était dans une forêt. Puis, je virais rouge de colère. J’aurais pu le remercier mais... CLACK! Je lui avais donné une gifle carrément sur la joue de ce chevalier que j’avais reconnu par la voix. Oh si, il avait un problème même plusieurs!

« Oui! On me surnomme pas «Jeune dame» pour les mêmes raisons que vous avec votre « Sire»! Puis, mon problème c‘est vous!» lui lançais-je complètement hors de moi à cause de tous ces événements.

Surtout le fait que je m’en allais tomber m’avait tout chamboulé les sentiments. Dans le fond, donner de l’adrénaline pour encaisser la douleur quand je tomberai, mais non. De plus, je ressentais encore de la colère envers lui. Comme s’il m’avait trahi! Une pure Trahison! Avec un grand T!

Je m’en allais de ses bras rapidement après que je lui ai lancé une partie de ma colère. Je m’en allais me redresser malheureusement, je retombais aussitôt en grimaçant. J’avais quoi? On dirait que je m’avais tordu le pied. Comme si quand je m’en allais tomber mon pied s’était tourné dans une mauvaise direction au point de me donner la douleur que je n’avais pas reçu. D’ailleurs, il fallait bien que je me tienne la cheville pour être piteuse. Non je blague. Il fallait bien que j’aille mal quelque part après le choc que j’ai eu sur lui.

« J‘exige des explications Monsieur Thrain d‘Émeraude! J‘exige des explications envers des dires que vous m‘avez dit et qui n‘a JAMAIS eu lieu!» ordonnais-je presque en gueulant.

Bon, il fallait quand même que je garde un peu de sang froid. Non, j’étais tellement en colère que j’avais bien appuyé le mot « Jamais» dans ma phrase. Avec une de mes mains je prenais ma cheville pour ainsi la masser. C’était endoloris pourtant. Il ne fallait pas que je me casse quoi que se soit surtout maintenant. J’étais dans la crotte jusqu’au cou. On pouvait me voir que j’avais un regard noir et que je n’étais pas d’humeur à sourire à son sourire contagieux et de lui remercier pour son inquiétude qui me rassurait quelque peu. En fait, je faisais tout ça de l’intérieur. Maintenant, c’était mon mauvais côté qui agissait et non mon côté normal.

Au moment même où je terminais ma phrase elle se raidit. Elle se raidit et se décolla un peu de moi. Puis elle vira au rouge brutalement. Un rouge qui me fis sourire dans un premier temps, puis me paru plus hostile. Avant que je n’ai eu le temps de pensé à quoi que ce soit, un bruit bien sonore raisonné dans l’air, et je me retrouvais brutalement à contempler un arbre avec une joue cuisante.(et avoues-on le, un air assez surpris : Si je m’étais attendu à des remerciement quelconque, j’en avais pour mes frais…) Selon ma joue, oui, il y a avait un problème. Peut être n’avais-je pas été reconnu ? Peut être n’étais-ce rien d’autre qu’un malheureux réflexe… Peut être même…

« Oui! On me surnomme pas «Jeune dame» pour les mêmes raisons que vous avec votre « Sire»! Puis, mon problème c‘est vous!»

En fait, elle me reconnaissait très bien. Sa me faisait plaisir qu’elle se souvienne de moi, mais je n’en oubliais pas de prendre note que le « jeune dame » était à bannir de mon vocabulaire. Après tout, elle avait bien eu l’amabilité, de cessez les « Sire » tout de suite, je pouvais bien en faire autant. Surtout qu’en temps normal, je devais bataillé pendant des heures pour faire en sorte que ce fichu mot ne vienne plus me qualifier. Toutefois, une question absolument débile me vient à l’esprit : Lui avais je également mis une claque pour faire passer le message ??? Hum, non. Ce n’était sans doute pas une bonne idée. Pas une bonne idée du tout.

Elle se dégagea alors de mes bras, mais à peine une telle mis le pied à terre qu’elle tombais aussitôt en grimaçant. S’était-elle blessé ? Si c’était le cas, c’était sans doute durant la chute… De toute évidence, je n’étais pas arrivé à temps… Je voulus m’informer de son état immédiatement, mais elle ne m’en laissa pas le temps : Elle repris avec au moins autant de fougue qu’à l’apostrophe précédente.

« J‘exige des explications Monsieur Thrain d‘Émeraude! J‘exige des explications envers des dires que vous m‘avez dit et qui n‘a JAMAIS eu lieu!»

Ouffff… Sa c’était attaqué ! Le "Monsieur" m’avais particulièrement assassiné, mais ce qui m’ennuyais le plus, c’est que sa surprise n’aurait pas lieu… Mais vu son regard et son ton, essayer de préserver la surprise n’était sans doute pas une bonne idée. Et puis, je ne voulais pas la laisser en colère pour rien. Surtout que tant qu’elle serai en colère, je ne pourrais sans doute pas l’approcher pour étudier sa blessure, et encore moins la soigner…

-Moi aussi, je suis content de vous revoir. Fis je gentiment et en souriant. Et je suis désolé pour le « jeune dame », cela ne se reproduira plus, je peux vous l’assurer. Je me rapprochais un peu et m’accroupissais pour me mettre à son niveau, puis repris. En ce qui concerne les explications… Et bien, c’est juste que je voulais vous en faire la surprise. J’ai heuu… On va dire « négocié », avec l’intendante, et je t’ai obtenu deux choses : Un assistant qui te remplacera durant tes congés et qui t’aidera le reste du temps. Et les congés dont je t’avais parlé ! Tout cela sans même une baisse de salaire, car j’ai mis en valeur ton travail impeccable. Bon, je ne te cache pas qu’elle l’a un peu mal pris. Mais vu que je ne lui ai pas laissé le choix… Votre assistant devais arrivé d'ici trois jours, et je comptais vous l'annoncez à son arrivé, mais au vue de la situation...

J’aurai aimé ausculté sa blessure immédiatement, mais préférant évité une possible autre claque, je n’en fis rien. Une joue douloureuse et l’autre saignant doucement, je n’avais plus vraiment de place pour une troisième claque… Enfin, mis à part le front, mais cela aurai été assez inhabituel… J’attendis donc sa réaction, tout en espérant que sa blessure ne serai pas trop grave… Et surtout qu’elle n’en fasse pas trop avec une cheville blessé.

J’espérais qu’il avait bien senti cette gifle que je lui avais donné. S’il y en voulait d’autre, je pourrais lui en donner des tonnes. Ça venait gratuitement avec mon état d’esprit. Il ne fallait pas exagérer après tout, il restait tout même un chevalier. Il savait se défendre, il savait retenir les gifles d’une pauvre fillette comme moi qui était en plein hystérie. Je lui avais pris par surprise et j’avais une satisfaction car il aurait pu retenir mon poignet. Bref, je ne savais pas pourquoi je voulais lui encaisser une autre en plein figure. J’étais carrément hors de moi.

Il avait regardé le bel arbre avant que je lui dise ses tas de truc ne laissant même pas la chance de me répondre. Il était vraiment méchant se satané chevalier au point de m’ignorer, au point de sourire quand je rougissais, au point de ne rien dire à mes paroles. Lui avais-je bouché un coin? Je l’espérais bien, comme ça il aurait pu penser à deux fois avant de refaire ce qu’il avait faire et de se moquer de moi en ayant encore plus de travail et d’avoir plus de coups qu’avant dans les punitions.

Oui, j’avais parlé à deux chevaliers, deux chevaliers m’avaient aidé même un garde du corps qui était mon grand frère. Alors, on m’avait puni, puni au point que je ressentais que des picotements de douleur sur certain endroit. Ça me faisait me mettre en rogne encore plus car je voulais ressentir la douce pluie couler sur ma peau. Si un beau jour j’avais un homme dans ma vie, je voulais sentir ses effleurement de ses bouts de doigts sur ma peau. Je voulais ressentir, malgré que ça paraissait louche!

Je vous le dit, il allait manger sa raclée de sa... Quoi?! Après son air surpris, il continuait tout de même à sourire en me disant qu’il était content de me revoir. Mensonge! C’était un mensonge mensongé! Il tentait de m’adoucir en disant que le «jeune dame» n’allait plus se reproduire. En fait, en partie seulement, mais je lui lançais toujours des regards toujours aussi...Quoi? Il avait fait... Quoi?

Mon air de frustration unique s’était changé à un éclaircissement de mon visage pour aller à de l’étonnement. J’étais carrément étonnée, bouche bée. Aucun son ne sortait de ma bouche. Il voulait me faire une surprise. Une surprise qui m’avait fait mal oui! Tout ça pour ainsi tenter de savoir une surprise. Il aurait tout simplement dire que mon assistant arrivait dans quelques jours et qu’il avait parlé à l’intendante par après, comme ça j’aurais pas été ici. Je ne serai pas levée de mon lit inconfortable pour aller me faire tirer les cheveux par des branches. Me faire sacré des gifles par les mêmes ci-dessus et de me blesser à la cheville en me faisant intercepter. Non! J’aurais été heureuse paisible dans mon lit bien au chaud malgré les frissons que j’avais. Il était incorrigible!

« P-pardon?»

J’allais avoir un assistant dans quelques jours même sous peu. Je baissais la tête et je souriais, j’étais contente... Soulagée... Cependant, je me redressais et j’allais le pousser pour qu’il s’assoit à la place d’être à mon niveau. Non, mais j’étais peut-être une gamine, je devenais tout de même une jeune femme!

« VOUS AURIEZ PU ME LE DIRE DE SITÔT!» Éclatais-je en ayant tout plein d’émotions.

Là, sérieusement, j’étais partie pour la gloire pour recevoir des baffes. Bon j’étais lancée, il fallait bien que je continue!

« Pendant que vous disiez rien, j‘ai reçu deux fois plus de travaux! J‘ai reçu encore plus de baffes que je n‘aurais jamais eu auparavant après avoir parlé à deux chevaliers et de me faire aider par eux et d‘un garde du corps! Et d‘ailleurs, je n‘ai pas eu plus de pauses qu‘avant!»

En gros, c’était pire qu’avant! J’avais les larmes aux yeux et je le regardais encore plus en colère. L’adrénaline de ma frustration.

« En plus, je ne ressens même plus les égratignures que j‘ai partout. J‘ai horriblement mal à tête. J‘ai très froid. J‘ai atteint le fond du barils voyez vous!» lui disais-je en baissant la tête et en éclatant à pleurer.

Ouais, j’étais rendue à un point que mon ballon avait éclaté!

Après ma petite explication, elle cessa de paraître en colère pour privilégier l’étonnement. Mais mon instinct me soufflait que ce n’était pas fini… Pour le moment elle était bouche bée. De toute évidence, ma surprise était raté… Mais en plus, j’allais le payé… Comme quoi, parfois, mieux vaut ne pas se casser la tête et aller annoncer les bonnes nouvelles tout de suite. En tout cas c’était une leçon que … je soupirais mentalement, non, je ne pouvais pas dire que je m’en souviendrais pour la prochaine fois : Il suffit que j’ai une brusque envie de faire une sieste ou d’aller me balader pour que je disparaisse et remette sa à plus tard sous forme de surprise… Ce ne serait sans doute pas la dernière fois que je me prendrais des gifles…

« P-pardon?»

Ah ? Mon instinct se serait-il trompé ? Ne venait-elle pas de baissé la tête en souriant ? Elle me repoussa alors et je fini par accorder le bénéfice du doute à mon instinct… Au lieu de me relavais, je fini par me mettre à genoux pendant qu’elle se remettait à crier…

« VOUS AURIEZ PU ME LE DIRE DE SITÔT!»

Sa, c’était pas faux, mais sur le coup… Une sieste m’avait fait choisir l’option de la surprise… C’est qu’elle m’avait fatigué l’intendante ! « QUUUOOOOIIIII ???? MAIS VOUS ÊTES TOUS TOMBÉs SUR LA TÊTE MA PAROLE !!!!!!! » très vite suivis d’un hors de question… J’avais fini par perdre patience, lui dire que c’était ce que je voulais et point à la ligne. Que si une vache au château pouvait être refuser, qu’une jeune fille dévoué soit exploité était intolérable. Finalement c’était au mot « esclave » qu’elle avait cédé. Accordé de si rare pose et pour un salaire si faible… Elle n’avait vraiment pas aimé que fasse pression, aillant même jusqu’à l’accuser d’esclavage. Mais elle avait cédé. Et j’avais obtenu ce que je voulais. Toutefois, son assistant n’étant pas encore disponible, elle devrait l’attendre encore un peu… D’où le problème actuel… Finalement, c’était Shinylla elle-même qui vengeait cette vieille folle… Quel ironie !

« Pendant que vous disiez rien, j‘ai reçu deux fois plus de travaux! J‘ai reçu encore plus de baffes que je n‘aurais jamais eu auparavant après avoir parlé à deux chevaliers et de me faire aider par eux et d‘un garde du corps! Et d‘ailleurs, je n‘ai pas eu plus de pauses qu‘avant!»

A la fin de la phrase, je pris un air choqué : Cette vieille folle avait fait payer Shinylla à cause de l’ordre que je lui avait donné ? Cela failli me mettre hors de moi. Cela me mis hors de moi un instant. Cette vieille folle… Elle allait me le payé. Elle avait rajouté du travail à Shiny, elle avait même poussait son audace jusqu’à la battre… Une petite conversation allait s’imposer. Et cette fois, je serai beaucoup moins aimable. Elle allait amèrement regretter chaque coup qu’elle avait oser porter. Regretter même sa stupidité de s’être attaqué à la protégé d’un chevalier. Si elle était trop bête pour comprendre ce qu’elle pouvait faire et ce qui lui était interdits… Et bien elle l’apprendrais. Par n’importe quel moyen. Pendant un moment, un très bref moment, je faillis me laisser convaincre d’aller sortir cette vieille de son lit dans l’instant.

-Elle vas me payer chacun des coups que qu’elle à osé t’infliger… murmurais-je pour moi-même, quasiment certain que Shiny ne pouvait pas m’entendre.

Puis je réalisais quelque chose qui me calma instantanément : Shiny ! J’avais pensé Shiny ! Et non Shinylla ! Depuis quand lui avais-je donné un tel surnom ? Certe je donnais des surnoms à mes amis, mais il fallait un temps infini avant que celui n’arrive. Et Shinylla, je la connaissais depuis… Une semaine ? Deux à tout casser ? Et elle avait déjà un surnom ? De toute évidence, je m’étais attaché à cette jeune femme plus vite et plus profondément que je ne l’avais pensé… Finalement, avant que je ne me livre à une étude plus poussé de mes sentiments, Shinylla se chargea de me ramener sur la terre ferme :

« En plus, je ne ressens même plus les égratignures que j‘ai partout. J‘ai horriblement mal à tête. J‘ai très froid. J‘ai atteint le fond du barils voyez vous!»

Sur ce elle se mis a pleuré. Par MA faute !!! Profitant qu’elle avait baissé la tête, je pus lui mettre mon manteau sur le dos. Par un temps pareil, je n’en avais nul besoin, en revanche, si elle avait froid. Ensuite je mis sur pied l’étape deux : Je transmis à Shiny une puissante vague d’apaisement destiné à calmer son mal de tête.

-Je suis sincèrement désolé. J’étais de loin de me douter que vous me suivriez dans mes escapade nocturne. Je suis désolé que vous aillez eu à subir tout cela par ma faute. Maintenant, je vous en prie, laissez moi examiner votre jambe. Ma vague d’apaisement devrais avoir calmé votre mal de tête, mais je préfère vous avertir de l’existence de celle-ci. Tout ce que je demande, c’est l’occasion de vous soigner avant d’avoir à subir votre juste colère. Puis je voir cette jambe ?

Sans attendre de réponse je me rapprochais et passer mes mains devenu lumineuse au dessus de sa cheville. Elle avait la cheville foulé. Rien de très grave, mais je préférais évité de la soignait ici. Je connaissais un lieu charmant non loin d’ici où je pourrais la soigner sans problème. Et où elle pourrait se remettre de toute ses émotions sans problème.

Je la pris donc dans mes bras avant qu’elle n’ai pu protester, et me relavais. Puis je mis en marche en lui expliquant ce que j’allais faire.

-Votre cheville s’est foulé. Je vais m’en occuper, mais avant je préfère m’en occuper dans un lieu plus propice à une quelconque guérison. Et ce lieu obscure n’est pas celui que je recommande pour une telle opération. Attends un peu, et faits moi confiance. Je vais te soigné d’ici quelque minutes.

Trop occupé par sa blessure, et le besoin d’évité les branches rebelles souplement pour qu’elle ne la blesse pas, je n’avais même pas remarqué que je l’avais tutoyé sur la fin…

C’était étrange, j’avais éclaté en sanglot devant un chevalier. Habituellement je me retenais et je pleurais silencieusement dans ma chambre en tentant de ne pas attirer les regards des autres. J’étais une pure esclave à ce qu’on pouvait dire, mais je ne pouvais pas contester ce geste car après tout j’était une simple employée et c’était l’employeur qui décidait de mon état. S’il voulait que je sois mal en point c’était à lui de décider.

Cependant, j’en avais assez. Je touchais le fond du lac. Je me noyais en tendant les bras en l’air pour savoir si l’eau était haute. Oui, l’eau était par dessus ma tête et je ne pouvais respirer. Il n’avait pas de courant rien... Je ne savais pas nager.... Au point, je ne me noyais sans faire le moindre effort. Je me noyais comme une vulgaire gamine qui avait eu un accident et que tout le monde s’en ficherai. Il avait un mais dans ma solitude. Une confusion qui empêchait ma noyade de continuer et d’en finir. Une petite lumière de mes jours sombres faisaient apparition. Un homme me tendait la main... Un homme plongeait même pour m’aider à remonter. Son sourire si contagieux et sa générosité qui avait aucune limite. Sa patience, sa tolérance envers les filles hystériques comme moi, me dépassait royalement.

Il me donnait son manteau juste après que je lui avais dis que j’avais froid. Je l’avais pris sans rien dire. Dans le fond, je l’acceptais sans hésité ou rechignée. Il était chaud son manteau. Sa chaleur enlevait immédiatement mes frissons. C’était agréable comme sensation et surtout le parfum qui s’en échappait, me faisait sourire faiblement. Il sentait si bon que je ne pouvais le nier.

J’avais entendu murmurer que je ne pouvoir pas comprendre. Je voudrais bien comprendre. J’essuyais tranquillement mes yeux pour tenter de reprendre le dessus de sur mes émotions. Il me disait désoler pour tout. Il se désolait... Il se sentait responsable de ce que je subissais. Pourtant non. Je recevais les coups bien avant qu’il fasse quoi que se soit. J’avais désobéis à l’intendante alors je recevais le prix de ma désobéissance.

C’était vrai que j’avais moins mal à la tête. C’était à cause de ce tirage de cheveux qui m’avait donné un mal de tête. Comme si mon cuire chevelu voulait s’en aller au plus sacrant pour ne plus souffrir. C’était un fardeau d’avoir des cheveux, mais je les aimais bien trop pour les couper.

« N-n...»

Je n’avais pas eu le temps de répondre que je restais sans voix encore une fois. Voyant cette lumière qui illuminait ma jambe. C’était remarquable. La dernière fois que j’avais vu cela c’était quand il se lavait les mains avant de traire la vache. Je voulais prendre sa main et regarder où pouvait avoir cette lumière, mais il me prenait dans ses bras, je prenais immédiatement le manteau pour ne pas qu’il tombe de mes épaules et je le regardais de mes yeux rougis comme si j’avais un point interrogation dans le visage. Pourquoi il m’aidait? Je lui avais giflé, poussé... Si c’était à cause de son lait... Après tout il voulait avoir un contact pour avoir une vache à lait c’était pour ça.

Alors, il me prenait dans ses bras. Je n’avais d’autres choix que de rien dire pour ne pas qu’il me laisse dans la forêt. Je me collais à lui pour prendre plus de chaleur. J’avais encore froid, après tout j’étais en robe de nuit.

« D‘accord... Faites-vous pas des idées avec tout ça compris? Après tout... C‘est.... Minute vous m‘avez tutoyé?» lui disais-je en fronçant les sourcils.

Il m’avait réellement tutoyé quand il me disait qu’il allait me guérir. Je rigolais un peu, je riais de lui. C’était rare qu’une personne me tutoyait j’avais un de ses caractères qu’on m’évitait le plus possible. Comme mon frère, comme Sire Endolion. Personne ne voulait être mon ami et si quelqu’un pensait que j’avais un ami il était en enfer.

« Bonne chance pour me considérer comme une amie. On se connait à peine... Enfin, je suis désolée de vous avoir pris votre manteau dans un cas pareil. Ma couverture est sûrement en liberté à l‘heure qu‘il l‘est.» disais-je finalement dessinant des petits ronds grâce à mon doigt sur un pectoraux de Thrain.

Est-ce que j’allais me gêner? Non, après tout j’avais eu la chance de le gifler et de le pousser... J’allais surtout pas me gêner de dessiner des dessins imaginaires sur lui.

« Puis... Pourquoi vous me protégez autant? On parle de moi en étant votre protégée je me trompe?» rougissais-je un peu à cette question.

Effectivement, l’intendante m’avait parlé un peu de ce sujet et j’étais quoi de plus gêner sur le fait. Enfin, je voulais entendre de sa bouche s’il disait non, alors je me faisais des idées ce qui était probable!

Après que je lui ai donné mon manteau, ses tremblements avait cesser. Elle n’avait plus froid et c’était une bonne chose. Dans quelque minutes, sa jambe aussi serai guéris. Elle s’était également remis à sourire, une chose qui me fis chaud au cœur. Elle semblait allé mieux. Plus de trace de la colère qui l’avait habité, et sa tristesse disparaissait petit à petit. Bientôt, la jeune fille joyeuse et enthousiaste que j’avais croisé dans son village il y a bientôt une semaine serai de retour. Et tout irais mieux. Sauf pour une certaine personne qui elle allait comprendre qu’il ne fallait pas provoquer les gens inutilement…

« N-n...»

Même si j’aurai ignoré un refus de se laisser examiner, la douce lumière blanche qui me permis de l’examiner sembla lui faire oublier son refus. Lorsque je la pris dans mes bras, elle s’agrippa à mon manteau en me regardant avec ses yeux, légèrement rougis par les larmes. Elle semblait perplexe. Sans doute à cause de ma réaction, je l’aidais alors qu’elle venait de me giflé et de me crier quelque peu dessus. Je n’avais pas de raison particulière pour l’aidé, si ce n’est que j’en avais envie. Et c’était largement suffisant. Je lui souris donc avec bienveillance.

Tout en la tenant dans mes bras, j’en profitais pour observer l’étendue de ses blessures : Si sa jambe était incontestablement la blessure la plus grave qu’elle avait, de nombreuse autre petite blessure la meurtrissais de toute part… Notamment au niveau des cheveux. Ces beaux cheveux long qu’elle possédait lui avait jouer un bien mauvais tour : Le fait de se coincer plusieurs fois avait du tirer très fort sur la racine, et cela devait être douloureux. La vague d’apaisement avait du calmer quelque peu la douleur,mais un soin plus important s’avérait nécessaire. Quelque seconde après que je l’ai pris dans mes bras, elle se colla a moi, son corps était encore tout frais de sa balade en robe de nuit… En… robe de nuit ?!? Pas étonnant qu’elle ai aussi froid ! C’était un coup à se tuer ! Surtout quand l’on avait pas l’habitude des sortis nocturne, certes j’était habitué, mais je reconnais quand même qu’il ne faisait pas chaud !

« D‘accord... Faites-vous pas des idées avec tout ça compris? Après tout... C‘est.... Minute vous m‘avez tutoyé?»

Des idées ? Elle se collait à moi pour profiter de la chaleur de mon corps, pourquoi le ferait-elle pour autre chose ? Pour … ? Je fermais brièvement les yeux, ce qui passa très bien pour un simple clignement des yeux… J’avais compris…

Mais c’est elle qui me fis prendre conscience de ce que j’avais dit : Effectivement, je l’avais tutoyé ! Entre sa, et le surnom instinctif… Je commençais vraiment à me poser des questions … Alors forcément la suite sema encore plus le doute dans mon esprit…


«Bonne chance pour me considérer comme une amie. On se connait à peine... Enfin, je suis désolée de vous avoir pris votre manteau dans un cas pareil. Ma couverture est sûrement en liberté à l‘heure qu‘il l‘est.»

Au milieu de sa phrase elle se mis à dessiner de petit rond sur mon torse. Pourquoi pas après tout ? Ce qui me dérangeait plus, c’était le « Bonne chance pour me considérer comme une amie ». Pourquoi ? Mais parce que c’était déjà fait ! Un surnom, le tutoiement… Comment qualifier ces actions si ce n’était des preuves d’amitié ? J’allais lui répondre lorsqu’elle poursuit une fois encore :

« Puis... Pourquoi vous me protégez autant? On parle de moi en étant votre protégée je me trompe?»

Il me sembla qu’elle rougissait un peu, mais avec l’obscurité et mon attention focalisé sur les branches rebelles et le chemin que j’empruntais, je ne pouvais pas en être sûr… Je tournais au coin d’un arbre, puis répondit ;

-Et pourquoi pas ? Je le fais parce que j’en ai envie, il n’y a pas d’autre raison. Qui n’aiderait pas ses amis dans le besoin ? Depuis, la visite à la ferme, et le travail en semble à l’écurie, je vous considère comme une amie. Cela vous dérange-t-il ? Après, on peut parler de vous comme de ma protéger, mais je foute que vous ayez vraiment besoin de ma protection. Vous êtes très matures pour votre âge.

Évidement, je ne fis pas de commentaire sur la sortie dans la forêt au milieu de la nuit avec pour simple vêtement, une robe de nuit… Je fis une courte pose pour me repérer, et repris ma route, nous étions presque arrivé.

-Et pas d’inquiétude, pour le manteau, je n’ai pas froid, je l’ai pris par habitude, vous pouvez le gardez. Je n’en ai pas besoin. Ah, et cela vous gênerait-il que je vous tutoies ? Dans tout les cas, nous sommes arrivé.

Le lieu était baigné sous une magnifique lumière lunaire. La pleine Lune semblait s’être fais astre rayonnant ce soir, et je l’en remercié secrètement, sa lumière m’aiderait sans doute. « Va… » me dit-elle à l’occasion d’un rapide coup d’œil.

Je nous diriger vers un Olivier quelque peu en retraite de la forêt. A quelque pas de celui-ci, coulait un petite ruisseau d’eau limpide. Il apportait un léger glougloutement au bruissement naturel de la forêt. Je la déposais au pied de l’arbre, puis m’agenouillais à ses coté pour la soigner, pendant qu’elle admirais la beauté de ce petit repère secret au sein de la forêt. C’était un lieu magnifique que j’avais découvert par hasard, mais sous la lumière de la Lune qu’elle nous offrais ce soir, ainsi que celle des étoiles, tout était assez clair. Une lumière irréel baigné ce lieu. S’en était presque magique…

Pourquoi m’aidait-il? Pourquoi me sauvait-il? Je ne savais pas, mais sa présence me faisait du bien étrangement. Rien que sa présence me calmait alors que je voulais lui donner des gifles sur sa belle tronche. Je voyais le chemin que nous empruntons. Je le voyais qui regardait le chemin pour ne pas prendre des branches dans le visage alors que quelques uns en profitait. Pourquoi me protégeait-il? Oui, je le regardais, je regardais son visage, je me disais que c’était impossible qu’un homme comme lui pouvait être si génial, si tête en l’air aussi. Il semblait tellement heureux de me voir alors que moi, j’étais venue pour l’engueuler seulement, je me sentais quoi de plus mal. Je baissais la tête et je l’accotais sur le torse si chaud pendant qu’il évitait les branches et qu’il tournait un coin d’arbre.

-Et pourquoi pas ? Je le fais parce que j’en ai envie, il n’y a pas d’autre raison. Qui n’aiderait pas ses amis dans le besoin ? Depuis, la visite à la ferme, et le travail en semble à l’écurie, je vous considère comme une amie. Cela vous dérange-t-il ? Après, on peut parler de vous comme de ma protéger, mais je foute que vous ayez vraiment besoin de ma protection. Vous êtes très matures pour votre âge.

S’il me voyait réellement. Je n’étais pas mature. J’étais une fille capricieuse qui voulait tout simplement la liberté... Une enfance que toutes les personnes de mon âge voudrait. Les écuyers en avaient tout de même beaucoup. Bref, ils en avaient plus que moi malheureusement.

J’aurais bien voulu répondre, mais il ne me laissait pas le temps même s’il avait une courte pause en ce moment. Il continuait en disant que ça ne lui dérangeait pas que je garde son manteau. C’était tout de même son manteau qui pouvait contenir des bouteilles de lait dans ses poches. Son manteau était quand même lourd à ce sujet. Il était pesant mais il pouvait conserver même donner la chaleur à l’individu qui le mettait. Je souriais un peu plus en me callant à lui. Il ne savait pas que je le remerciais beaucoup pour ces gestes si petits pour lui, mais énorme pour moi.

Ça me gênerait s’il me tutoyait. Aucunement, ça me faisait horriblement plaisir qu’il me tutoie. Ça me vieillissait quand on me vouvoyait malgré que je ne voulais que ça vieillir et passé directement à l’étape de faire ma vie et de mourir par la suite. Sauté une étape de la vie dans le fond. On était arrivé disait-il. Je regardais l’endroit en question et j’ouvrais mes yeux tout en ouvrant ma bouche. Mes yeux étaient tellement grand de stupéfaction. Je ne me suis même pas rendue compte qu’il me déposait sur le sol près d’un arbre et qui était à côté de moi en train de vérifier ma jambe si tout allait bien. La guérir dans le fond.

« C‘est... Un rêve...?» soufflais-je voulant tout voir.

Le ruisseau mettait une belle ambiance, la lumière aussi. C’était une lumière qui me faisait sentir si bien. C’était si merveilleux, c’était magique. C’était comme si dans la noirceur de l’eau je redressais mon regard et je voyais un homme s’étirer pour m’atteindre qui était noyé de lumière. C’était si beau que j’étais quasi émue... En fait, j’étais émue, mais mes yeux ne pleuraient pas.

« Non ça ne me dérange pas du tout que vous me tutoyez, ça me fait réellement grand plaisir...»

Je lui avais dis sur un ton plutôt calme. Sur un ton serein tout en allant le regarder de ce qu’il faisait. La lumière qui devait sans doute sortir de ses mains pour guérir invraisemblablement ma jambe pendant que moi, je retournais regarder la lune à son aisance. À cette générosité qu’elle nous donnait en s’illuminant de cette lumière. Je ne pouvais que remercier... Remercier quoi? Cette vie de me donner la chance de voir ce paysage si féerique. Je fermais les yeux en humant l’air, c’était si frais... Si frais que je voulais courir et danser tellement que c’était agréable.

« Je suis désolée pour tout Thrain... Cette inquiétude, cette colère et surtout la gifle que je vous ai donné. Mais j‘étais en train d‘exploser qu‘il fallait que je fasse sur quelqu‘un et que ça donner sur vous... Désolée de vous enviez au point d’être jalouse de vous et de vos amis de l‘ordre...» lui révélais-je tout bonnement.

Je m’étais excusée tout en révélant qu’est-ce qui me faisait le plus moment. Il était en partie la cause, mais il fallait que je me confesse. C’était mon confident du moment car j’avais l’étrange sensation que je devais me confier pour me sentir mieux. C’était ce que je faisais et je rougissais de gêne pour cette raison.

« C‘est... Un rêve...?»

La question était laissé en suspend. Elle aurai pu être interprété de différente façon, mais je devais me concentrer sur sa blessure, ce n’était pas trop grave, l’examen préliminaire de sa jambe ne relevais qu’une légère entorse. Dans quel minutes ce ne serai plus qu’un mauvais souvenir, mais en attendant, je devais me concentrer. Une rapide estimation de mes forces me permis de supposer que je n’aurai pas à me plonger dans une sieste régénérative après l’intervention magique, c’était tant mieux. Si j’avais du lui fausser compagnie au milieu de la forêt, je ne me le serai pas pardonné.

Avant de me lancer dans l’opération magique, je pris quelque seconde pour la regarder. Elle était en train de s’émerveiller de la beauté du lieu. C’était également la première fois que je pouvais l’admirer sous une telle lumière Lunaire, mais sa blessure me préoccupait plus pour le moment. J’aurai tout le temps voulu après. En attendant, elle avait l’air d’apprécier le paysage. Elle en semblait même ému. Alors que j’allais me lancer dans l’opération une phrase me stoppa net pendant une fraction de seconde :

« Non ça ne me dérange pas du tout que vous me tutoyez, ça me fait réellement grand plaisir...»

Cela me fis plaisir d’entendre sa, le « vous », c’était respectueux, mais fatiguant à la fin… Et puis je n’aimais pas particulièrement être vouvoyer. C’était donc une bonne chance qu’elle accepte. Je repris donc ma tache, et la lumière de mes mains changea de façon imperceptible. C’était maintenant une lumière de soin, et non d’analyse. L’opération ne dura pas longtemps, tout au plus une ou deux minutes. Pour le soin, ce fut facile, je n’eu qu’a poser mes mains sur la blessure en visualisant les dommages internes et les réparé magiquement. Je procédais en douceur pour lui évité une quelconque douleur et également reste maître de mes gestes. Une fois l’opération terminé je reculais un peu, le contrecoup n’allant pas tardé à se faire sentir.

Et celui-ci ne se fit pas prier pour me rentrer dedans de plein fouet. J’eu une brutal envie de faire une sieste… Enfin, cela ne me changeais pas plus que d’habitude, c’était juste que cette envie était revenu au galop. Une bonne bouteille de lait, et je n’y paraîtrais plus. J’étais en bonne forme, ce soin m’avait à peu près autant épuiser que ma course de toute à l’heure. Rien de bien méchant en somme, juste une petite soif.

« Je suis désolée pour tout Thrain... Cette inquiétude, cette colère et surtout la gifle que je vous ai donné. Mais j‘étais en train d‘exploser qu‘il fallait que je fasse sur quelqu‘un et que ça donner sur vous... Désolée de vous enviez au point d’être jalouse de vous et de vos amis de l‘ordre...»

Cette révélation venait de stopper l’action de prendre une bouteille de lait dans mon manteau. Son problème venait donc d’un peu de jalousie ? Mais cela n’avais rien de grave ! Sa gifle m’avait certes surprise, mais de la à me faire mal… Les coups pris durant les entraînement était bien plus rudes ! Et puis, c’était normal de rêver à ce qui nous manquer : Celui qui n’a pas de pain jalouse celui qui en a deux. Mais l’inverse peut également être vrais. Si celui qui à deux pains ne peut faire ce qu’il veut, il jalousera celui qui le peut. Évidement, ici c’était un peu diffèrent, mais c’était la même chose sur le fond :

-Ce n’est pas bien grave. La jalousie est humaine, et la colère aussi. J’étais là et c’est tombé sur moi, rien de plus. C’est déjà oublié. Pour ce qui est de ton aveu, cela me touche, et si tu es jalouse, c’est sans doute parce que tu ne connais que l’apparence : Oui, nous sommes libre. Mais nous sommes également prisonnier de notre devoir. C’est dure de représenter la première génération de la troisième résurrection d’un ordre si glorieux. Beaucoup d’espoir sont placé en nous. Nous ne pouvons pas échouer… je fis une pose puis repris : Bon évidement, le fait que ce soit moi, le Chevalier le plus insouciant de l’ordre qui dise un truc pareil, c’est pas très crédible. Mais cela n’en reste pas moins vrais. Pour ma part, je viens du peuple, et à cause ou grâce -je ne sais pas- à mon histoire je suis aujourd’hui Chevalier. Mais je peut te garantir une chose. Je l’ai payé. Cher.

Je fis une pause pour secouer la tête brièvement pour chasser les sombres pensé qui commençait à m’envahir. Mon passé était noir. Trop noir. Mais il était révolu… Je lui en avais parlé parce qu’elle m’avait ouvert son cœur. Face à sa sincérité, je ne pouvais en faire qu’autant. Mais il était hors de question de tombé dans la nostalgie. Aussi à peine avais-je fini de mettre dehors les pensé parasites, je repris avec le sourire :

-Mais c’est le passé, et je vis dans le présent. Ta jalousie passera quand tu comprendra que tu as tout ce don tu as besoin pour être heureuse autour de toi. Sinon, je prendrais bien une bouteille de lait, veux tu en partager une avec moi ? fis je en souriant.

C’était si magnifique. C’était si magnifique que j’avais juste le goût de danser, de gambader, chanter. Je sentais un vent de liberté aller vers moi et ça me faisait le plus grand bien. Il s’occupait de ma jambe sans même rien dire quoi que ce soit. Après tout, il pouvait bien rester muet pour un certain temps pour se concentrer sur ma jambe. Je regardais l’endroit sans me préoccuper qu’il avait une lumière qui guérissait ma jambe. J’entendais les glougloutement du ruisseau, le silence qui rendait un peu ce moment magique. La lune qui était dans tout son éclat sans même un nuage c’était merveilleux. Je sentais une main touchée ma jambe, je le regardais et ça me faisait plus du tout mal comme si c’était... Magique.

Je souriais et je bougeais ma jambe. Ça ne me faisait plus aucunement mal. C’était formidable. Alors que quand tu étais mortel sans aucune magie, tu devais subir et tu ne devais pas marcher, ou sinon prendre une branche et de servir comme une béquille. C’était horrible à bien y penser. Une chance que... J’avais un ami chevalier. Un chevalier qui avait plongé pour prendre ma main et de m’aider à remonter à la surface. S’il savait comment je le remerciais.

Disant que la jalousie était humaine et la colère aussi. Oui, mais de là à tout sortir sur un homme que c’était partiellement sa faute, c’était quand même grave. Si j’étais au château et aurait fait une pareil chose je serai rendue dans le cachot pour avoir agressé un chevalier. Disant aussi que les chevaliers avaient une liberté, mais prisonnier à leur devoir. Attaché au devoir des chevaliers qui étaient aider les autres, aider les gens dans le besoin et surtout protéger Enkidiev. Je m’attristais à cette pensée. Il devait partir un jour ou l’autre. Mon seul ami qui devrait partir pour sauver le monde pendant que moi, j’allais rester à Émeraude.

C’était vrai qu’il était tête en l’air et qu’il prenait les choses à la légère. C’était ce qui me plaisait chez une personne. La légèreté des choses et comme il venait juste de dire, il restait dans le présent et il n’allait pas dans le passé ni dans le futur si je pouvais déduire. Il était unique alors que moi j’étais si singulière. Il était unique au point de me proposer de boire son lait. Je ne buvais qu’après un bon dessert et non tout le temps malheureusement.

J’ouvrais son manteau et je prenais doucement une de ses bouteilles et j’allais lui donner avant de retirer son manteau... Je n‘avais pas refusé son offre mais je ne l‘avais pas accepté non plus. Je restais en suspend laissant le temps de le faire languir et que je réfléchisse aussi. Je sautillais un peu sur ma jambe qui était blessée pour savoir si elle était parfaite. Elle était heureusement! Je souriais et je commençais à courir en fredonnant une petite chanson que j‘avais entendu dans le village et qui m‘avait marqué au point que je me rappelais les paroles. Fredonner une chanson en allant courir jusqu’à temps que je tournais sur moi-même:

« Petit ange près de moi ~ Tu me combles de joie ~» finissais-je la chanson en allant chanter la dernière partie.

Je tournais en rigolant jusqu’à temps que je tombe sur le sol en rigolant encore, juste bien vous situez j’ai couru que légèrement alors je restais près du chevalier... mais soudainement des boules de lumières sortaient de l’herbe ce qui m’étonnait encore plus. Des boules de lumières brillantes de mille feux - en gros des lucioles, mais techniquement je ne savais pas - qui s’envolaient plus loin.

« Des minis fées!» m’exclamais-je en touchant un avant de regarder Thrain avec un sourire.

Puis, je regardais la lune avant de fermer les yeux et de sentir la brise dans ma peau qui entremêlait encore plus mes cheveux.

« Je... Je te remercie pour tout...» soufflais-je doucement sentant mes larmes de nouveau couler pour s’envoler.

C’était totalement imprévu.

« Merci... Malgré que je dois vous faire peur à cause de mon caractère assez enflammé. Je sais que la jalousie est humaine, je sais aussi c‘est quoi votre devoir, mais... Mais c‘était comme si j‘haïssais les chevaliers tout en les aimant comme toutes les autres femmes... Vous... Vous êtes un peu mes idoles... Car vous savez beaucoup de chose comparer à moi, vous savez nager, écrire, lire... Je savais même pas qui avait eu d‘autres chevaliers avant cet ordre de chevalerie. Je me sens si idiote...»

Je faisais une pause et allant le regarder dans les yeux d’un air un peu inquiète même en rougissant un peu.

« Désolée de m‘avoir confessé à vous.»

Je détournais le regard et je regardais au loin les minis fées s’en aller.

Une fois la guérison effectué, je la vis bougé quelque peu sa jambe. Probablement pour la tester. Ses yeux s’illuminèrent. Les soins magiques ayant souvent cette effet là sur les gens : l’incrédulité était monnaie courante pour des personnes habitué à subir les désagrément d’une longue guérison. C’est vrais que la magie c’était bien pratique. Mais d’un autre coté,elle ne pouvait pas savoir que c’était moi qui avait payé le prix en énergie de sa guérison. Enfin, une fois que j’aurai pris ma bouteille de lait, il n’y paraîtra plus…

Elle sembla également s’attrister quelque peu lorsque je fis mention de notre devoir. Pourtant cela n’avais rien de triste, elle devait sans doute avoir pensé à quelque chose qui m’échappait. Puis elle se repris. Elle paru un brin surprise après mon brusque retour au présent. Cela me fis haussais les épaulement mentalement : Le passé n’était qu’un tremplin pour l’avenir, rien de plus, et à ce titre il ne méritais pas qu’on se prennent la tête pour des événements dépassé.

Elle ouvris mon manteau, et ne tarda pas à y trouver mes bouteilles de lait. Puis elle ota mon manteau et se dirigea vers moi pour me remettre la bouteille, sans me donner une quelconque réponse toutefois… C’était un « oui » ou un « non » ? Son suspend était d’autant plus long que j’avais soif, mais que je voulais savoir si elle voulait avant d’attaquer ma bouteille… Elle sautilla un peu sur sa jambe puis partis en courant ! En courant et en fredonnant une chanson ! Et ma réponse alors ? pendant qu’elle tournait sur elle-même j’avais l’impression que la bouteille me narguais depuis ma main…

Cette saleté de bouteille semblait me dire « ah ah ! Essaie donc de me boire vilain chat ! Tu peux pas ! tu peux pas ! Nanana ! » Ok, j’avais peut être un petit problème avec le Lait finalement… j’entendais des voix… Et en plus, elle était fluette et énervante… Je finis par jeter un regard noir à ma bouteille de lait, qui sembla me répondre par un autre regard semblant vouloir dire « Ouais, et alors ? »

Puis je sentais mon moral chutais… Battu par une bouteille de Lait… Un comble ! Je baissais la tête vaincu, reconnaissant implicitement la victoire temporaire de la bouteille… Mais qui se transformerais en défaite des que Shinylla m’aura dit si elle veux, ou non, de mon lait. A nouveaux motivé, je relevais la tête et adressais un très bref sourire sadique à la bouteille. Et il me sembla que le lait en frisonna… Heureusement Shinylla était occupé à observé des lucioles et ne remarqua pas mon petit sourire adressé à la bouteille rebelle.

« Des minis fées!»

Ce n’était pas exactement le cas, mais les lucioles étant moins magique que les fées, je ne la détrompais pas. Elle en toucha une puis me regarda en souriant. « t’es trop gentil avec elle, idiot ! » me dit la bouteille, ce a quoi je répondis par un « Oh toi, la ferme ! » Vexé, elle préféra la boucler pendant quelque temps. Shiny regarda alors la Lune, puis laissa la brise la berçait, brise qui en profita pour entremêler davantage ses cheveux. « Elle est jolie, hein ? » Nan, mais je devais devenir fou ! La bouteille qui essayait de me rendre confus ! Ok, sur ce coup, je commençais à m’inquiéter sérieusement… Mais le pire, c’est que la bouteille avait raison !!! Elle me jeta un regard dans le genre «Tu vois, j’avais raison ! » Puis excéder, je fini par la cacher entre les racines de l’arbre contre lesquels j’était appuyé, malgré ses protestations.

« Je... Je te remercie pour tout...»

Hum ? j’avais du rater un truc là, elle me remerciais pourquoi ? Je n’avais rien fais de spécial de plus. Puis elle continua et tout fus clair, non la bouteille ne m’avait pas distraite au point de me faire perdre un bout du dialogue.

« Merci... Malgré que je dois vous faire peur à cause de mon caractère assez enflammé. Je sais que la jalousie est humaine, je sais aussi c‘est quoi votre devoir, mais... Mais c‘était comme si j‘haïssais les chevaliers tout en les aimant comme toutes les autres femmes... Vous... Vous êtes un peu mes idoles... Car vous savez beaucoup de chose comparer à moi, vous savez nager, écrire, lire... Je savais même pas qui avait eu d‘autres chevaliers avant cet ordre de chevalerie. Je me sens si idiote...»

Elle fis une courte pose, pour venir me regarder dans les yeux, il me sembla qu’elle rougissait un peu, mais je ne voyais pas bien donc, je pouvais me tromper.

« Désolée de m‘avoir confessé à vous.»

Elle détourna le regard, puis regarda les lucioles s’éloignait. Elle ne devait pas s’en faire pour sa. Une personne n’est pas mise en valeur par ce qu’elle sait. La vrais valeur était celle avec laquelle on analysait le monde. Un chat ne se préoccupait pas de savoir si le Lait était bon pour lui, il aimait sa, donc il buvait. Et en cela, il est heureux.

-Je n’ai pas peur de toi, loin de là. Et puis, mieux vaut montrer ce que l’on ressent que d’être un caillou. Cette spontanéité est un don. Il te distingue des autres. Ne prend pas ton caractère pour quelque chose de négatif, il fait de toi ce que tu es. Et si ne pas savoir te préoccupe à ce point, tant que je serai sur le Château, je serai ravi de t’aider à apprendre ces choses ! Le seul idiot qui existe est celui qui refuse d’apprendre, et tu n’appartiens pas à cette espèce de toute evidence. Donc tu es loin d’être une idiote... Oublie donc ces sombres idées et profites du lieu !

Je lui souris puis l’invité à contempler la Lune, celle-ci était vraiment magnifique ce soir…

Ces lucioles que je voyais au loin. Ces minis fées qui s’envolaient sans me dire salut ou au revoir. Je les voyais s’en aller au loin. Partir sur de nouvel horizon sans rien dire de plus. Quand j’avais touché l’une d’entre elles, j’avais sentis que c’était un insecte, j’avais sentis des pattes, des ailes tout comme une abeille quand on lui savait la vie d’une noyade certaine. C’était remarquable comment on pouvait être utile pour une si petite bête qui ne savait pas nager ni même parler. Tu sais moi non plus, je ne savais pas nager, mais un jours j’allais l’apprendre et c’est une promesse envers moi-même!

Je restais quoi de plus confuse quand il me disait que ma spontanéité était un don. Personnes ne m’avaient dit une telle chose semblable. Je restais muette en sachant que c’était la première personne qui me complimentaient autant. Je me sentais choyée comme si la vie en avait marre de me voir de cette façon. Me dénigrant. Disant que je n’étais pas belle et que j’étais bon à rien. Ça m’aidait en quelque sorte. Deux personnes m’avaient complimenté et c’était l’unique qui me complimentait encore en disant que j’avais un don. Ça me touchait réellement.

Je restais aussi incrédule. Tant qu’il allait rester sur le château? Sur le château? Il voulait sans doute dire dans le château peut-être. Je trouvais ça plutôt marrant que j’éclatais de rire avant de me lever et de le rejoindre en m’assoyant à ses côtés. Il était trop bon pour moi uniquement. Comme si j’étais sa protégée... Comme si j’étais un chaton abandonné et qu’il prenait sous son aile en le nourrissant et en lui faisant un toit. On dirait aussi que je lui plaisait au point qu’il s’occupait que de moi. Je le regardais pendant un instant puis je me suis aperçue qu’il saignait un peu sur la joue. Un coulis de sang que je voulais bien l’enlever... Alors je léchais mon propre pouce pour enlever le coulis. Je rougissais brusquement en rigolant mal à l’aise de la situation embarrassante.

« J-je suis désolée pour ce que je viens de faire!»

J’avais dit tellement rapidement qu’il n’avait sans doute pas compris. Je pouvais me tromper après tout. Il était un chevalier et bien entendre c’était aussi un de ses capacité plus améliorer comparer à une pauvre palefrenière comme moi.

« Je pourrais bien vous en voler un peu de votre lait si ça vous gêne pas.» lui répondais-je finalement cessant de le faire languir ou dans son cas perdre la tête.

Je reprenais doucement le manteau pour le remettre sur mes épaules et l’attacher pour me couper du froid. Je sentais subtilement son odeur. Il sentait si bon. Je comprenais pourquoi les femmes voulaient tant se marier avec un chevalier. Ils sentaient si bons comparer aux autres hommes qui travaillaient dans un champs. Ils étaient plus civilisés aussi. Plus cultivés. Plus agréable à regarder avec leur uniforme. Et surtout plus agréable à fantasmer si on les imaginait.... Enfin je frictionnais mes jambes sachant qu’elles n’étaient pas cachées dans le manteau.

« Vous savez que vous êtres trop généreux au point que je pourrais en abuser un de ses quatre. Ça me gêne terriblement de ne pas vous rendre la pareille et je suis très sérieuse à ce sujet!» confiais-je.

« À la place de dire que ce n‘est pas nécessaire... Je vous oblige de me dire ce qui vous ferait utile sous l‘ordre d‘une petite palefrenière sans importance.» rigolais-je en lui jetant un oeil.

J’avais ri. Je m’étais recroquevillée sur moi-même et je regardais la lune par après. Je commençais à être épuisée malheureusement. Sans doute parce que je n’avait plus d’adrénaline pour me tenir éveiller. Je savais pas, peut-être du lait ça me garderai réveiller après tout, ça allait remplir mon petit creux nocturne.

Elle paru troublé après que je lui ai dit que la spontanéité avant du bon, elle paraissait même confuse. Puis elle pris un ai incrédule, avant d’éclatait de rire. Ce n’était pas volontaire, mais cela sembla mettre fin à ses idées noires. Elle me rejoint et s’assit à coté de moi, pendant que je me replongeais dans l’admiration du lieu… La dernière fois, c’était bien diffèrent ; La lumière Lunaire avait véritablement transformé le lieu. La forêt s’éclairait d’une lumière douce et argenté, donnant des teintes nouvelles au arbres, à l’eau, au lieu. C’était vraiment magnifique, la Lune avait accomplie un véritable chef d’œuvre en ce lieu. Puis je sentis quelque chose m’essuyer la joue qu’une branche avait méchamment ouverte. C’était Shiny qui venait de nettoyer les quelques gouttes de sang qui avait coulé. Alors que je tournais la tête pour la regarder, elle rougis puis ris un peu.

« J-jesuisdésoléepourcequejeviensdefaire!»

Et bien, elle était allait vite !Pendant une fraction de seconde je me demandais si ses mots n’était pas collé les uns au autres… Mais j’avais quand même compris ! J’avais de bonne capacité auditive, comprendre ce qu’elle à dit ne me pris pas plus de deux petites secondes. Juste le temps de détacher mentalement les mots.

-Ce n’est rien, c’est même gentil de le rappeler que je saignais, j’avais oublié, fis je en souriant.

Elle changea alors de sujet, me disant qu’elle acceptais de partager un peu de lait avec moi. Je ressortis donc la bouteille bavarde de sa cachette. « Ah, c’est pas trop tôt » fus sa première réaction, mais c’était également la mienne : Elle allait payé ! Elle compris ce que lui réservait son destin juste après que je l’ai ouverte. « Ne fais pas sa, s’il te plait, non !!! Pitié ! » Mais je n’eu pas la moindre pitié envers cette bouteille de Lait démoniaque ! Mais celle-ci eu recours à une technique proscrite pour gratter quelque seconde de survie : « Les femmes d’abord ! Passe moi à la p’tite là avant de commencer à boire ! »

Cela aurai pu fonctionner, mais cela ne fonctionna pas : tout simplement parce que Shinylla était en train de réajuster mon manteau sur ses épaules et parce qu’il avait dit " la p’tite là"... Non mais elle se prenait pour qui cette bouteille de lait ! Je la regardais un très court instant puis pris une longue gorgé de lait alors que celui-ci glougloutait de désespoirs… Tant pis pour elle ! Cette bouteille l’avait cherché… Après cette gorgé qui fus meilleur que d’habitude, le léger goût de la vengeance s’étant ajouté au goût habituel, je proposais ma bouteille à Shiny qui l’accepta.

« Vous savez que vous êtres trop généreux au point que je pourrais en abuser un de ses quatre. Ça me gêne terriblement de ne pas vous rendre la pareille et je suis très sérieuse à ce sujet!» confiais-je.

J’allais lui dire que ce n’était pas nécessaire, mais elle me devança, ce qui m’amusa quelque peu : Elle avait tout de suite compris ce que je m’apprêtais à dire. C’était amusant, j’étais si prévisible que cela ? Quand à moi, si je devais parié, j’aurai dit qu’elle allait me demander de lui trouver un service à me rendre…

« À la place de dire que ce n‘est pas nécessaire... Je vous oblige de me dire ce qui vous ferait utile sous l‘ordre d‘une petite palefrenière sans importance.»

Elle ris un peu, et je sourit, j’avais raison. Sauf, que si j’avais deviné ce qu’elle voulait, je n’avais aucune idée de ce que je pourrais lui faire faire… Son travail était déjà très important, je ne pouvais pas lui rajouter de service supplémentaire sans raison. Mais si je ne lui en trouvais pas une, cela ne lui irais pas… Que faire ? Ah ! Je venais d’avoir une idée ; bon, c’était plus un peu facile, elle n’accepterais sans doute pas, mais c’était mieux que rien.

- Hum, quelque chose qui me soit vraiment utile donc ? Je n’ai pas trop d’idée pour le moment, mais si j’en trouve une et que tu peux m’y aider, je te la soumettrais, en attendant, si tu pouvais évité de prendre des risques, cela m’arrangerait beaucoup. Fis je avec un sourire. De toute façon, je n’aide pas les gens pour qu’il me soit redevable, je les aides et c’est tout. Cela ne viendrais pas à l’idée de faire payer mes amis… Mais tu semble fatigué, souhaite tu rentrais ou resté encore un peu pour profiter de la Lune ?

Épuisée, tel un chat qui n’avait pas son vingt heures de sommeil. J’étais fatiguée parce que j’avais travaillé durement aujourd’hui, mais ce n’était pas rien à cause de cela. Non! Non, c’était aussi le fait que j’aille ici, que j’avais couru, que je m’étais mise en colère, en gros je me remettais de mes émotions. Don j’étais fatiguée, j’avais un sommeil. S’il avait eu une maison ici, j’aurais demandé son hospitalité pour continuer à contempler le lieu magie en question. Dans le fons, j’aurais le goût d’habiter ici... Mais c’était le lieu à Thrain, pas à moi, car je ne l’avais pas découvert. Non, mais tu imagines. Habiter dans un endroit pareil et avoir une maison qui ne dommagerait pas l’environnement... Pas avoir de travaux quelconque, peut-être aussi avoir une petite fermette qui sait? La vie serait géniale dans mon cas on s’entend.

C’était gentil venant de ma part que je lui avais rappelé qu’il saignait. Ce n’était pas ça que je voulais savoir, que je voulais plutôt le faire savoir. Je l’avais laver un peu comme quelqu’un qui avait de la nourriture sur le bord des lèvres et que je m’en allais l’enlever. Comme un enfant par exemple, que tu mouilles ton pouce pour enlever ce qui n’était pas de la peau. Enfin, c’était son interprétation et pas la mienne c’est tout.

Il sortait sa bouteille de lait de nulle part pour ensuite me le tendre. Je prenais la bouteille et je prenais des petites gorgées jusqu’à temps que je l’entendais parler. Il penserait à ce qu’il m’avait dit en gros et qu’il n’aidait pas les personnes pour avoir quelque chose en retour. Et bien moi, je fonctionne que si tu m’aidais j’allais te valoir ça un jour. Que si tu me sauvais la vie je t’aiderais jusqu’à temps que pour moi c’est de te sauver la vie. Genre, tu donnes je donne. Ça fonctionnait presque tout le temps ainsi et quand on m’aidait sans même que je le veuille tant pis pour cette personne. Je voulais qu’on le sache comme que je fonctionnais dans ce cas-là.

En buvant une dernière gorgée avant de lui tendre la bouteille, car personnellement je raffolais que le lait que durant un bon dessert que je piquais subtilement à Myria pendant qu’elle faisait de la pâtisserie. Il me demandait si je voulais rentrer ou contempler encore la lune. Honnêtement, ce n’était pas à tous les jours que je voyais un tel endroit sous mes yeux. Puis en plus c’était vrai que le lait ne m’aidait pas à me tenir debout car le lait me faisait carrément l’effet contraire. J’essuyais le pseudo moustache de lait que j’avais senti après avoir bu le lait avec le dos de ma main pour ne pas salir le manteau de Thrain. Après tout c’était à lui le manteau et je ne voulais pas que la domestique le lave à cause de moi. Je ne voulais pas donner davantage de travail, on me comprend? Je pensais au domestique malgré que moi, je faisais ma lessive seule, durant la nuit et oui!

Je me grattais l’oeil avant de secouer la tête.

« Je veux rester un peu, s‘il te plaît.» disais-je sans même m’apercevoir que je l’avais tutoyé.

Quand on disait que les paupières étaient lourdes et la tête aussi quand on avait drôlement sommeil. J’avais déposé ma tête sur l’épaule de Thrain en regardant un peu la lune et en fermant les yeux. Puis, c’était plus fort que moi de déposer ma tête quelque part quand j’étais épuisée.

« Je suis pas du tout fatiguée, c‘est la lumière magnifique qui me rend complètement aveugle.» mentiais-je en m’approchant de lui.

« Merci d‘être mon unique ami, Thrain, je suis... Heu..reuse...» ballais-je finalement au dernier mot.

Il était formidable et un merveilleux unique ami que j’avais, en plus j’adorais son odeur, ça me réchauffait les narines. De plus, j’avais l’impression de le connaître depuis longtemps. C’était drôle comme sensation.

Shiny avait vraiment l’air fatigué, et ce n’était sans doute pas en buvant du lait que cela l’aiderait à allé mieux. Le Lait chaud étant au contraire utilisé pour s’endormir… Certe, le lait qu’elle buvait était du lait froid, mais cela ne changeait pas tout à fait ses facultés… Elle bue le lait par petite gorgé, puis s’arrêta pour m’écouter.

Comme prévus, elle n’avait pas l’air très convaincu par mes propos. De toute évidence, je n’arriverai pas à la convaincre. Je devrais donc céder et lui trouvé quelque chose de facile à faire. Il finirait bien par avoir quelque chose. Ou alors, même si c’était peu probable, elle finirait par oublié qu’elle me doivent quelque chose. Cela me semblait assez irréalisable, mais au moins, cela m’aurai permis de ne pas avoir à me creuser la tête.

Elle repris une dernière gorgé, puis me rendis la bouteille qui me murmura dans un souffle ; « je suis encore là… Tu ne te débarrassera pas de moi comme sa, je reviendrais toujours !! ». Je lui accordait quelque secondes de répit, puis la terminé d’une traite. « Ou pas » pensais-je en souriant. Cette fois-ci c’était bien fini. Cette fichue bouteille n’aura jamais plus l’occasion d’essayer de me faire tourner en bourrique. Elle avait perdu la guerre au final. Une guerre entre homme et bouteille de Lait ? Mais sa n’allait pas bien dans la ma tête ! La fièvre Lunaire sans doute… Sa m’arrivais de temps en temps, je commençais à entendre des voix, mais en général , c’était la Lune… Pas une stupide bouteille de lait à la fois horriblement fluette et qui en plus me cherchait…

« Je veux rester un peu, s‘il te plaît.»

Elle avait les yeux qui commençait à papillonner, petit à petit, elle déposa sa tête sur mon épaule, puis reprit sa contemplation de la Lune. J’en fis autant en l’écoutant nié l’évidence.

« Je suis pas du tout fatiguée, c‘est la lumière magnifique qui me rend complètement aveugle.»

Je lui jetai un petit regard, elle avait fermé les yeux, d’où l’aveuglement. Elle était vraiment épuisé. Mais bientôt son quotidien serai diffèrent, un assistant l’aiderait. Mais surtout, jamais plus l’intendante, oserais levé la main sur elle ou lui donnais davantage de travail. Pas après la petite discussion que je lui réserver. Sauf, si elle souhaitait me revoir. Ce dont je doutais fortement, ma prochaine discussion n’allant certainement pas être de la même courtoisie que la dernière…

« Merci d‘être mon unique ami, Thrain, je suis... Heu..reuse...»

Je ne répondis rien, elle s’endormait, et je ne voulais pas la réveiller. Mais cela me fis à la fois plaisir et mal. Plaisir, parce qu’elle me considérait comme son amie. Mal, parce qu’à son âge, elle aurai due avoir de nombreux amis. Et no pas un unique chevalier de vingt-trois ans… Si je venais à partir au combat, elle se retrouverais à nouveau seul… Et je ne voulais pas cela ! Mais d’un autre coté je ne pouvais y faire grand-chose… Peut être qu’avec ses jours de congé, elle parviendrait à se faire des amis ?

Je profitais encore un peu du lieu, puis lorsque je sentis sa respiration devenir régulière, je la pris dans mes bras ; il était temps de rentré. Une fois relevé, je me mis en route. Je zigzaguais entre les branches doucement, sans secouer la princesse qui dormait dans mes bras. La lumière de la Lune était magnifique à travers le feuillage de la forêt, mais plus que cela, il guidait ma route. Petit à petit, je me rapprochais du château, savourant le moment présent. La fraîcheur de la nuit, la douce brise qui me faisait frissonner, la lumière de la Lune et le contact avec Shinylla. J’apprécias absolument chaque instant de cette balade improvisé par la Lune.

C’est ainsi que guidé par la lune je fini par passé à coté d’un rosier, étrangement éclairé par la Lune, dégageant une sorte d’invitation. Invitation qui me toucha, et je fini par dévié légèrement de ma route, pour me diriger vers ce magnifique rosier. Il y avait de nombreuse rose magnifique, mais celle qui retiens mon regard était rose. Une magnifique rose Papal de couleur rose. Un idée me vint aussitôt à l’esprit en posant un regard sur Shinylla endormie dans mes bras : Je tendis la main pour cueillir la rose d’un geste fluide, et en soutenant Shinylla avec mon pouvoir de lévitation pour qu’elle ne tombe pas durant le court instant ou je cueillais la rose, puis la lui glissais délicatement dans les cheveux.

Elle la verrai sans doute demain, je repris alors ma route. Ce n’est qu’en arrivant au Château que je réalisais que je ne savais pas où elle dormais habituellement. Je fis alors un choix rapide, ne voulant pas susciter de question en me faisant repérer par un garde et me dirigeais vers ma chambre. Une fois arrivé, je me dirigeais vers le lit qui deviendrait plus tard celui de mon écuyer, et y déposais Shinylla. Je la recouvris d’une couverture, la regardais dormir un moment : Elle était vraiment magnifique quand elle dormait… Puis je due la quitter pour allé remercié la Lune de m’avoir permis de vivre une telle soirée…